Note de la fic : Non notée

Moi_Robin,_16_ans._Dans_la_merde.


Par : Pseudo supprimé
Genre : Inconnu
Statut : C'est compliqué



Chapitre 14 : Par la fenêtre.


Publié le 19/08/2013 à 01:11:21 par Pseudo supprimé

Une bombe lacrymo, du sang, des munitions dans un sac, des boyaux, avec un magnifique AK-47 et un desert eagle, puis encore des boyaux et du sang. Une matraque et une odeur de pourri.
"J'ai trouvé des rechanges dans la cabine !" dit Stella.
- Vu le nombres de fringues, on a de quoi tous s'habiller, merci Stella." répondit Antoine.
Fringues d'homme certes, mais fringues quand même, Stella et moi, on allait pas faire nos difficiles, hein. Je pris les bottes et la ceinture du soldat que j'ai nettoyé dans le lavabo de la chambre, elles étaient assez grandes mais plus utiles que des chaussons. La bombe lacrymo à Louis, qui portait les munitions, le desert eagle à Nathan, qui donna l'extincteur à Antoine. Stella avait la matraque, j'avais l'AK-47, je ne savais pas m'en servir, mais j'allais apprendre. Je n'avais pas le choix de toute façon.
- Il faut qu'on essaie de passer par la fenêtre, on est au deuxième étage. Ce sera en bas qu'il va falloir gérer.
C'est alors que j'ai discrètement regardé par la fenêtre, horrifiée, je constata que le portail était ouvert, et que des morts déambulaient à l'éxterieur de l'hopitâl. J'étais dépitée, le monde éxterieur était infecté, lui aussi ? Mes parents, frères et soeurs, ma famille était morte ? Je voulais pleurer, mais les autres le faisaient à ma place lorsqu'ils ont regardé par le fenêtre, Nathan, lui, n'a rien dit, il s'est contenté de regarder la scène. Puis il nous a dit :
"- Je vais allumer la télévision discrètement.. Essayez d'appeller vous parents avec le téléphone de la chambre."
La télé s'allumait, mais on ne captait nul part. Personne ne réussit à joindre sa famille, ça sonnait, mais ça ne répondait pas. Nathan a essayé lui aussi, mais n'a pas réussi non plus à les joindre.
Enfin, on a réussi à capter sur une chaîne d'informations locale, et évidemment, en pleine alerte info. Le reporter disait qu'une crise était apparue dans la ville à cause de la propagation rapide d'un virus, dont la source de propagation était le lycée de la ville. Il donnait diverses conseils, comme rester chez soi en attendant les secours. Certaines zones ont été évacuées et mises sous haute protection. Evidemment, ces zones étaient les quartiers les plus aisés, dont ma famille et moi ne faisions pas partis. Les yeux pleins d'espoirs de mes compagnons montraient que leur situation sociale ne leur donnait plus d'inquiétudes. Tandis que moi, je pensais au sort de ma famille. Malheureusement, nous devrions bientôt penser à notre propre sort.


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