Note de la fic :
24 heures avant de mourir
Par : Kom_T_Tristounet
Genre : Réaliste, Sentimental
Statut : Terminée
Chapitre 44
Publié le 03/10/2012 à 20:20:24 par Kom_T_Tristounet
2h32
"VIENS, VIENS, C'EST BON ÇA DÉMARRE YOUHOU !"
Jean ne comprit pas exactement tout ce que disait son frère, mais il entendit distinctement le bruit du moteur à travers les hurlements de l'alarme. Il jeta un dernier coup d'oeil dans la rue. Elle était vide. Jean était presque déçu, une course poursuite avec les flics, ça l'aurait bien amusé. Surtout d'imaginer son frère se faire serrer et retirer le permis... Son frère arriva justement à sa hauteur en voiture, la fenêtre baissé, le coude posé sur la portière, un cure dent dans la bouche, les rayban sur le nez.
"Tu montes bayby ?
_J'entends rien avec l'alarme !
_GROUILLE TON CUL DE MONTER LES POULETS VONT RAPPLIQUER !"
A peine JT eut mis un pied dans la voiture que Ryan démarra en trombe, il semblait vraiment heureux lui, il arrêtait pas de répéter qu'il réalisait un rêve, qu'il était un pur bogoss... Visiblement, c'était la première fois qu'il volait une voiture, et vu le personnage, ça tenait du miracle qu'il ait réussi à démarrer la caisse. Jean lui, ne partageait pas l'enthousiasme de son frangin, il avait froid, et aurait bien aimé remonté la fenêtre, sauf que son frangin avait explosé la sienne pour entrer.
"Je t'avais dis qu'on se marrerait !"
Jean s'apprêtait à lui sortir une nouvelle remarque cinglante pour lui signifier qu'il ne se marrait pas des masses, même si il comprenait que rouler à 80 dans les rues de sa ville en pleine nuit sans feu dans une voiture volée, le tout en étant recherché par la police avait quelque chose d'excitant... Telle une tragédie grecque, ce qui devait arrivé arriva et la fatalité frappa les deux frères. Après avoir déboulé à toute allure dans un carrefour, ils obligèrent une voiture de police à piler sévèrement devant eux. Aussitôt, la poursuite s'engagea. Alors que l'alarme avait finit par s'éteindre, voilà que les sirènes prenaient le relais, déchirèrent la nuit de leurs hurlements sonors. Une fuite, une fuite en avant, voilà ce que c'était, ni plus , ni moins. Allait-t il mourir dans un accident de voiture avec son imbécile de frère ? ça ferait sûrement plaisir au fameux pompiers par qui tout est arrivé de le retrouver en morceaux dans la carcasse fumante de ce bolide que son frère conduisait comme si il était dans un jeu.
D'ailleurs, ça devait sûrement être un jeu pour lui. Ryan avait tout comme Jean Théopolde encaissé de nombreuses années, mais le jour où il s'était lâché, il l'avait fait à 200%. Il avait l'impression d'être passé à côté de sa jeunesse, son adolescence, et il rattrapait le temps perdu, de la manière la plus extrême qui soit. Jean se dit que mourir tel qu'il était ne devait pas être une si mauvais chose, au moins, il ne finirait pas comme son frère.
Pas de chance, il était tombé dans la mauvaise famille, celle où les frangins volent les voitures sur un parking la nuit, ou baisent bruyamment dans la chambre d'à côté, celle où les parents t'ignorent puis t'empoisonnent. Une vraie roulette russe.
A l'instar des films, les jeux ont une fin, et celui de Ryan se termina lorsque la réalité rattrapa la fiction. La police ne se semait pas aussi facilement qu'il l'avait prévu. Il n'y avait pas d'étoile, pas de flèche rouge. Bien sûr, il ne fallait pas oublier non plus le verglas et la neige, qui rendait la conduite d'autant plus dangereuse et plus risquée. Jean avait peur, peur pour sa vie, et, il devait bien l'admettre, peur pour son imbécile de frère.
