Note de la fic : Non notée
Metroid__L__enigme_RV7
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 8 : Le complot
Publié le 19/08/2013 à 01:13:06 par Pseudo supprimé
Samus entra presque à reculons dans la nouvelle salle, tant elle appréhendait ce qu’elle allait découvrir.
La salle était tout bonnement immense : il y avait des pirates un peu partout, dans tous les recoins, sur plusieurs niveaux. Des scientifiques, des soldats, des techniciens, des généraux. Ils se déplaçaient dans tous les sens au milieu de chaînes de montage particulières : des tapis roulants apportaient d’un côté des pièces mécaniques, de l’autre des clones de Ridley dans des conteneurs de stase. Toute la production de clones bioniques venait de là, semblait-il. La moitié du personnel était employée à assembler les parties mécaniques sur les clones. Un travail qui était plus proche de la chirurgie que de la mécanique…
Samus était horrifiée : les clones, des êtres bien vivants, étaient anesthésiés vite fait, puis étaient opérés de tous les côtés afin d’implanter tous les composants. Mais à la fin de la chaîne d’assemblage, plus de la moitié des clones partaient tous simplement vers… un incinérateur. Les petits Ridley ne supportaient visiblement pas bien les transformations imposées. Cette vision de cauchemar souleva l’estomac de la chasseuse, qui hésita quelques secondes à faire demi-tour pour revenir avec d’autres troupes. Mais l’intrusion allait être remarquée et les pirates pouvaient déménager si elle partait… Non, elle devait absolument finir le travail maintenant.
Comment faire ? La grande question était là : les pirates étaient bien trop nombreux pour qu’elle puisse espérer gagner dans une confrontation directe. Mais elle pouvait tenter quelques escarmouches, ou bien prendre en otage une personnalité importante, puisque cette technique avait déjà marchée à plusieurs reprises face aux Pirates.
A quelques dizaines de mètres de la porte se trouvait une gigantesque console, bardée d’écrans, de claviers, de voyants multicolores. Et devant se tenaient visiblement un chercheur et un haut gradé, si on en jugeait par son équipement plus sophistiqué que la normale. Il ne se méfiait pas, il n’y avait aucun soldat dans ce coin et vu la taille de la salle, elle aurait bien quelques secondes avant que son entrée ne soit remarquée. Oui, elle n’aurait pas d’autre option, alors il fallait y aller.
Mais ce scientifique pouvait gêner… Elle chargea donc un bon gros tir de rayon de plasma, qu’elle balança directement sur le scientifique, qui se consuma sur place. Pendant ce laps de temps très court, elle lança son rayon grappin vers le général, et le tira vers elle d’une seule traite, sans qu’il ne comprenne exactement pourquoi ses pieds ne touchaient plus le sol.
Samus recommença la manœuvre qu’elle avait déjà entreprise sur Ghysra : un bras autour du cou du commandant, le canon sur la tempe, et elle entra avec fracas dans la grande salle. Les Pirates la regardèrent stupéfaits, sans trop savoir quoi faire. Samus avertit qu’elle tuerait quiconque tenterait quelque chose, en commençant par le commandant qu’elle tenait à sa mercie. Seulement, les Pirates n’étaient pas aussi idiots qu’il y paraissait, et ils savaient que sacrifier l’un des leurs quand il était à mille contre un était peu important. Le général esquissa donc un geste de la main, pour ordonner aux soldats de tirer.
Quand Samus vit ce qu’il manigançait, elle le jeta devant elle, avant de rouler en boule morphing dans un recoin protégé. Les tirs fusèrent aussitôt de partout, transperçant le général et touchant Samus à différents endroits, sans pour autant mettre en danger sa survie. Les soldats continuèrent de tirer vers le recoin où Samus était planquée, sans succès.
Samus était faite comme un rat, prise au piège sans pouvoir riposter. Elle avait beau se mettre dos au mur et essayait de tirer, elle ne pouvait viser absolument aucune cible.
Soudain, les tirs cessèrent. Une voix intima à Samus de sortir de sa planque, sans quoi elle serait abattue par les troupes pirates. Elle répondit effrontément qu’elle préférait mourir plutôt que se rendre, ce qui ne surprit pas les Pirates…
Le commandant qui avait donné cet ordre fit avancer toutes les troupes vers l’endroit visé. Ils s’approchèrent peu à peu, prudemment, en arrosant régulièrement de tirs la zone désirée. Samus n’essayait même plus de riposter.
Finalement, les soldats étaient arrivés à quelques mètres à peine du coin derrière lequel se tenait Samus. Cinq soldats se portèrent volontaires pour y aller, afin de descendre le Chasseur. Mais quand ils contournèrent le mur, ils ne trouvèrent absolument rien ! La proie s’était enfuie.
