Note de la fic : Non notée
Entre_deux_mondes_:_la_quete_d__une_vie
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 3
Publié le 19/08/2013 à 01:11:33 par Pseudo supprimé
Chapitre 3
Le légendaire
_____________________
Il est rentré chez ses parents, prétextant qu'il devait se changer. On s'était donné rendez-vous devant chez lui, un peu plus tard, juste avant que la messe ne commence. J'avais le temps qu'il me fallait pour récupérer quelques affaires à l'auberge.
J'ai donc marché à travers le village pour rejoindre cette auberge, qui me servait de foyer depuis une semaine. Je marchais d'un pas lent, très décontracté, le soleil rayonnait au dessus de ma tête, les villageois m'adressaient des signes de bonjour, j'aimais cela, ce n'était pas une vie faite pour moi, mais j'aimais cela.
Quand je suis arrivé à l'auberge, j'ai poussé la porte, puis je suis monté à l'étage, après avoir adressé un petit signe au tenancier. Je suis rentré dans ma chambre et me suis approché du lit, il était temps que je la récupère, je commençais à me sentir nu sans elle. J'ai plongé une main dans la paille de mon lit, j'ai fouillé deux ou trois secondes, le temps de l'attraper, ELLE, mon épée, ma lame, mon titre, ma vie. J'ai retiré lentement ma main de cette paille. J'avais, au bout du poing, ma magnifique arme, rangée dans son fourreau.
Si cela ne vous ennuie pas trop, ou que vous avez du temps à perdre, j'aimerais vous la décrire. Je serrais dans mon poing, celle que beaucoup appelaient « Lame du faucon ». Une fusée d'argent ornée de signes soi-disant gravés par les anciens, d'une longueur n'autorisant que le maniement à une main . Quand j'y pense, cela me fait rire, des anciens, anciens quoi ? Je me le demande encore.
Une tête d'oiseau, elle aussi faite d'argent, servait de garde. Elle se prolongeait par une fine lame en pointe, dotée d'un tranchant unique, toujours du même métal. Cette tête d'oiseau était finement reproduite, mais en plus petite, pour servir de pommeau, qui, ma foi, donnait un bon équilibre à cette épée. D'après moi, le seul inconvénient de cette arme était l'unique côté tranchant de sa lame.
Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je tenais absolument à vous la décrire. Après tout, c'est grâce à elle si je suis aujourd'hui ce que je n'étais pas hier, moi, Arneïs dit « le Faucon », légendaire porteur de la « lame du faucon ».
Je suis désolé, mais j'aime me vanter. J'ai donc repris mon arme et l'ai accrochée à ma ceinture. Comme je l'ai dit bien plus haut, sans elle, je me sens nu comme un vers.
Je suis ressorti de l'auberge et j'ai marché en direction de la maison du petit. J'allais bientôt pouvoir entendre les paroles du prêtre.
hallelujah
Non mais quelle connerie...
Le légendaire
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Il est rentré chez ses parents, prétextant qu'il devait se changer. On s'était donné rendez-vous devant chez lui, un peu plus tard, juste avant que la messe ne commence. J'avais le temps qu'il me fallait pour récupérer quelques affaires à l'auberge.
J'ai donc marché à travers le village pour rejoindre cette auberge, qui me servait de foyer depuis une semaine. Je marchais d'un pas lent, très décontracté, le soleil rayonnait au dessus de ma tête, les villageois m'adressaient des signes de bonjour, j'aimais cela, ce n'était pas une vie faite pour moi, mais j'aimais cela.
Quand je suis arrivé à l'auberge, j'ai poussé la porte, puis je suis monté à l'étage, après avoir adressé un petit signe au tenancier. Je suis rentré dans ma chambre et me suis approché du lit, il était temps que je la récupère, je commençais à me sentir nu sans elle. J'ai plongé une main dans la paille de mon lit, j'ai fouillé deux ou trois secondes, le temps de l'attraper, ELLE, mon épée, ma lame, mon titre, ma vie. J'ai retiré lentement ma main de cette paille. J'avais, au bout du poing, ma magnifique arme, rangée dans son fourreau.
Si cela ne vous ennuie pas trop, ou que vous avez du temps à perdre, j'aimerais vous la décrire. Je serrais dans mon poing, celle que beaucoup appelaient « Lame du faucon ». Une fusée d'argent ornée de signes soi-disant gravés par les anciens, d'une longueur n'autorisant que le maniement à une main . Quand j'y pense, cela me fait rire, des anciens, anciens quoi ? Je me le demande encore.
Une tête d'oiseau, elle aussi faite d'argent, servait de garde. Elle se prolongeait par une fine lame en pointe, dotée d'un tranchant unique, toujours du même métal. Cette tête d'oiseau était finement reproduite, mais en plus petite, pour servir de pommeau, qui, ma foi, donnait un bon équilibre à cette épée. D'après moi, le seul inconvénient de cette arme était l'unique côté tranchant de sa lame.
Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je tenais absolument à vous la décrire. Après tout, c'est grâce à elle si je suis aujourd'hui ce que je n'étais pas hier, moi, Arneïs dit « le Faucon », légendaire porteur de la « lame du faucon ».
Je suis désolé, mais j'aime me vanter. J'ai donc repris mon arme et l'ai accrochée à ma ceinture. Comme je l'ai dit bien plus haut, sans elle, je me sens nu comme un vers.
Je suis ressorti de l'auberge et j'ai marché en direction de la maison du petit. J'allais bientôt pouvoir entendre les paroles du prêtre.
hallelujah
Non mais quelle connerie...