On est le vendredi juste avant les vacances, et il commence à faire super froid. Mais genre vraiment. Le thermomètre extérieur ne monte pas au-dessus de -5.

Je suis à la maison, j'ai fini les cours super tôt.
Et je ne suis même pas tout seul, ma belle Yun traîne avec moi. Il est 14h, et on est affalés sur le canapé devant Halo 3. Les coréens ont vraiment un truc pour les jeux vidéos, et je suis pas mauvais perdant.

-J'ai gagné ! S'exclame-t-elle en riant.
Ah, son rire... Elle se laisse tomber sur moi, et j'écarte ses cheveux magnifiques pour me noyer dans son regard fantastique. Ses yeux sont vraiment hallucinants, avec leur teinte si claire... Il y a des nuances de gris, de vert, et aussi de l'orange. Même après notre première fois, je veux dire, quand on a vraiment fait le premier pas, il m'a fallu du temps pour supporter cette beauté. Pour la regarder sans ciller, pour soutenir son aura. Pour ne pas succomber à chacun de ses sourires. Il m'arrive souvent, comme à l'instant présent, de réaliser subitement qu'elle est à moi, sans aucune connotation sexiste. Je m'émerveille à la pensée de pouvoir toucher son corps n'importe quand, en étant sûr qu'elle ressent un plaisir sincère. Je pourrais la déshabiller et l'accompagner au paradis en ce moment même. Elle qui ne m'a jamais dit non, qui est tellement présente dans ma vie qu'il me semble que ça a toujours été.

-Je t'aime, me souffle-t-elle, me dévorant des yeux.
Ça me heurte de plein fouet, je sens mes membres fourmiller, mon cœur se serrer, et je me rends compte que c'est la première fois qu'elle me dit ça. Elle n'a pas perdu son sourire, elle n'a pas eu d'hésitation, elle n'a pas rougi. Elle qui fait toujours simple, qui va droit au but sans fioriture. Nos visages sont à quelques centimètres l'un de l'autre, et elle se mordille la lèvre inférieure, toujours sans quitter mon regard. Je me penche et l'embrasse tendrement, et je sens une petite main sur ma nuque, comme pour m'interdire de m'éloigner. Je m'allonge près de son corps fin, et elle rabat ses jambes sous les miennes. Mes lèvres parcourent son cou, mes mains remontent de ses cuisses sur ses hanches, que je caresse à travers sa petite robe.
-Je t'aime aussi ma puce, je lui souffle à l'oreille.
Radieuse, elle colle un peu plus son dos contre moi, et croise ses doigts dans les miens.


Une clé tourne dans la serrure, et comme à chaque fois, un sentiment de bonheur non contenu m'envahit. Juste à sa façon d'ouvrir la porte, je devine que c'est Ana. Elle referme, et je perçois sa respiration soulagée. Ses cours sont finis, et elle est au chaud avec ses amoureux. Je l'entends ôter ses bottes avant de venir nous trouver.

-C'est les vacances ! Lâche-t-elle, en soupirant.
Elle est incroyable, toujours à moitié nue, quel que soit le temps. Un mini short en jean et un débardeur bien serré. Pas de collants, pas de manteau. En plus il doit neiger dehors, à en juger ses cheveux et ses épaules humides. Elle est vraiment ultra sexy.

-Tu es folle, tu vas mourir de froid ! Lance Yun en la grondant gentiment.
Une mèche rebelle rabattue d'un geste, et un petit sourire moqueur.
-J'ai froid nulle part, réplique-t-elle, en s'approchant.
Elle grimpe à genoux sur le canapé, et pose ses mains sur les jambes de Yun. Puis elle mime un air coquin, et ajoute :
-Ou peut-être, j'ai froid à un endroit.
Et elle se penche en avant et avance en se cambrant exagérément, avec un regard de braise.

Courage, qui n'a pas compris la blague, se lève et balance très sérieusement : « Je suis médecin, laissez passer ! »
Ma russe progresse vers nous à quatre pattes, et je vois ses belles fesses derrière elle, et son décolleté laisse apparaître sa poitrine généreuse. Une bretelle a glissé sur son bras nu, et elle renforce son jeu d'actrice en se léchant les lèvres. Puis elle éclate de rire, et se laisse tomber sur nous. Elle enfouit son visage et ses cheveux mouillés entre Yun et moi, on proteste, on rit aussi, on l'embrasse.

Mais je crois qu'elle a commis l'irréparable, parce que mes mains et celles de Yun s'aventurent un peu n'importe où.
En même temps elle s'attendait à quoi ? Je suis déjà un obsédé, alors si elle m'allume comme ça...
Mes doigts passent sous son débardeur, caressent sa peau fraîche, et cherchent à le lui retirer. Elle se laisse faire, amusée, et Yun lèche déjà son ventre en tirant presque désespérément sur son short.

Ana ne nous aide pas, son sourire moqueur plaqué sur les lèvres. On se bat avec ses vêtements comme des affamés, et elle se retrouve en soutien-gorge/string. Je masse ses seins, et Yun essaie d'atteindre l'agrafe derrière elle. Mais la russe résiste, et ma coréenne, surprise, lui demande :
-Tu ne veux pas ?

L'allumeuse éclate de rire.
-Oh si, ça fait depuis le matin, j'ai envie. Mais je vais vous faire attendre un peu, c'est encore mieux.
Puis elle se libère et caresse son corps devant nous, assise sur ses jambes. Elle est tellement bonne.
Elle se penche, et Courage s'étrangle en voyant la ficelle de son string entre ses fesses parfaites.
Yun tremble d'envie, et c'est avec un grand sourire qu'elle lâche :
-Bitch...