Samus avait en effet profité des tirs bruyants pour couvrir le bruit de son grappin, avec lequel elle s’était accrochée à une poutrelle métallique qui l’avait conduit au premier étage. Elle était passée totalement inaperçue, et les pirates se dispersèrent pour la retrouver, ce qui laissait un avantage considérable à Samus. Mais elle décida de ne pas foncer dans le tas, une technique qui se solderait inévitablement par sa propre mort. Non, maintenant qu’elle était un peu tranquille, elle avait une autre idée…
Toutes les installations pirates possédaient des systèmes de sécurité qui permettaient de condamner toutes les issues. Et il y avait aussi toujours des bombes d’autodestruction, car les Pirates préféraient sacrifier leurs plans plutôt que de les léguer à l’adversaire. Il lui suffisait donc de trouver l’ordinateur central qui contrôlait tout ceci pour enfermer les Pirates et les faire sauter, même si elle devait sauter avec eux. Samus n’avait pas peur de faire le grand saut pour la sauvegarde de l’humanité.
Pour l’instant, elle était encore fugitive, et il ne fallait pas moisir ici, sans quoi les Pirates la trouveraient aisément. Elle se glissa dans un conduit d’aération proche en boule morphing, et avança lentement mais sûrement vers le deuxième et dernier étage. Les postes de commande pirates étaient presque tout le temps en hauteur, protégés par plusieurs niveaux bourrés de soldats et de systèmes défensifs. Paradoxalement, les Pirates disposaient un minimum de sécurités au dernier étage, car ils pensaient que personne n’y arriverait jamais.
Une grille d’aération se profilait devant elle. Une bombe la fit exploser et Samus arriva dans un petit couloir par le plafond. Une porte de chaque côté… L’une d’elle semblait revenir vers la grande salle de montage, si on en jugeait par l’agitation et le bruit que l’on pouvait entendre à travers. En revanche, cette autre porte menait sans doute vers quelque chose de plus intéressant…
Elle avança, la porte était totalement hermétique, sans hublot. Mais curieusement, elle n’était pas fermée… Elle poussa donc la porte et entra, le canon armé et prêt à faire feu…
Un étrange spectacle l’accueillit derrière la porte. La salle paraissait grande, et surtout très haute. Elle était très sombre, très vide. En son centre, une console pleine d’écrans et de touches, et juste au-dessus, un grand et large pilier.
Et devant cette console, un pirate, visiblement un gradé. Il était de dos, semblait attendre. Samus fit quelques pas, en le tenant en joue et en activant son viseur infrarouge, qui ne révéla aucun ennemi tapi dans l’ombre. Elle était seule avec ce pirate.
Arrivée à quelques mètres du gradé, celui-ci, penché sur ses écrans, se releva un peu, et se mit à ricaner. Il se retourna et entama le dialogue :
« - Ah ah ! Je ne suis vraiment entouré que d’incapables ! Ils n’ont même pas été fichus de t’arrêter !
- Peut-être parce que je suis rusée...
- … Mmh… Pas tant que ça, en fait ! »
En prononçant ces mots, il appuya sur un bouton qui ferma la porte d’entrée avec un lourd verrou. Elle était prise au piège !
« - Qu’est-ce que cela signifie ? Tu penses pouvoir t’en sortir seul face à moi, alors que toutes tes troupes ont échoué ? lança Samus.
- Non, si j’ai fermé la porte, ce n’est pas parce que j’ai la prétention de te tuer, mais plutôt…
- Mais plutôt… Quoi ?
- … De te révéler la vérité.
- Quelle vérité ? De quoi parles-tu ? dit Samus d’un ton plus agressif ?
- Ah ! Ca t’intrigue, pas vrai ? Tu te demandes de quoi je parle ! Eh bien, la vérité sur tout ce que tu as vu jusque là… Le premier clone de Ridley, les gisements d’afloraltite sur Ghysra, les autres clones, la base dévastée... Tu n’as pas l’impression qu’il y a comme un souci dans toute cette histoire ? Que des éléments ne collent pas entre eux ??
- … Que ?
- La vérité, c’est que tu t’es faite bernée durant tout ce temps ! Nous avions prévu de te mener en bateau depuis le début et nous avons finalement réussi ! Admire plutôt ceci ! »
A ces mots, il activa d’autres boutons sur sa console. Le pilier central fut éclairé par d’énormes projecteurs, et Samus put voir un spectacle sans pareil. Ce pilier n’en était pas un, c’était en réalité un gigantesque réservoir de stase. Et le spécimen qui flottait à l’intérieur n’était pas le fruit d’une expérience quelconque. Non, Samus le reconnaissait, elle le reconnaissait sous toutes les coutures. C’était Ridley, là, dans ce réservoir, à demi-mort.
