Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

L'Illusion Ephémère


Par : [Dawell]
Genre : Sentimental, No-Fake
Statut : C'est compliqué



Chapitre 5


Publié le 09/10/2012 à 20:36:28 par [Dawell]

[Salut à toutes et à tous, pour la lecture de ce chapitre je conseil l'écoute de cette musique, libre à vous de l'écouter ou pas, mais dans un souci d'immersion je préfère vous partager ceci, étant donné que ce sont les musiques qui ont caractérisées cette période de ma vie. Bonne lecture à toutes et à tous. –Dawell-]

http://www.deezer.com/track/2426862


J'étais en pleine attente toute la journée. Je savais qu'elle finissait le travail à 18h00, et que nous devions aller voir le film « Une Nuit à Paris » une comédie de Woody Allen, mais entre le temps où elle finit de travailler et celui ou le film commence y avait au moins deux bonnes heures.

Vous me direz que ce n'est pas dramatique, mais j'ai toujours aimé planifier les choses, les sorties pour que tout soit niquel à chaque fois. Par exemple, quand mes potes sont en retard, je rage vraiment, et le pire c'est qu'ils le savent pertinemment. De même, quand on sort, et qu'on fout rien, qu'on traine comme des vieux wesh à rien foutre. Sérieusement ça sert à quoi de sortir dans ces cas-là ?! Autant se faire une bonne partie de Super Smash Bros Melee entre amis ...

Mais bon, j'allai pas faire mon chieur avec elle alors que nous nous connaissons peu, on verra sur le tas m'étais-je dis.

Comme à mon habitude, je suis descendu en bus en centre-ville avec une légère avance sur l'heure prévu, comme ça je pouvais voir mes autres collègues et papoter un peu. Cassandra était là aussi, elle me lançait des sourires depuis son bureau ou elle renseignait des clients.
Lorsqu'ils s'en allèrent, elle décida de se changer dans la vestiaire et demanda aux autres si elle pouvait partir un peu plus tôt. Vu qu'ils étaient au moins 6 à travailler, elle put partir en avance.

-Viens, me dit-elle, je me change vite fait et on bouge d'ici.
-Euh, mais si tu te changes je vais pas venir non plus, répondis-je perplexe.
-Oui, t'as raison, attend moi dehors.
Mince, s'il faut j'avais loupé un truc, j'ai trop voulu faire le mec gentil, et propre sur lui, s'il faut c'est pas ce qu'elle aime … J'avais l'impression de faire conneries, sur conneries avec elle. Lorsqu'elle eut fini de se changer, nous nous sommes dirigés vers le square à musique de la ville. Elle me parla de sa journée, de sa rencontre avec des fous, ce qui arrive souvent dans ce boulot. J'ai d'ailleurs eu affaire à de curieux spécimen comme un homme qui ne pouvait s’empêcher de baver sur les brochures, ou encore un autre qui demandait les mêmes brochures tous les jours ... (garanti no-fake, sérieux.)
Elle me fit part de l'arrivée de deux nouvelles stagiaire avec qui elle à sympathisé dans la journée, puis elle me demanda :

- T'as regardé les horaires pour le film ?
- Oui c'est vers 19h30 un truc comme ça, tu veux peut être bougé en attendant ? Manger un truc ? Boire un truc ?
- Mais non, on est bien là, je vois pas pourquoi on ne pourrait pas rester ici et parler n'est-ce pas ?

Et là elle me fit l'un de ses plus beaux sourire, je savais pas quoi dire, elle continuait de me regarder et elle replia ses jambes contre moi. Je me demandais ce que ça voulait dire, si elle voulait quelque chose en retour, et non, on ne s'est presque pas échangé un mot à ce moment-là elle a juste replié ses jambes sur le banc et les a collé à moi. Et comme si cela ne suffisait pas, elle posa sa tête contre moi. Je me sentais bien, j'étais heureux, mais en même temps perplexe de la situation.