Ana rit, et vient l'embrasser, avant de recommencer son manège. Ses innombrables tatouages me font de l'œil, son petit string rose me fait d' œil, ses cuisses de rêve me font de l'œil, le piercing sur sa langue me fait de l'œil. Mais je n'ai pas vraiment le loisir de la contempler, parce que Yun essaie d'extraire Courage de sa prison. Je l'aide, et pendant qu'elle le lèche, je tire doucement sur sa robe. La petite coquine n'a ni culotte, ni soutien-gorge.

Popole se durcit dans sa bouche, et elle s'active. Je caresse ses cuisses déjà mouillées, et elle a l'air d'apprécier. Devant nous, Ana se tortille, comme si elle était victime de sa propre lubie. Je vois un air d'impatience dans ses yeux bleus. Je passe une main dans les cheveux de ma coréenne, l'encourage, la guide. Puis elle se redresse, retire sa robe d'un geste, et grimpe à califourchon sur moi, face à la belle blonde. Je trace une ligne sur ses hanches, descends sur ses fesses rebondies, tandis qu'elle s'assied sur un Courage tout content.

Je le vois s'enfoncer sans difficulté dans sa chair, et Yun soupire d'aise. Puis elle commence à s'agiter en massant sa poitrine, et j'imagine le regard qu'elle doit lancer à Ana, car celle-ci s'avance vers nous, les jambes largement écartées. Elle tire un peu sur son string, dévoilant son intimité fraîche et si tentante.

Sans retirer Courage d'entre ses cuisses, ma coréenne se penche en avant pour lécher sa compagne. Je la maintiens en tenant fermement ses hanches, et commence à remuer en elle pour la faire jouir.
Nos gémissements silencieux commencent à prendre de l'ampleur, et Yun se lève finalement pour se coucher sur Ana. Je me redresse, et elle me laisse la place pour toucher la belle russe. J'entends leurs baisers, alors que je saisis les jambes magnifiques de ma blonde pour m'inviter en elle. Son soutien-gorge chute sur le tapis, et Yun lui chuchote d'un ton aguicheur :
-T'es une vilaine fille. Tu nous fais attendre. Tu sais qu'on aime pas...

Elle passe ses mains autour du cou d'Ana comme pour l'étrangler, alors que j'entame mes va-et-vient.
La vision est juste abusée.

J'ai une blonde magnifique les jambes largement écartées pour moi, et sur elle, ma superbe brune aux fesses de rêves qui lèche ses seins déjà durs. J'amplifie le mouvement, sans trop accélérer. Ma russe s'abandonne à nos caresses, à la langue de Yun, à Courage. Je crois qu'elle n'a jamais été aussi calme dans l'amour, elle qui d'habitude me hurle d'aller plus vite, elle qui siffle entre ses dents de la prendre brutalement, elle qui me supplie de déverser ma semence au fond de sa gorge. Là, elle gémit tranquillement, d'une voix que je ne lui connais pas, presque paralysée dans un orgasme infini. Les yeux dans le vague, un sourire rêveur sur les lèvres, elle est immobile, passive, et accuse nos actes sur son corps par de discrets soupirs de plaisir. Courage s'agite doucement en elle et produit de doux bruits humides ponctuées par ses gémissements silencieux. Ses jambes sont ma propriété, tantôt je les lève, tantôt je les colle sur mes épaules. Elle nous a donné son corps. Elle offre son cou à la bouche de Yun, sa poitrine à la langue de ma brune. Après de longues minutes, je sens que je vais craquer. Ma respiration s'accélère, et sans même redresser la tête, elle croise mon regard et tire sa langue au maximum vers moi, agitant son piercing humide. Je me retire délicatement, alors que Yun se laisse tomber sur le tapis. Elle arrange les cheveux d'Ana, caresse son visage, alors que fébrile, je grimpe sur elle. Ma russe reste immobile, la bouche toujours ouverte pour m'accueillir. Elle referme ses lèvres sur l'extrémité de Courage, et je sens la petite bille de métal le parcourir doucement. Je l'agite, et Yun soupire avec elle, sans cesser de caresser ses magnifiques cheveux presque immaculés. Leurs yeux sont grands ouverts et me dévorent, et mon bas ventre me fait défaut, parcouru d'un puissant spasme. Le premier jet doit être abondant, car si aucune goutte ne perle aux lèvres de ma compagne, elle est forcée d'avaler immédiatement. Je vois ses sourcils se froncer imperceptiblement, sa gorge se serrer, sa pomme d'Adam se soulever et se rabaisser au rythme des contractions de Courage. Pantelant, en nage, je le retire, et elle me sourit.

-Ouah, dit-elle, apparemment surprise par la quantité.
-Voilà ce qui t'arrive quand tu m'excites trop, je réponds, comme pour la gronder.
-Je le ferai plus souvent alors ! Lance-t-elle en riant.
Yun fait mine de reprendre sa gorge entre ses mains, et l'embrasse langoureusement.


Cécilia arrive vers 19h, fatiguée et soulagée d'être en vacances. Elle vient me trouver devant la télé, une expression grave sur le visage. Très sérieusement, elle remonte ses lunettes de suceuse ( ) sur son nez, et je suis alerte, à l'écoute. Elle me dit calmement qu'elle aimerait avoir ses genoux au niveau de mes oreilles, mes mains sur ses hanches, et mon sexe bien au fond d'elle. Et comme si elle avait oublié un détail important, elle ajoute sans perdre son sérieux que ses lunettes ont besoin d'un petit coup de nettoyage. Puis elle sourit, et tombe dans mes bras.

Les vacances vont être... cools.