Note de la fic : Non notée
Entre_deux_mondes_:_la_quete_d__une_vie
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 7
Publié le 19/08/2013 à 01:11:33 par Pseudo supprimé
Passé lointain, la créature sans nom
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J'ai voué ma vie à la recherche d'une chose, que je suis sur le point de trouver, j'en suis sûr. Mais comme à chaque étapes de la vie, une épreuve survient et nous met au défi, pour accroitre notre courage et développer notre force. Cette épreuve, je la réussirai, coûte que coûte, je n'ai pas le choix, j'ai déjà échoué une fois.
Appuyé sur mon arme, je peinais à me relever. En face de moi, une bras squelettique émergea des profondeurs du gouffre et s'accrocha au bord de celui-ci. J'étais toujours à genoux lorsque la créature mit pied à terre. Si je n'en avais jamais rencontré, j'aurais eu du mal à croire en la réel existence d'un tel monstre.
Ses longs bras et jambes squelettiques, ses côtes apparentes, il était difficile pour moi de regarder cette abomination. Ce monstre portait comme unique vêtement, un pagne déchiqueté, dont les lambeaux de tissus qui tombaient sur ses osseuses jambes, parvenaient à cacher ses parties génitales. Les détails les plus choquants étaient son affreuse cicatrice suintante de pus qui lui traversait l'abdomen, ainsi que son visage rond et tatoué doté d'une bouche en son milieu, rien d'autre, pas de nez ni d'yeux ni d'oreilles, juste une bouche. Plus je le regardais, plus cela me donnait la nausée . Il semblait me fixer de ses yeux invisibles, je tremblais toujours et ne parvenais pas à trouver la force pour me relever, mais néanmoins, la peur qu'il m'infligeait de force s'estompait peu à peu.
Je ne sais pas comment, ni par quel moyen, mais ce montre réussissait à insuffler la peur dans nos cœurs. Un peur si forte, si profonde, que la totalité des personnes présentes en souffraient. Moi-même, j'essayais de faire abstraction de ce sentiment qui n'avait rien à faire en moi. Je désirais combattre, pas trembler.
J'étais au milieu des bancs, autour de moi, les villageois tremblaient, hurlaient, pleuraient de peur. La bête était apparue face à nous, sur un des cotés de l'autel. Sa tête sans visage était tournée dans ma direction, comme si elle me fixait avec des yeux qu'elle n'avait pas. Mon poing se serrait de plus en plus, je retrouvais ma force. Par contre, je tremblais toujours autant, plus vraiment par peur, quoique un peu, mais je tremblais surtout d'excitation.
J'empoignais fermement mon épée, et me remis debout, prêt à faire face au passé qui ressurgissait soudainement, sans raison. Je retirais mon arme du sol où elle était plantée, et pointais ma lame en direction de la créature.
C'était comme il y a douze ans. Sauf que cette fois, je ne comptais pas m'échapper lâchement pour rester en vie, non, car si je n'étais pas capable de combattre ceux qu'il m'envoyait, alors ma quête aurait été vaine.
Aucun de nous deux n'avait parlé, de toute façon cela n'aurait servi à rien. Comment s'entendre alors que les autres hurlent de peur ? Impossible.
J'émis un rugissement, et frappai de toute mes forces dans le vide. La créature disparue aussitôt, en laissant une étrange fumée noire en suspension dans l'air.
Le coup de départ était lancé. Étais-je devenu aussi fort que je le pensais ? Je n'en savais rien. La seul chose dont j'étais sûr, c'est que je ne pouvais pas me permettre de mourir.
J'étais si prêt du but.
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J'ai voué ma vie à la recherche d'une chose, que je suis sur le point de trouver, j'en suis sûr. Mais comme à chaque étapes de la vie, une épreuve survient et nous met au défi, pour accroitre notre courage et développer notre force. Cette épreuve, je la réussirai, coûte que coûte, je n'ai pas le choix, j'ai déjà échoué une fois.
Appuyé sur mon arme, je peinais à me relever. En face de moi, une bras squelettique émergea des profondeurs du gouffre et s'accrocha au bord de celui-ci. J'étais toujours à genoux lorsque la créature mit pied à terre. Si je n'en avais jamais rencontré, j'aurais eu du mal à croire en la réel existence d'un tel monstre.
Ses longs bras et jambes squelettiques, ses côtes apparentes, il était difficile pour moi de regarder cette abomination. Ce monstre portait comme unique vêtement, un pagne déchiqueté, dont les lambeaux de tissus qui tombaient sur ses osseuses jambes, parvenaient à cacher ses parties génitales. Les détails les plus choquants étaient son affreuse cicatrice suintante de pus qui lui traversait l'abdomen, ainsi que son visage rond et tatoué doté d'une bouche en son milieu, rien d'autre, pas de nez ni d'yeux ni d'oreilles, juste une bouche. Plus je le regardais, plus cela me donnait la nausée . Il semblait me fixer de ses yeux invisibles, je tremblais toujours et ne parvenais pas à trouver la force pour me relever, mais néanmoins, la peur qu'il m'infligeait de force s'estompait peu à peu.
Je ne sais pas comment, ni par quel moyen, mais ce montre réussissait à insuffler la peur dans nos cœurs. Un peur si forte, si profonde, que la totalité des personnes présentes en souffraient. Moi-même, j'essayais de faire abstraction de ce sentiment qui n'avait rien à faire en moi. Je désirais combattre, pas trembler.
J'étais au milieu des bancs, autour de moi, les villageois tremblaient, hurlaient, pleuraient de peur. La bête était apparue face à nous, sur un des cotés de l'autel. Sa tête sans visage était tournée dans ma direction, comme si elle me fixait avec des yeux qu'elle n'avait pas. Mon poing se serrait de plus en plus, je retrouvais ma force. Par contre, je tremblais toujours autant, plus vraiment par peur, quoique un peu, mais je tremblais surtout d'excitation.
J'empoignais fermement mon épée, et me remis debout, prêt à faire face au passé qui ressurgissait soudainement, sans raison. Je retirais mon arme du sol où elle était plantée, et pointais ma lame en direction de la créature.
C'était comme il y a douze ans. Sauf que cette fois, je ne comptais pas m'échapper lâchement pour rester en vie, non, car si je n'étais pas capable de combattre ceux qu'il m'envoyait, alors ma quête aurait été vaine.
Aucun de nous deux n'avait parlé, de toute façon cela n'aurait servi à rien. Comment s'entendre alors que les autres hurlent de peur ? Impossible.
J'émis un rugissement, et frappai de toute mes forces dans le vide. La créature disparue aussitôt, en laissant une étrange fumée noire en suspension dans l'air.
Le coup de départ était lancé. Étais-je devenu aussi fort que je le pensais ? Je n'en savais rien. La seul chose dont j'étais sûr, c'est que je ne pouvais pas me permettre de mourir.
J'étais si prêt du but.