La salle était tout bonnement immense : il y avait des pirates un peu partout, dans tous les recoins, sur plusieurs niveaux. Des scientifiques, des soldats, des techniciens, des généraux. Ils se déplaçaient dans tous les sens au milieu de chaînes de montage particulières : des tapis roulants apportaient d’un côté des pièces mécaniques, de l’autre des clones de Ridley dans des conteneurs de stase. Toute la production de clones bioniques venait de là, semblait-il. La moitié du personnel était employée à assembler les parties mécaniques sur les clones. Un travail qui était plus proche de la chirurgie que de la mécanique…
Samus était horrifiée : les clones, des êtres bien vivants, étaient anesthésiés vite fait, puis étaient opérés de tous les côtés afin d’implanter tous les composants. Mais à la fin de la chaîne d’assemblage, plus de la moitié des clones partaient tous simplement vers… un incinérateur. Les petits Ridley ne supportaient visiblement pas bien les transformations imposées. Cette vision de cauchemar souleva l’estomac de la chasseuse, qui hésita quelques secondes à faire demi-tour pour revenir avec d’autres troupes. Mais l’intrusion allait être remarquée et les pirates pouvaient déménager si elle partait… Non, elle devait absolument finir le travail maintenant.
Comment faire ? La grande question était là : les pirates étaient bien trop nombreux pour qu’elle puisse espérer gagner dans une confrontation directe. Mais elle pouvait tenter quelques escarmouches, ou bien prendre en otage une personnalité importante, puisque cette technique avait déjà marchée à plusieurs reprises face aux Pirates.
A quelques dizaines de mètres de la porte se trouvait une gigantesque console, bardée d’écrans, de claviers, de voyants multicolores. Et devant se tenaient visiblement un chercheur et un haut gradé, si on en jugeait par son équipement plus sophistiqué que la normale. Il ne se méfiait pas, il n’y avait aucun soldat dans ce coin et vu la taille de la salle, elle aurait bien quelques secondes avant que son entrée ne soit remarquée. Oui, elle n’aurait pas d’autre option, alors il fallait y aller.
Mais ce scientifique pouvait gêner… Elle chargea donc un bon gros tir de rayon de plasma, qu’elle balança directement sur le scientifique, qui se consuma sur place. Pendant ce laps de temps très court, elle lança son rayon grappin vers le général, et le tira vers elle d’une seule traite, sans qu’il ne comprenne exactement pourquoi ses pieds ne touchaient plus le sol.
Samus recommença la manœuvre qu’elle avait déjà entreprise sur Ghysra : un bras autour du cou du commandant, le canon sur la tempe, et elle entra avec fracas dans la grande salle. Les Pirates la regardèrent stupéfaits, sans trop savoir quoi faire. Samus avertit qu’elle tuerait quiconque tenterait quelque chose, en commençant par le commandant qu’elle tenait à sa mercie. Seulement, les Pirates n’étaient pas aussi idiots qu’il y paraissait, et ils savaient que sacrifier l’un des leurs quand il était à mille contre un était peu important. Le général esquissa donc un geste de la main, pour ordonner aux soldats de tirer.
Quand Samus vit ce qu’il manigançait, elle le jeta devant elle, avant de rouler en boule morphing dans un recoin protégé. Les tirs fusèrent aussitôt de partout, transperçant le général et touchant Samus à différents endroits, sans pour autant mettre en danger sa survie. Les soldats continuèrent de tirer vers le recoin où Samus était planquée, sans succès.
Samus était faite comme un rat, prise au piège sans pouvoir riposter. Elle avait beau se mettre dos au mur et essayait de tirer, elle ne pouvait viser absolument aucune cible.
Soudain, les tirs cessèrent. Une voix intima à Samus de sortir de sa planque, sans quoi elle serait abattue par les troupes pirates. Elle répondit effrontément qu’elle préférait mourir plutôt que se rendre, ce qui ne surprit pas les Pirates…
Le commandant qui avait donné cet ordre fit avancer toutes les troupes vers l’endroit visé. Ils s’approchèrent peu à peu, prudemment, en arrosant régulièrement de tirs la zone désirée. Samus n’essayait même plus de riposter.
Finalement, les soldats étaient arrivés à quelques mètres à peine du coin derrière lequel se tenait Samus. Cinq soldats se portèrent volontaires pour y aller, afin de descendre le Chasseur. Mais quand ils contournèrent le mur, ils ne trouvèrent absolument rien ! La proie s’était enfuie.
