Note de la fic : Non notée
Publié le 19/08/2013 à 01:14:58 par Pseudo supprimé
"Un nouveau virus semble avoir fait son appari-"
Et la télé passe de chaine d'information à chaine de divertissement.
"Non mais papa remet !"
Dis-je en rebondissant sur l'effet de surprise. Il s'exécute, probablement lui aussi intrigué par la phrase entendue précédemment.
"Les autorités n'ont rien de concret pour le moment, même si certaines pistes tendent à dire que le lieu de départ de l'infection provient du Mezoplex, le bâtiment où eu lieu l'attentat plus qu'ambigüe hier soir. Tout le bâtiment est depuis quelques heures en quarantaine et le lieu sera passé au peigne fin pour déterminer l'origine et la nature exacte de ce nouveau virus.
Même si ce ne sont que des spéculations pour le moment, il est possible que le virus ait quitté depuis bien longtemps le bâtiment, ce qui amènerait le pays à faire face à une toute nouvelle pandémie. "
A table, mes parents et moi nous regardons.
"Il n'y a pas de quoi s'inquiéter, les médias poussent toujours le bouchon loin pour faire parler d'eux. Parler de pandémie alors qu'on ne sait pour l'instant rien de ce virus ni comment ils l'ont détecté, c'est du n'importe quoi. Enfin... Pas de quoi paniquer pour rien."
Mon père semble bien confiant, même si sa voix baigne dans le doute. Et pour l'enfoncer encore plus dans l'indécision, j'en rajoute une couche.
"Et le Mezoplex... C'est l'entreprise où bossait Justine et où elle a... Enfin, cette mallette... Vous croyez que ça peut être un genre... D'arme bactériologique... ?"
Je spécule, je spécule.
"Va dans ta chambre."
"Pardon... ?"
"Va dans ta chambre ! "
Laissant la fourchette trainer dans mon plat de pâtes à présent tiède, j'obéis sans poser de question. En montant la cage d'escalier pour rejoindre ma chambre, j'entends de l'agitation en bas. Mon père semble passer un coup de téléphone précipitamment. Mais je ne peux pas me focaliser sur ce qu'il dit puisque c'est mon téléphone qui se met à son tour à vibrer.
"Daniel ?!"
"Allô ? Ouais ? C'est toi, Marie ? "
"Ouais, c'est moi ! T'as vu ça aux infos ?!"
"Le..."
" Flash info, ouais. C'est quoi ce délire là ? "
"Bah écoute... J'en sais pas plus pour l'instant et mes parents sont devenus bizarres et m'ont dit d'aller dans ma chambre... Bref je vais regarder les infos dans ma chambre, on en saura plus dans la soirée je pense. "
Des tas d'autres sms suivirent après l'appel de Marie. Presque tous mes amis étaient au courant de cette soit disant pandémie en devenir. Je n'y aurais pas vraiment prêté attention en tant normal, de cette prétendue situation de crise, mais le fait est que ma sœur était liée à cet évènement, voilà une raison suffisante de jeter un œil de plus prêt à ce qui se profile.
C'est donc tout en finissant mes maths que je garde un œil sur la télé et sur une quelconque annonce supplémentaire. Mais à part des séries à la con, la télé fit comme si rien ne s'était passé.
Je me suis connecté à internet plus tard dans la soirée avec mon ordinateur portable pour jeter un œil aux forums de discussions, et pas mal de "fakes" florissaient de minutes en minutes. Aucune véritable information n'avait filtrée, en fait. Personne ne semblait en savoir plus.
C'est en attendant le lendemain que la réelle menace et la panique fit son apparition.
Et la télé passe de chaine d'information à chaine de divertissement.
"Non mais papa remet !"
Dis-je en rebondissant sur l'effet de surprise. Il s'exécute, probablement lui aussi intrigué par la phrase entendue précédemment.
"Les autorités n'ont rien de concret pour le moment, même si certaines pistes tendent à dire que le lieu de départ de l'infection provient du Mezoplex, le bâtiment où eu lieu l'attentat plus qu'ambigüe hier soir. Tout le bâtiment est depuis quelques heures en quarantaine et le lieu sera passé au peigne fin pour déterminer l'origine et la nature exacte de ce nouveau virus.
Même si ce ne sont que des spéculations pour le moment, il est possible que le virus ait quitté depuis bien longtemps le bâtiment, ce qui amènerait le pays à faire face à une toute nouvelle pandémie. "
A table, mes parents et moi nous regardons.
"Il n'y a pas de quoi s'inquiéter, les médias poussent toujours le bouchon loin pour faire parler d'eux. Parler de pandémie alors qu'on ne sait pour l'instant rien de ce virus ni comment ils l'ont détecté, c'est du n'importe quoi. Enfin... Pas de quoi paniquer pour rien."
Mon père semble bien confiant, même si sa voix baigne dans le doute. Et pour l'enfoncer encore plus dans l'indécision, j'en rajoute une couche.
"Et le Mezoplex... C'est l'entreprise où bossait Justine et où elle a... Enfin, cette mallette... Vous croyez que ça peut être un genre... D'arme bactériologique... ?"
Je spécule, je spécule.
"Va dans ta chambre."
"Pardon... ?"
"Va dans ta chambre ! "
Laissant la fourchette trainer dans mon plat de pâtes à présent tiède, j'obéis sans poser de question. En montant la cage d'escalier pour rejoindre ma chambre, j'entends de l'agitation en bas. Mon père semble passer un coup de téléphone précipitamment. Mais je ne peux pas me focaliser sur ce qu'il dit puisque c'est mon téléphone qui se met à son tour à vibrer.
"Daniel ?!"
"Allô ? Ouais ? C'est toi, Marie ? "
"Ouais, c'est moi ! T'as vu ça aux infos ?!"
"Le..."
" Flash info, ouais. C'est quoi ce délire là ? "
"Bah écoute... J'en sais pas plus pour l'instant et mes parents sont devenus bizarres et m'ont dit d'aller dans ma chambre... Bref je vais regarder les infos dans ma chambre, on en saura plus dans la soirée je pense. "
Des tas d'autres sms suivirent après l'appel de Marie. Presque tous mes amis étaient au courant de cette soit disant pandémie en devenir. Je n'y aurais pas vraiment prêté attention en tant normal, de cette prétendue situation de crise, mais le fait est que ma sœur était liée à cet évènement, voilà une raison suffisante de jeter un œil de plus prêt à ce qui se profile.
C'est donc tout en finissant mes maths que je garde un œil sur la télé et sur une quelconque annonce supplémentaire. Mais à part des séries à la con, la télé fit comme si rien ne s'était passé.
Je me suis connecté à internet plus tard dans la soirée avec mon ordinateur portable pour jeter un œil aux forums de discussions, et pas mal de "fakes" florissaient de minutes en minutes. Aucune véritable information n'avait filtrée, en fait. Personne ne semblait en savoir plus.
C'est en attendant le lendemain que la réelle menace et la panique fit son apparition.