Note de la fic : Non notée
Publié le 19/08/2013 à 01:10:38 par Pseudo supprimé
Il faisait froid aujourd'hui, je sais que nous sommes dans un bel hiver nucléaire mais ce matin était plus frais que les autres. Ou alors c'est dût au fait que je n'ai plus de manteau. C'était toujours le même paysage qui nous entourait, du moins, à quelques détails près. Tout était gris et terne mais, de temps à autre, une affiche rouge sang était poussée par le vent, elle virevoltait dans les airs puis finissait son trajet sur le bitume. Un morceau de papier qui dévoilait un scandale, une histoire de complot, rien d'original.
J'aperçus des silhouettes au loin, c'était deux personnes armées de fusils. J'ai ordonné à mon fils de rester derrière une épave pendant que je m'approchais discrètement des deux bougres. Ils étaient vêtus d'un long imperméable en cuir, sous celui-ci se trouvait un gilet par-balles, sur leurs épaules, il était marqué « R.N.A »,les hommes portaient également un vieux treillis camouflage. L'un des deux portait un masque à gaz et un casque, cela lui donnait un air particulièrement menaçant.
Et j'ai fais une bourde. Je n'ai pas vu les morceaux de verres au sol et j'ai malencontreusement marché dessus. J'ai aussitôt entendu le cliquetis type d'un chargeur qui s'enclenche, puis l'un des hommes se mit à parler.
« - Sortez de votre cachette les mains en l'air et nous ne vous ferons pas de mal, déclara-t-il d'un ton sec. »
J'ai préféré ne pas répondre, les soldats s'approchaient lentement de ma position, fusil à l'épaule et le doigt sur la gâchette. C'est là que mon fils à eu la bonne idée se montrer en pleurant tel un enfant abandonné. Le visage du militaire affichait un sourire, il porte une de ses mains à l'intérieur de son manteau et sortit une tablette de chocolat. Il fit signe au gosse de s'approcher. Le petit me regarda d'un air interrogatif et moi, inquiet comme jamais, je lui faisais non de la tête... Jusqu'à ce que l'autre m'attrape par le col et me relève avec violence. J'ai aussitôt eu le réflexe de lui envoyer un coup en pleine figure... sans succès.
« - Pillard ou habitant de ces terres dévastées ? Demanda mon agresseur.
- Survivants... répondis-je sans conviction.
- Sergent McCrae, 5ième de reco de la République du Nouvel Arizona, et mon équipier, Danila...
- Pour vous servir, ajouta Danila.
- Alistair... répliquai-je. Et mon fils, Sasha.
- Nous avons un campement à l'ouest, commença le sergent. On a de quoi vous nourrir et...
- Nous marchons vers l'est justement, le coupai-je.
- Venez donc avec nous. »
Deux compagnons armés, le seigneur venait de me sourire. Notre périple était devenu plus agréable, nous avions retrouvé de l'espoir. Espoir bercé par les récits de Danila à propos de l'ouest, une ville quasi-intacte, de l'eau potable et même des champs. Bon dieu, ça doit être magnifique. Mais... C'était loin. Très loin.
Nous ne tardâmes pas à monter un campement provisoire, à l'écart de la route. J'ai même pu avoir une tente pour mon fils et moi.
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Si vous êtes jeune et sexuellement inactif, merci de quitter cette page maintenant.
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Une tente...
Les derniers instants que j'ai passé avec ma femme étaient dans une tente...
Je me souviens de son corps nu, de ses seins doux et fermes à la fois, de sa chevelure brune et de ses yeux bleus... Nous étions ensembles, je la tenais dans mes bras et on se dévorait du regard. Elle me souriait, un sourire coquin, celui qu'on aborde lorsqu'on est excité. Elle m'a embrassé puis elle a déporté ses lèvres, d'abord dans mon cou, puis sur mon torse, passant par le nombril pour atteindre mon sexe... Elle savait s'y prendre, oh oui.
Je me revois derrière-elle, les mains sur ses hanches tandis que je m'activais en elle, chacun de ses gémissements m'excitaient, ce qui provoquait une accélération du rythme. Puis nous avions changé de position... J'étais allongé sur le dos, elle prit place au dessus de moi et s'inséra mon pénis, s'en suivit d'une bonne demi-heure de va-et-vient rapide, ses seins qui balançaient en rythme.. Elle fermait les yeux et se mordillait la lèvre inférieure, elle me murmurait des " je t'aime "...
Puis il y eut de moment fatidique, j'étais proche de l'éjaculation et, sur son ultime requête, le précieux liquide recouvrit sa superbe poitrine. J'étais aux anges, elle aussi d'ailleurs. Elle finit par s'essuyer avec une serviette avant que je la prenne de nouveau dans mes bras. Et on s'embrassa, un baiser fougueux, langoureux et passionné... Nous nous aimions, tout simplement.
Jamais je n'aurais pensé qu'elle se sacrifierait pour moi, le geste d'amour final, le plus beau sans doute : Le sacrifice. Je m'en souviens aussi. Misha était encore très jeune et a malheureusement oublié.
Nous étions poursuivis par une horde de nos semblables, des hommes abrutis par la faim et quasi-sauvages, c'était effrayant. Nous traversions une sorte de forêt lorsqu'elle s'est laissée mourir, nous avions trouvé refuge dans un chalet miteux, ils frappaient à la porte et aux fenêtres, ils ne faisaient que râler et réclamer de la nourriture, de la viande fraîche.