Soudainement, des clochards arrivèrent dans notre direction, ' ça fait complétement téléphoné dit comme ça ... Mais bon !) l’un d'entre eux croisa mon regard et se mit à me sourire à pleine dents. Un spectacle charmant. Ils étaient trois, et le plus bourré alla s'asseoir juste à côté de Cassandra.

- hé mon gars, t'as des bancs libre un peu partout autour, tu vois pas que tu déranges ? Lui ai-je dit, dans un élan d'énervement. Le soulard se contenta de regarder dans un ma direction sans expression et il poussa un long râle, comme un grognement. Cassandra qui était quelque peu apeuré, se leva et me demanda de la suivre.

C'est quand même dingue quoi, fallait que ce soit à ce moment précis qu'une bande de clodo viennent bousiller ce moment ... D'ailleurs, aucun de nous n'en fit pars, comme si ce qu'elle m'avait fait n'avait jamais existé. Elle en profita pour se griller une clope, et nous avons flâné dans la ville, jusqu'à ce que j'aperçoive quelqu’un :
-Oh, Jeremy !
-Adrien, qu'est-ce que tu fais là mon vieux ?
-Ben je vais voir un film avec Cassandra, lui annonçais-je bien que Cassandra resta de l'autre côté de la route, comme si elle ne voulait pas voir mon ami.
-D'accord, ben tu me la présenteras dans les formes j'espère.
- Oui t'inquiète pas il nous est arrivé un truc de fou avec des clodos … Mais je t'expliquerais.
- Ok, Adrien passe une bonne soirée.

Et il s'en alla en direction du tabac pas loin d'où nous nous trouvions. Cassandra me demanda si c'était le gars avec qui je faisais mon BTS :

- Oui, c'est lui Jeremy, le gars super sympa, super geek.
-Oui il a bien la tête, mais c'était bizarre de vous voir discuter tu fais une taille de plus que lui, on a l'impression que vous sortez d'un buddy-movie.
-Ha-ha très drôle, et avec toi j'ai l'air de quoi hein ?
- Salaud ! me lança-t-elle avec un regard inquisiteur, tout en me pinçant le bras.

Arrivé au cinéma on alla s'asseoir aux places les plus hautes sur les rangs de côté. Moi, j'aime pas trop ça, le film, il se doit d'être apprécié dans les meilleurs conditions. Je fais un peu mon Sheldon Cooper pour ça, mais une séance cinéma c'est sacré !

Elle ne me parla presque pas dans la salle, elle se contentait juste de refaire la même chose qu'elle faisait sur le banc, elle posa sa tête contre la mienne. J'essayais d'apprécier ce moment, même si un tas de questions venait à se poser. Le film avait commencé mais je ne cherchais pas à suivre l'histoire, je me demandais si c'était une ouverture, si elle voulait quelque chose, si elle attendait quelque chose de moi. Je ne voulais pas non plus de quelque chose qui fasse cliché, mais mes amis … Même si cet instant le parait, il n'en est rien parce que c'est votre moment, en l'occurrence le miens à ce moment-là.

Peu de temps après que le film ai commencé, Cassandra retira sa tête, et me regarda droit dans les yeux. Je me suis alors approché et nous nous sommes embrassé langoureusement. C'était tellement beau et passionné, qu'elle ne voulait plus s'arrêter. J'avais l'impression d'avoir perdu quelque chose que j'avais oubliée depuis longtemps, quelque peu maladroit, nos baisers étaient sincères. A ce moment il n'y a rien d'autre qui compte, et quoi qu'on puisse dire, qu'ils sont bien fades les baisers qui suivent le premier, celui où tu es hésitant, celui où tu doutes, et finalement tu te lance, et tu vis un moment éphémère.

Elle finit par me dire :
-Adrien, je suis vraiment bien avec toi. Avant de poser à nouveau sa tête contre moi.
- Moi aussi Cassandra, moi aussi je suis bien avec toi.


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