Note de la fic : Non notée
Publié le 19/08/2013 à 01:17:06 par Pseudo supprimé
[c]Chapitre 5[/c]
Murs de pierres sombre et humide. Des hommes en uniforme vert foncé étaient assis autour d’une table, devant un télégraphe. Des verres à moitié vides et des jeux de cartes à jouer trainaient sur la table, alors que les hommes discutaient tranquillement en allemand. Soudain, un jeune soldat fit irruption.
« - Lieutenant… Les américains sont entrés ! Lança-t-il d’un air apeuré. »
Tous les hommes se levèrent, faisant tomber leurs chaises et abandonnant leurs tâches respectives. L’alerte était lancée.
* * *
Daniel entra dans le petit vestibule. C’était une sorte de sas. La seconde porte n’était pas verrouillée, et elle menait vers le reste du bunker. Larry, un des premiers soldats qui était entré dans le sas, entrouvrit la porte alors qu’un allemand se rua sur la porte pour la fermer. En un quart de seconde, Dan colla le canon de son arme sur le cou de l’allemand.
« - Fermes cette porte pour voir… »
Il rabattit son doigt sur la détente, et le soldat tomba sur le sol. Les américains entrèrent dans le bunker, tuant les autres ennemis, qui ne s’attendait guère à une irruption aussi fracassante. Tout fut mis à sac à l’intérieur. Les mitrailleurs boches furent massacrés. Dan contempla la plage, à travers les interstices d’où tiraient les mitrailleurs. Elle était rouge sang, remplis de corps et de cratères d’obus. Mais à présent, cette portion de plage était sécurisée, tous les autres pouvaient passer sans crainte. Il restait des milliers d’hommes qui, bientôt, atteignirent le bunker à leurs tours.
Tous les blockhaus le long de la plage subirent le même sort. Dan se demanda à ce moment quelles seront les conséquences de ses actes. Le temps n’est qu’un tissu facilement déformable… Une seule modification peut entrainer des centaines, voire des milliers de modifications dans le futur. De la simple goutte d’eau, à un torrent un jour d’orage. La mort du commandant Gerow sera peut-être préjudiciable pour l’équilibre du futur. Même les batailles à venir pourraient être modifiées. A chaque action de Dan, celui-ci frappait sur l’avenir avec un marteau…
Peu à peu, au fil des minutes, le Soleil grimpa à l’Est, alors que les soldats américains gagnèrent tous l’intérieur des terres, libérant les territoires français de l’oppression. Le rouleau compresseur était en marche, les américains étaient désormais bien campés sur leurs positions, et Dan demeurait confiant quant à l’avenir. Dans la même journée, les troupes marchèrent sur les premières villes et villages occupées, et les libérèrent sous les acclamations des habitants qui résistaient encore et toujours. La plupart des habitations étaient en ruines, et la majorité des habitants avaient fui… La France était dans un état de guerre, post-apocalyptique, elle mettrait des années à s’en remettre.
Désormais, l’avenir était sauf… Les américains allaient gagner, les allemands allaient perdre, Hitler viendrait à se suicider, et les responsables du génocide paieront.
Alors pourquoi Dan ne revenait-il pas à son époque ?
Murs de pierres sombre et humide. Des hommes en uniforme vert foncé étaient assis autour d’une table, devant un télégraphe. Des verres à moitié vides et des jeux de cartes à jouer trainaient sur la table, alors que les hommes discutaient tranquillement en allemand. Soudain, un jeune soldat fit irruption.
« - Lieutenant… Les américains sont entrés ! Lança-t-il d’un air apeuré. »
Tous les hommes se levèrent, faisant tomber leurs chaises et abandonnant leurs tâches respectives. L’alerte était lancée.
* * *
Daniel entra dans le petit vestibule. C’était une sorte de sas. La seconde porte n’était pas verrouillée, et elle menait vers le reste du bunker. Larry, un des premiers soldats qui était entré dans le sas, entrouvrit la porte alors qu’un allemand se rua sur la porte pour la fermer. En un quart de seconde, Dan colla le canon de son arme sur le cou de l’allemand.
« - Fermes cette porte pour voir… »
Il rabattit son doigt sur la détente, et le soldat tomba sur le sol. Les américains entrèrent dans le bunker, tuant les autres ennemis, qui ne s’attendait guère à une irruption aussi fracassante. Tout fut mis à sac à l’intérieur. Les mitrailleurs boches furent massacrés. Dan contempla la plage, à travers les interstices d’où tiraient les mitrailleurs. Elle était rouge sang, remplis de corps et de cratères d’obus. Mais à présent, cette portion de plage était sécurisée, tous les autres pouvaient passer sans crainte. Il restait des milliers d’hommes qui, bientôt, atteignirent le bunker à leurs tours.
Tous les blockhaus le long de la plage subirent le même sort. Dan se demanda à ce moment quelles seront les conséquences de ses actes. Le temps n’est qu’un tissu facilement déformable… Une seule modification peut entrainer des centaines, voire des milliers de modifications dans le futur. De la simple goutte d’eau, à un torrent un jour d’orage. La mort du commandant Gerow sera peut-être préjudiciable pour l’équilibre du futur. Même les batailles à venir pourraient être modifiées. A chaque action de Dan, celui-ci frappait sur l’avenir avec un marteau…
Peu à peu, au fil des minutes, le Soleil grimpa à l’Est, alors que les soldats américains gagnèrent tous l’intérieur des terres, libérant les territoires français de l’oppression. Le rouleau compresseur était en marche, les américains étaient désormais bien campés sur leurs positions, et Dan demeurait confiant quant à l’avenir. Dans la même journée, les troupes marchèrent sur les premières villes et villages occupées, et les libérèrent sous les acclamations des habitants qui résistaient encore et toujours. La plupart des habitations étaient en ruines, et la majorité des habitants avaient fui… La France était dans un état de guerre, post-apocalyptique, elle mettrait des années à s’en remettre.
Désormais, l’avenir était sauf… Les américains allaient gagner, les allemands allaient perdre, Hitler viendrait à se suicider, et les responsables du génocide paieront.
Alors pourquoi Dan ne revenait-il pas à son époque ?