Il fallait que l'un d'entre-nous sorte et attire l'attention de la meute afin que les autres puissent partir. Bien entendu, je me suis proposé, mais elle n'était pas du même avis. Elle a été plutôt convaincante, elle disait que le petit aurait plus besoin d'une figure paternelle et protectrice que d'une mère fragile... Elle est donc approchée de la sortie, les larmes aux yeux, ma femme nous accorda un dernier regard puis franchit le seuil de la porte... Puis plus rien. Juste des cris et des grognements qui s'éloignaient...
J'aperçus des silhouettes au loin, c'était deux personnes armées de fusils. J'ai ordonné à mon fils de rester derrière une épave pendant que je m'approchais discrètement des deux bougres. Ils étaient vêtus d'un long imperméable en cuir, sous celui-ci se trouvait un gilet par-balles, sur leurs épaules, il était marqué « R.N.A »,les hommes portaient également un vieux treillis camouflage. L'un des deux portait un masque à gaz et un casque, cela lui donnait un air particulièrement menaçant.
Et j'ai fais une bourde. Je n'ai pas vu les morceaux de verres au sol et j'ai malencontreusement marché dessus. J'ai aussitôt entendu le cliquetis type d'un chargeur qui s'enclenche, puis l'un des hommes se mit à parler.
« - Sortez de votre cachette les mains en l'air et nous ne vous ferons pas de mal, déclara-t-il d'un ton sec. »
J'ai préféré ne pas répondre, les soldats s'approchaient lentement de ma position, fusil à l'épaule et le doigt sur la gâchette. C'est là que mon fils à eu la bonne idée se montrer en pleurant tel un enfant abandonné. Le visage du militaire affichait un sourire, il porte une de ses mains à l'intérieur de son manteau et sortit une tablette de chocolat. Il fit signe au gosse de s'approcher. Le petit me regarda d'un air interrogatif et moi, inquiet comme jamais, je lui faisais non de la tête... Jusqu'à ce que l'autre m'attrape par le col et me relève avec violence. J'ai aussitôt eu le réflexe de lui envoyer un coup en pleine figure... sans succès.
« - Pillard ou habitant de ces terres dévastées ? Demanda mon agresseur.
- Survivants... répondis-je sans conviction.
- Sergent McCrae, 5ième de reco de la République du Nouvel Arizona, et mon équipier, Danila...
- Pour vous servir, ajouta Danila.
- Alistair... répliquai-je. Et mon fils, Sasha.
- Nous avons un campement à l'ouest, commença le sergent. On a de quoi vous nourrir et...
- Nous marchons vers l'est justement, le coupai-je.
- Venez donc avec nous. »
Deux compagnons armés, le seigneur venait de me sourire. Notre périple était devenu plus agréable, nous avions retrouvé de l'espoir. Espoir bercé par les récits de Danila à propos de l'ouest, une ville quasi-intacte, de l'eau potable et même des champs. Bon dieu, ça doit être magnifique. Mais... C'était loin. Très loin.
Nous ne tardâmes pas à monter un campement provisoire, à l'écart de la route. J'ai même pu avoir une tente pour mon fils et moi.
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Si vous êtes jeune et sexuellement inactif, merci de quitter cette page maintenant.
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Une tente...
Les derniers instants que j'ai passé avec ma femme étaient dans une tente...
Je me souviens de son corps nu, de ses seins doux et fermes à la fois, de sa chevelure brune et de ses yeux bleus... Nous étions ensembles, je la tenais dans mes bras et on se dévorait du regard. Elle me souriait, un sourire coquin, celui qu'on aborde lorsqu'on est excité. Elle m'a embrassé puis elle a déporté ses lèvres, d'abord dans mon cou, puis sur mon torse, passant par le nombril pour atteindre mon sexe... Elle savait s'y prendre, oh oui.
Je me revois derrière-elle, les mains sur ses hanches tandis que je m'activais en elle, chacun de ses gémissements m'excitaient, ce qui provoquait une accélération du rythme. Puis nous avions changé de position... J'étais allongé sur le dos, elle prit place au dessus de moi et s'inséra mon pénis, s'en suivit d'une bonne demi-heure de va-et-vient rapide, ses seins qui balançaient en rythme.. Elle fermait les yeux et se mordillait la lèvre inférieure, elle me murmurait des " je t'aime "...
Puis il y eut de moment fatidique, j'étais proche de l'éjaculation et, sur son ultime requête, le précieux liquide recouvrit sa superbe poitrine. J'étais aux anges, elle aussi d'ailleurs. Elle finit par s'essuyer avec une serviette avant que je la prenne de nouveau dans mes bras. Et on s'embrassa, un baiser fougueux, langoureux et passionné... Nous nous aimions, tout simplement.
Jamais je n'aurais pensé qu'elle se sacrifierait pour moi, le geste d'amour final, le plus beau sans doute : Le sacrifice. Je m'en souviens aussi. Misha était encore très jeune et a malheureusement oublié.
Nous étions poursuivis par une horde de nos semblables, des hommes abrutis par la faim et quasi-sauvages, c'était effrayant. Nous traversions une sorte de forêt lorsqu'elle s'est laissée mourir, nous avions trouvé refuge dans un chalet miteux, ils frappaient à la porte et aux fenêtres, ils ne faisaient que râler et réclamer de la nourriture, de la viande fraîche.
Il fallait que l'un d'entre-nous sorte et attire l'attention de la meute afin que les autres puissent partir. Bien entendu, je me suis proposé, mais elle n'était pas du même avis. Elle a été plutôt convaincante, elle disait que le petit aurait plus besoin d'une figure paternelle et protectrice que d'une mère fragile... Elle est donc approchée de la sortie, les larmes aux yeux, ma femme nous accorda un dernier regard puis franchit le seuil de la porte... Puis plus rien. Juste des cris et des grognements qui s'éloignaient...