Note de la fic :
Publié le 16/04/2013 à 21:49:35 par Redfl0
La pluie
Elle est fascinante, cette pluie qui n’est bleue.
Depuis le toit gris, elle sort et se divise
En plusieurs myriades de gouttes qui te frisent.
Oui. Cadeau ou calamité venant des cieux.
Toute l’eau frappe la vitre avec virulence.
La vitre du bus qui avance lentement.
Et je les regarde, animées par le vent,
Ces gouttes qui m’assaillent avec folle cadence.
Sans le verre éphémère qui me protègent d’elles,
Je serai imprégné de leurs frêles baisers.
Vivant dehors, mort dedans, contact glacé :
Ces gouttes sont comme ma mort spirituelle !
Je suis maintenant sous le grand ciel des nuages.
La pluie tombe toujours et glisse sur mon être,
Indifférente aux maux que j’éprouve, sinistres.
Telle celle qui me tourna comme une page.
Cette pluie rampe sur ma peau ô combien lisse.
On peut la comparer aussi à du poison…
Ne tenant aucunement compte des saisons…
Comme le serpent qui, sur vous, ondule et glisse.
Et la goutte laisse derrière elle son eau
Qui s’insinue et, tel un poison, il vous ronge.
Il est trop tard pour moi. Je le sens qui me longe.
Son essence est pure ? Mais je la sens à grands trots !
Vous dîtes « ce n’est que de l’eau ». Que je suis fou ?
Pourtant je la sens ! Je la sens ! Foutue pluie !
Vous ne le voyez pas, mais mon corps est de suie.
C’est par ce temps qu’à défaut d’un cœur j’eus un trou !
Elle est fascinante, cette pluie qui n’est bleue.
Depuis le toit gris, elle sort et se divise
En plusieurs myriades de gouttes qui te frisent.
Oui. Cadeau ou calamité venant des cieux.
Toute l’eau frappe la vitre avec virulence.
La vitre du bus qui avance lentement.
Et je les regarde, animées par le vent,
Ces gouttes qui m’assaillent avec folle cadence.
Sans le verre éphémère qui me protègent d’elles,
Je serai imprégné de leurs frêles baisers.
Vivant dehors, mort dedans, contact glacé :
Ces gouttes sont comme ma mort spirituelle !
Je suis maintenant sous le grand ciel des nuages.
La pluie tombe toujours et glisse sur mon être,
Indifférente aux maux que j’éprouve, sinistres.
Telle celle qui me tourna comme une page.
Cette pluie rampe sur ma peau ô combien lisse.
On peut la comparer aussi à du poison…
Ne tenant aucunement compte des saisons…
Comme le serpent qui, sur vous, ondule et glisse.
Et la goutte laisse derrière elle son eau
Qui s’insinue et, tel un poison, il vous ronge.
Il est trop tard pour moi. Je le sens qui me longe.
Son essence est pure ? Mais je la sens à grands trots !
Vous dîtes « ce n’est que de l’eau ». Que je suis fou ?
Pourtant je la sens ! Je la sens ! Foutue pluie !
Vous ne le voyez pas, mais mon corps est de suie.
C’est par ce temps qu’à défaut d’un cœur j’eus un trou !