Samus avait en effet profité des tirs bruyants pour couvrir le bruit de son grappin, avec lequel elle s’était accrochée à une poutrelle métallique qui l’avait conduit au premier étage. Elle était passée totalement inaperçue, et les pirates se dispersèrent pour la retrouver, ce qui laissait un avantage considérable à Samus. Mais elle décida de ne pas foncer dans le tas, une technique qui se solderait inévitablement par sa propre mort. Non, maintenant qu’elle était un peu tranquille, elle avait une autre idée…
Toutes les installations pirates possédaient des systèmes de sécurité qui permettaient de condamner toutes les issues. Et il y avait aussi toujours des bombes d’autodestruction, car les Pirates préféraient sacrifier leurs plans plutôt que de les léguer à l’adversaire. Il lui suffisait donc de trouver l’ordinateur central qui contrôlait tout ceci pour enfermer les Pirates et les faire sauter, même si elle devait sauter avec eux. Samus n’avait pas peur de faire le grand saut pour la sauvegarde de l’humanité.
Pour l’instant, elle était encore fugitive, et il ne fallait pas moisir ici, sans quoi les Pirates la trouveraient aisément. Elle se glissa dans un conduit d’aération proche en boule morphing, et avança lentement mais sûrement vers le deuxième et dernier étage. Les postes de commande pirates étaient presque tout le temps en hauteur, protégés par plusieurs niveaux bourrés de soldats et de systèmes défensifs. Paradoxalement, les Pirates disposaient un minimum de sécurités au dernier étage, car ils pensaient que personne n’y arriverait jamais.
Une grille d’aération se profilait devant elle. Une bombe la fit exploser et Samus arriva dans un petit couloir par le plafond. Une porte de chaque côté… L’une d’elle semblait revenir vers la grande salle de montage, si on en jugeait par l’agitation et le bruit que l’on pouvait entendre à travers. En revanche, cette autre porte menait sans doute vers quelque chose de plus intéressant…
Elle avança, la porte était totalement hermétique, sans hublot. Mais curieusement, elle n’était pas fermée… Elle poussa donc la porte et entra, le canon armé et prêt à faire feu…
Un étrange spectacle l’accueillit derrière la porte. La salle paraissait grande, et surtout très haute. Elle était très sombre, très vide. En son centre, une console pleine d’écrans et de touches, et juste au-dessus, un grand et large pilier.
Et devant cette console, un pirate, visiblement un gradé. Il était de dos, semblait attendre. Samus fit quelques pas, en le tenant en joue et en activant son viseur infrarouge, qui ne révéla aucun ennemi tapi dans l’ombre. Elle était seule avec ce pirate.
Arrivée à quelques mètres du gradé, celui-ci, penché sur ses écrans, se releva un peu, et se mit à ricaner. Il se retourna et entama le dialogue :
« - Ah ah ! Je ne suis vraiment entouré que d’incapables ! Ils n’ont même pas été fichus de t’arrêter !
- Peut-être parce que je suis rusée...
- … Mmh… Pas tant que ça, en fait ! »
En prononçant ces mots, il appuya sur un bouton qui ferma la porte d’entrée avec un lourd verrou. Elle était prise au piège !
« - Qu’est-ce que cela signifie ? Tu penses pouvoir t’en sortir seul face à moi, alors que toutes tes troupes ont échoué ? lança Samus.
- Non, si j’ai fermé la porte, ce n’est pas parce que j’ai la prétention de te tuer, mais plutôt…
- Mais plutôt… Quoi ?
- … De te révéler la vérité.
- Quelle vérité ? De quoi parles-tu ? dit Samus d’un ton plus agressif ?
- Ah ! Ca t’intrigue, pas vrai ? Tu te demandes de quoi je parle ! Eh bien, la vérité sur tout ce que tu as vu jusque là… Le premier clone de Ridley, les gisements d’afloraltite sur Ghysra, les autres clones, la base dévastée... Tu n’as pas l’impression qu’il y a comme un souci dans toute cette histoire ? Que des éléments ne collent pas entre eux ??
- … Que ?
- La vérité, c’est que tu t’es faite bernée durant tout ce temps ! Nous avions prévu de te mener en bateau depuis le début et nous avons finalement réussi ! Admire plutôt ceci ! »
A ces mots, il activa d’autres boutons sur sa console. Le pilier central fut éclairé par d’énormes projecteurs, et Samus put voir un spectacle sans pareil. Ce pilier n’en était pas un, c’était en réalité un gigantesque réservoir de stase. Et le spécimen qui flottait à l’intérieur n’était pas le fruit d’une expérience quelconque. Non, Samus le reconnaissait, elle le reconnaissait sous toutes les coutures. C’était Ridley, là, dans ce réservoir, à demi-mort.