Il avait presque honte de l'admettre, pourtant il ressentait une sorte d'inquiétude pour lui. Ou bien était-ce de la pitié ? Nul ne sait. Ce dont il pouvait être sûr en tout cas, c'est que ça n'était pas réciproque, quel que soit ses sentiments. Car son frère ne voyait plus Jean, il ne voyait que la route, faiblement éclairée par des lampadaires en mauvais état, que chaque maires promettait de réparer si l'on votait pour lui. Son frère était crispé sur le volant, pourtant, il ne se dégageait ni angoisse ni inquiétude de lui. . Était-ce parce qu'il était fou ? Ou bien parce qu'il savait ce qu'il faisait ? La encore, impossible à dire. La seule chose que l'on pouvait constater, c'est qu'il prenait son pied comme jamais.
JT se cala sur son siège, il n'osait pas regarder derrière pour voir les flics se rapprocher. Pourquoi lui avoir demandé de faire le guet, si après il n'avait pris aucune précaution ? Pourquoi l'avoir emmené ? A ces questions, le frère se contenta de répondre que parfois, ça ne sert à rien de se poser tant de questions, parce que de toute façon, la réponse ne nous satisferait pas, si toutefois il y a une réponse au bout.
Un petit côté JCVD, ça cadrait bien avec le profil de son frère...
"Bon écoute moi bien, va falloir que tu sautes !
_Que...Je saute ?
_Ouais tkt, ça fait deux fois je fais le tour du paté de maison, au tournant là, y a plein de neige, je ralentirais et tu te jetteras dedans okay ?
_Mais... T'es complètement con ?
_Ouais Mais j'arriverais pas à les semer ! Donc soit tu te fais pincer avec moi, soit tu t'en sors !
_Mais... Mais
_Arrête de te prendre la tête comme ça ! On y est presque, vire moi cette ceinture là, y a que les pédales qui la mettent !
_Et si je refuse de sauter ?
_Je fonce dans le mur là !
_Au final c'est surtout toi qu'est baisé, moi je vais y passé de toute façon !
_T'es vraiment un petit con Allez saute, t'as quand même pas envie de passer tes dernières heures avec moi nan?
Il marquait un point...Jean détacha sa ceinture, la voiture commençait à ralentir, il allait falloir faire vite... Sauter d'une voiture entrain de rouler... Était-il il entrain de rêver ?
"Vas y ! Maintenant ! RIGHT NOW ! NAAOOOW !"
Son frère semblait tellement irréel que la théorie du rêve gagnait en crédibilité. Après tout si c'était un rêve, un cauchemars plutôt , y avait aucun risque à plonger ?
"VIENS, VIENS, C'EST BON ÇA DÉMARRE YOUHOU !"
Jean ne comprit pas exactement tout ce que disait son frère, mais il entendit distinctement le bruit du moteur à travers les hurlements de l'alarme. Il jeta un dernier coup d'oeil dans la rue. Elle était vide. Jean était presque déçu, une course poursuite avec les flics, ça l'aurait bien amusé. Surtout d'imaginer son frère se faire serrer et retirer le permis... Son frère arriva justement à sa hauteur en voiture, la fenêtre baissé, le coude posé sur la portière, un cure dent dans la bouche, les rayban sur le nez.
"Tu montes bayby ?
_J'entends rien avec l'alarme !
_GROUILLE TON CUL DE MONTER LES POULETS VONT RAPPLIQUER !"
A peine JT eut mis un pied dans la voiture que Ryan démarra en trombe, il semblait vraiment heureux lui, il arrêtait pas de répéter qu'il réalisait un rêve, qu'il était un pur bogoss... Visiblement, c'était la première fois qu'il volait une voiture, et vu le personnage, ça tenait du miracle qu'il ait réussi à démarrer la caisse. Jean lui, ne partageait pas l'enthousiasme de son frangin, il avait froid, et aurait bien aimé remonté la fenêtre, sauf que son frangin avait explosé la sienne pour entrer.
"Je t'avais dis qu'on se marrerait !"
Jean s'apprêtait à lui sortir une nouvelle remarque cinglante pour lui signifier qu'il ne se marrait pas des masses, même si il comprenait que rouler à 80 dans les rues de sa ville en pleine nuit sans feu dans une voiture volée, le tout en étant recherché par la police avait quelque chose d'excitant... Telle une tragédie grecque, ce qui devait arrivé arriva et la fatalité frappa les deux frères. Après avoir déboulé à toute allure dans un carrefour, ils obligèrent une voiture de police à piler sévèrement devant eux. Aussitôt, la poursuite s'engagea. Alors que l'alarme avait finit par s'éteindre, voilà que les sirènes prenaient le relais, déchirèrent la nuit de leurs hurlements sonors. Une fuite, une fuite en avant, voilà ce que c'était, ni plus , ni moins. Allait-t il mourir dans un accident de voiture avec son imbécile de frère ? ça ferait sûrement plaisir au fameux pompiers par qui tout est arrivé de le retrouver en morceaux dans la carcasse fumante de ce bolide que son frère conduisait comme si il était dans un jeu.
