Note de la fic : Non notée

Une_vie_basculee


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 14


Publié le 19/08/2013 à 01:18:14 par Pseudo supprimé

Chapitre 14 :


J'ouvre les yeux et aperçois 10h29 à mon réveil. Les chambres dont nous disposons chez ma tante sont juste géniales, grandes et très confortables. Je prends mon temps pour m'étirer et sors enfin de mon lit pour aller tout droit à la cuisine me remplir le bide. Je vais passer une journée tranquille avec la piscine, le soleil, ma musique et la télé et ce soir la fameuse exploration, j'ai vraiment hâte.

Je savoure mon bol de cereal devant une émission à la con quand ma mère arrive et m'annonce que nous rentrons demain. Même si je passe d'agréables moments ici, je suis tout de même impatient de retrouver les autres. Et surtout Léa. Cette penser me fait fixer mon téléphone, perplexe. J'aurais vraiment été heureux d'avoir un texto d'elle mais il n'y a rien, elle attend sûrement que je fasse le premier pas mais hors de question. Je veux qu'elle me montre qu'elle tient à moi.

Je passe la reste de ma journée à valser entre la piscine, le transat avec mes écouteurs, le frigo et la télévision. Nous dinons tous ensemble à l'extérieur, sous une température agréable, quand le soleil arbore ses derniers rayons. L'estomac rempli je file me préparer pour ce soir. J'enfile un autre t-shirt et un jean et mets un petit sweat, une lampe torche qui trainait dans cette maison et un peu de bouffe dans un sac à dos. J'annonce à ma famille que je passe la soirée dehors et franchis enfin le portail pour aller retrouver Quentin et sa pote. Une boule au ventre fait signe de présence tandis que j'approche pas à pas du lieu de rendez vous. J'aperçois au loin Quentin et une fille, assez jolie, qui m'attendent.

- Ah te voila enfin, fait signe Quentin
- Ouais désolé du retard !
- Tu t'appelle Thomas c'est ça ? suggère la fille
- Oui Thomas et toi ?
- Claire
- Dac !
- Bon Let's go ! lance Quentin

Il commence à faire de plus en plus sombre et nous arrivons à l'extrémité de la ville pour pénétrer enfin dans la forêt. On se sent quand même moins serein qu'en ville. Je fais attention à ne pas m'éloigner des deux, car ne connaissant absolument rien ici, si je me perds je suis foutu ! Nous arrivons au niveau de la maison, l'endroit est lugubre. La maison est sombre et montre bien qu'elle a survécu à de nombreuses années et qu'elle persévère dans ses derniers souffles. C'est un gros bordel qui jonche chaque mur de la baraque, composé de tout et de rien comme des vieux pneus, des grillages, des énormes buissons de mauvaises herbes ou encore tout type de déchets.

Je suis excité tout en stressant un peu et essaye donc de parler avec les autres pour détendre un peu l'atmosphère. Après quelques minutes d'observation, nous nous décidons à entrer. Il n'y a plus de porte d'entrée, envolée, comme si elle n'avait jamais existé, je passe le seul de la porte en dernier et remarque les débris éparpillé dans toute la maison.

La demeure génère une odeur nauséabonde et des traces de moisissure s'étendent le long des murs. Nous traversons un couloir avant d'atteindre la première salle qui est la cuisine. Pendant que Quentin et Claire observe les papiers accrochés au mur, mon premier réflexe est d'ouvrir le frigo. Mis à part les toiles d'araignées et les quelques vers, il n'est pas vide. Il reste plusieurs bouteilles, et de nombreuses cannettes, d'Orangina précisément. J'interviens :

- Oh putain, venez voir, les cannettes datent de 2001, ça fait au moins 12 ans que y'a plus personne dans cette maison.
- Fais voir !
- Ah dégueu... rétorque Claire

Quentin et celle ci sortent de la cuisine quand j'aperçois une porte au fond. Je m'approche et découvre une petite pièce, vide, et seulement quelques tableaux de portrait en noir et blanc au mur et des photos à même le sol. Je me sens super mal à l'aise dans cette pièce, je prends même peur et sors en vitesse pour retrouver les autres. Nous continuons à traverser le couloir sombre, éclairé seulement par nos lampes torches et arrivons dans une grande salle qui se trouve être le salon. La pièce n'est pas totalement vide, il reste quelques meubles très abimés et une très vieille télévision avec de nombreuses cassettes VHS éparpillées au sol. Le sol quant à lui est recouvert d'une couche de poussière et le carrelage est cassé à de multiple endroits. Flippant. Au fond de la pièce se trouve un escalier pour accéder à l'étage. C'est dans un pas craintif que nous continuons notre escapade. Ce n'est pas un étage en faite, c'est un grenier tellement poussiéreux que ma lampe torche est presque inefficace. Quentin et Claire sont derrière moi et me font signe d'avancer. Je fais quelques pas et renverse une bouteille avec mon pied ce qui me fait me retourner dans un sursaut infernal. Je marches à reculons en éclairant la bouteille pleine que je viens de renverser d'où s'écoule un liquide.

"Ah c'est une bouteille d'alcool, dégueu' j'en ai sur mes pompes..."

Et c'est en marchant à reculons que je me vautre lamentablement sur le sol en créant de la sorte une volée de poussière, j'entends un hurlement qui n'est ni celui de Claire ni de Quentin et éclaire ce sur quoi je viens de trébucher. C'est une jambe, une jambe appartement à une personne qui vient tout juste de se réveiller. Je flippe à mort, je me relève dans une vitesse hallucinante et hurle à Quentin et Claire de se casser ! Nous descendons les escalier quatre à quatre et nous ruons vers la sortie tout en entendant les hurlements incompréhensible du mec derrière. Mon cœur bat à cent à l'heure, l'adrénaline m'emporte dans une vitesse de course que je n'ai jamais atteinte et je retrouve bizarrement tout seul la sortie de la forêt. Je peux entendre Claire et Quentin qui me suivent de près. Une fois arrivé en ville nous nous arrêtons pour reprendre notre souffle et partons dans un rire collectif nerveux.

- Oh Putain la trouille que j'ai eu quand j'ai vu que j'avais trébuché sur une jambe !
- Haha ouais et le hurlement du gars aussi, j'ai sursautée !
- Haha ouais il faisait flipper, ça devait être un clodo qui squattait l'endroit.

Après quelques minutes de "décompression", nous repartons chacun dans notre direction pour boucler cette soirée époustouflante.


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