Note de la fic : Non notée
Entre_deux_mondes_:_la_quete_d__une_vie
Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué
Chapitre 5
Publié le 19/08/2013 à 01:11:33 par Pseudo supprimé
Naissance des sentiments, trouble et effroi
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-Mes enfants, merci d'être venus si nombreux.
C'était la première des phrases dites par le prêtre, et il ne s'arrêtait pas là. Il parlait beaucoup trop à mon goût, et le pire, c'est que toutes les personnes présentes buvaient ses paroles. Toutes, sauf moi. J'étais trop occupé à regarder autour de moi pour faire attention à ce qu'il disait, au mieux j'entendais, mais je n'écoutais pas.
Même de l'intérieur, l'édifice paraissait grand. Il y avait de nombreux bancs identiques à celui sur lequel j'étais assis, tous alignés au milieux de l'église, face à l'autel où parlait le prêtre. Sur les cotés étaient plantés d'imposants piliers qui soutenaient l'arc servant de plafond. Celui-ci était totalement dénué de peinture, il gardait les couleurs grisâtres de la pierre, tout comme le reste de l'église. Les seuls touches de couleurs étaient données par les vitraux placés ça et là dans les murs de l'église, et les grands tapis rouges posés sur le sol de pierre.
C'était à peu près tout ce que j'avais eu le temps de remarquer. Après cela, le prêtre a dit une phrase du genre « Je vois qu'en ce jour, notre humble église accueil un personnage de marque ». Sur le coup j'ai fait semblant de ne pas avoir entendu, mais après un ou deux « Allons, levez-vous mon enfant », j'étais bien obligé de faire ce qu'il me demandait et de me poser devant l'autel, face aux autres.
-C'est un honneur que de vous savoir parmi nous sire Arneïs. Quelle est la raison de votre présence dans notre petit village ?
-Je ne peux malheureusement pas répondre à votre question, ce serait bien trop compliqué.
-Toutes mes excuses, je n'aurais pas dû vous poser la question.
-Ce n'est rien...
-D'où venez vous précisément ?
-De l'est, j'explore ce continent depuis un certain temps, ma route m'a menée jusqu'ici.
-Avez-vous quelques anecdotes de voyage à partager avec nous ?
-Beaucoup trop.
-Plaît-il ?
-...
-Sire ?
-...
Comme vous pouvez vous en rendre compte, je n'étais plus vraiment concentré sur ce qu'il me disait. J'entendais lorsqu'il m'appelait « sire », mais je ne répondais pas, j'étais ailleurs. Une émotion grandissante ressurgissait en moi, j'arrivais à sentir la chose qui se tapissait ici. Mais, qu'était-ce ?
Un Malédiction ? Non, certainement pas. Un fantôme? Je ne pense pas. Une âme damnée ? Impossible.
Ce froid, cette sensation de peur et d'excitation, cela ne faisait aucun doute, je venais de me faire piéger comme un nouveau-né.
C'était impossible. Étais-je proche de mon but, ou essayaient-ils de m'empêcher d'atteindre le continent ouest.
J'étais toujours debout devant l'autel en compagnie du prêtre, je tremblais de tous mes membres. Personne ne comprenait ce qui m'arrivait.
Pour la première fois depuis très longtemps, j'avais vraiment peur.
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-Mes enfants, merci d'être venus si nombreux.
C'était la première des phrases dites par le prêtre, et il ne s'arrêtait pas là. Il parlait beaucoup trop à mon goût, et le pire, c'est que toutes les personnes présentes buvaient ses paroles. Toutes, sauf moi. J'étais trop occupé à regarder autour de moi pour faire attention à ce qu'il disait, au mieux j'entendais, mais je n'écoutais pas.
Même de l'intérieur, l'édifice paraissait grand. Il y avait de nombreux bancs identiques à celui sur lequel j'étais assis, tous alignés au milieux de l'église, face à l'autel où parlait le prêtre. Sur les cotés étaient plantés d'imposants piliers qui soutenaient l'arc servant de plafond. Celui-ci était totalement dénué de peinture, il gardait les couleurs grisâtres de la pierre, tout comme le reste de l'église. Les seuls touches de couleurs étaient données par les vitraux placés ça et là dans les murs de l'église, et les grands tapis rouges posés sur le sol de pierre.
C'était à peu près tout ce que j'avais eu le temps de remarquer. Après cela, le prêtre a dit une phrase du genre « Je vois qu'en ce jour, notre humble église accueil un personnage de marque ». Sur le coup j'ai fait semblant de ne pas avoir entendu, mais après un ou deux « Allons, levez-vous mon enfant », j'étais bien obligé de faire ce qu'il me demandait et de me poser devant l'autel, face aux autres.
-C'est un honneur que de vous savoir parmi nous sire Arneïs. Quelle est la raison de votre présence dans notre petit village ?
-Je ne peux malheureusement pas répondre à votre question, ce serait bien trop compliqué.
-Toutes mes excuses, je n'aurais pas dû vous poser la question.
-Ce n'est rien...
-D'où venez vous précisément ?
-De l'est, j'explore ce continent depuis un certain temps, ma route m'a menée jusqu'ici.
-Avez-vous quelques anecdotes de voyage à partager avec nous ?
-Beaucoup trop.
-Plaît-il ?
-...
-Sire ?
-...
Comme vous pouvez vous en rendre compte, je n'étais plus vraiment concentré sur ce qu'il me disait. J'entendais lorsqu'il m'appelait « sire », mais je ne répondais pas, j'étais ailleurs. Une émotion grandissante ressurgissait en moi, j'arrivais à sentir la chose qui se tapissait ici. Mais, qu'était-ce ?
Un Malédiction ? Non, certainement pas. Un fantôme? Je ne pense pas. Une âme damnée ? Impossible.
Ce froid, cette sensation de peur et d'excitation, cela ne faisait aucun doute, je venais de me faire piéger comme un nouveau-né.
C'était impossible. Étais-je proche de mon but, ou essayaient-ils de m'empêcher d'atteindre le continent ouest.
J'étais toujours debout devant l'autel en compagnie du prêtre, je tremblais de tous mes membres. Personne ne comprenait ce qui m'arrivait.
Pour la première fois depuis très longtemps, j'avais vraiment peur.