D'ailleurs, ça devait sûrement être un jeu pour lui. Ryan avait tout comme Jean Théopolde encaissé de nombreuses années, mais le jour où il s'était lâché, il l'avait fait à 200%. Il avait l'impression d'être passé à côté de sa jeunesse, son adolescence, et il rattrapait le temps perdu, de la manière la plus extrême qui soit. Jean se dit que mourir tel qu'il était ne devait pas être une si mauvais chose, au moins, il ne finirait pas comme son frère.
Pas de chance, il était tombé dans la mauvaise famille, celle où les frangins volent les voitures sur un parking la nuit, ou baisent bruyamment dans la chambre d'à côté, celle où les parents t'ignorent puis t'empoisonnent. Une vraie roulette russe.
A l'instar des films, les jeux ont une fin, et celui de Ryan se termina lorsque la réalité rattrapa la fiction. La police ne se semait pas aussi facilement qu'il l'avait prévu. Il n'y avait pas d'étoile, pas de flèche rouge. Bien sûr, il ne fallait pas oublier non plus le verglas et la neige, qui rendait la conduite d'autant plus dangereuse et plus risquée. Jean avait peur, peur pour sa vie, et, il devait bien l'admettre, peur pour son imbécile de frère.
Il avait presque honte de l'admettre, pourtant il ressentait une sorte d'inquiétude pour lui. Ou bien était-ce de la pitié ? Nul ne sait. Ce dont il pouvait être sûr en tout cas, c'est que ça n'était pas réciproque, quel que soit ses sentiments. Car son frère ne voyait plus Jean, il ne voyait que la route, faiblement éclairée par des lampadaires en mauvais état, que chaque maires promettait de réparer si l'on votait pour lui. Son frère était crispé sur le volant, pourtant, il ne se dégageait ni angoisse ni inquiétude de lui. . Était-ce parce qu'il était fou ? Ou bien parce qu'il savait ce qu'il faisait ? La encore, impossible à dire. La seule chose que l'on pouvait constater, c'est qu'il prenait son pied comme jamais.
JT se cala sur son siège, il n'osait pas regarder derrière pour voir les flics se rapprocher. Pourquoi lui avoir demandé de faire le guet, si après il n'avait pris aucune précaution ? Pourquoi l'avoir emmené ? A ces questions, le frère se contenta de répondre que parfois, ça ne sert à rien de se poser tant de questions, parce que de toute façon, la réponse ne nous satisferait pas, si toutefois il y a une réponse au bout.
Un petit côté JCVD, ça cadrait bien avec le profil de son frère...
"Bon écoute moi bien, va falloir que tu sautes !
_Que...Je saute ?
_Ouais tkt, ça fait deux fois je fais le tour du paté de maison, au tournant là, y a plein de neige, je ralentirais et tu te jetteras dedans okay ?
_Mais... T'es complètement con ?
_Ouais Mais j'arriverais pas à les semer ! Donc soit tu te fais pincer avec moi, soit tu t'en sors !
_Mais... Mais
_Arrête de te prendre la tête comme ça ! On y est presque, vire moi cette ceinture là, y a que les pédales qui la mettent !
_Et si je refuse de sauter ?
_Je fonce dans le mur là !
_Au final c'est surtout toi qu'est baisé, moi je vais y passé de toute façon !
_T'es vraiment un petit con Allez saute, t'as quand même pas envie de passer tes dernières heures avec moi nan?
Il marquait un point...Jean détacha sa ceinture, la voiture commençait à ralentir, il allait falloir faire vite... Sauter d'une voiture entrain de rouler... Était-il il entrain de rêver ?
"Vas y ! Maintenant ! RIGHT NOW ! NAAOOOW !"
Son frère semblait tellement irréel que la théorie du rêve gagnait en crédibilité. Après tout si c'était un rêve, un cauchemars plutôt , y avait aucun risque à plonger ?