Note de la fic :
24 heures avant de mourir
Par : Kom_T_Tristounet
Genre : Réaliste, Sentimental
Statut : Terminée
Chapitre 39
Publié le 27/09/2012 à 22:33:10 par Kom_T_Tristounet
00h41
JT déambulait dans les couloirs pour trouver une sortie, ou plutôt, l'ascenseur plus précisément. Poussant devant lui son précieux paquetage. De temps à autre, il entendait Mélanie râler, mais elle était trop contente de quitter cette endroit pour exprimer pleinement sa gêne. En tournant, JT aperçu enfin l'ascenseur au bout du corridor, il poussa un petit cri de victoire intérieurement, et augmenta la vitesse, au grand déplaisir du passager clandestin qu'il transportait.
Et là, tel terminator faisant irruption devant sarah connor tentant de fuir l'asile où elle était retenue, l'ascenseur s'illumina et s'arrêta à l'étage de JT. Avant même de vérifier qui en sortait, JT plongea dans le chariot. Il y avait déjà peu de place pour une personne, mais là les choses devenaient vraiment tendues. Ce n'était d'ailleurs pas la seule chose qui était appelé à se tendre sauvagement...
"Mais...qu'est ce tu fous !
_Y a des gens, pousse toi !
_Tu.. m'écrases ! C'est mes seins ça !
_S...Sérieux ?
_Fais pas cette tête là !
_Chutttt !"
Les deux jeunes se figèrent d'un coup, Mélanie plaqua sa main sur sa bouche, et JT garda la sienne crispé au sein de Mélanie, avant de la retirer brusquement lorsqu'il croisa son regard noir...
Ils entendirent des gens sortir de l'ascenseur, ils étaient nombreux. Un homme, probablement un médecin, était en train de parler de l'alcool, de la prévention, du devoir des parents etc... Derrière, les fameux parents se contentaient de répondre par des "oui, oui, est ce qu'elle va bien ?" Pas de doute, c'était les parents de Mélanie, à seulement quelques mètres... Sous le chariots, JT et sa nouvelle compagne d'infortune retenaient leurs respirations, Mélanie ouvrait de grands yeux écarquillés en entendant le médecin déblatérer tout un tas de conneries pour enfoncer le clou encore plus " oui, les jeunes de nos jours, c'est la drogue, l'alcool et la baise, oui madame... et qui a laissé traîner ce chariot là ! Encore ces bonnes à rien de bonne de ménage , juste bonne à faire chier quand on opère et même pas bonne à regarder ! Toi là le stagiaire, plutôt que de nous suivre en hochant la tête à tout ce que je dis bêtement, redescends moi ça en bas !"
Le stagiaire s'exécuta, JT sentit le chariot se remettre en marche... Mais le stagiaire peinant à faire le avancer vu l'anormale surcharge... Devant sa faiblesse , une nouvelle pluie de remontrances s'abattit sur lui de la part du médecin, ce qui eut au moins l'effet bénéfique de lui faire accélérer le pas. Le chariot s'immobilisa, il était dans l'ascenseur. à peine les portes fut refermés, que le stagiaire commença à insulter à son tour son supérieur, en tapant du poing sur le chariot " c'est pas mon job ça bordel !"
Le chariot tremblait, tout comme Mélanie qui semblait à deux doigt de céder à la panique, ou bien de vomir une nouvelle fois, au choix.
Puis,le chariot se remit en mouvement, le stagiaire jurait à nouveau devant le fardeau qu'il avait à pousser, et asséna un coup de pied sur celui-ci, manquant de peu d'écraser les doigt de JT, la fille lâcha un petit cri, mais le stagiaire était trop occupé à traiter le médecin de connard pour l'entendre. Une porte s'ouvrit, dans une pièce plongé dans l'obscurité, le stagiaire envoya valdinguer le chariot contre ce qui semblait être, d'autres chariots, il jura une dernière fois et claqua la porte. Les deux jeunes se retrouvaient dans le noir complet.
"Est ce que ça va?
_je... Je crois que je vais... "
La pauvre Mélanie n'eut pas le temps de finir sa phrase, elle vomit une énième fois, sur une chemise soigneusement plié qui était restée dans le chariot. Elle se servit ensuite de la manche de la dite chemise pour s'essuyer.
"Tu vas finir par recracher tes intestins ...
_C'est quoi ton nom ?
_Euh.. Jean Théopolde, enchant...
_Okay Jean Théolope
_Théopold...
_Jean, je te prends à témoin et jure devant Dieu que plus jamais je ne toucherai à une goute d'alcool !
_D'accord, on peut partir maintenant ?
Ils tâtonnèrent bien 5 minutes pour trouver la porte et s'échapper de la pièce. ils étaient visiblement dans les sous sol de l'hôpital, il leur fallait donc remonter à présent. Ils tentèrent de faire le chemin en sens inverse, mais cette fois-ci, optèrent pour les escaliers, jugé plus sûr à l'arrivée. Mélanie n'était toujours pas capable de se déplacer toute seule, et Jean se voyait contraint de lui prêter son épaule pour avancer... La montée des marches fut particulièrement laborieuse .... La fille ne cessait de geindre et de se plaindre, et il fallut que Jean la menace de la laisser là pour qu'elle se ravise et fasse silence. Arrivé à la porte des escaliers, Jean l'entrouvrit et jeta un rapide coup d'oeil à l'extérieur... apparemment il y avait de l'agitation, leur fuite avait dû être signalée...
Il attendit longuement que le couloir soit dégagé, et décida de s'engager en compagnie de mélanie. Ils avançaient doucement, tentant d'être le plus discret possible, chose délicate lorsque l'on convoit une jeune fille dont l'estomac menace à tout moment de recracher son maigre contenu.
Le couloir avait l'avantage d'être plus large que ceux des étages et il était par conséquent semé de piliers qui offraient des cachettes non négligeable lorsqu'un bruit survenait au loin. Ce fut justement le cas, en effet, un groupe apparut au bout du couloir, ils parlaient entre eux, mais impossible de comprendre les tenants et aboutissants de la discussion. JT souffla, adosser au pilier, avec Mélanie serré bien malgré elle contre lui... Ce n'était pas si déplaisant que ça. JT eut même un vague sourire en imaginant des choses peu en rapport avec l'instant présent... mais son sourire eut vite fait de se figer quand une sonnerie retentit. Mélanie sortit son portable
"Ah, c'est ma mère !"
Ils pouvaient désormais faire une croix sur la sortie en toute discrétion...
JT déambulait dans les couloirs pour trouver une sortie, ou plutôt, l'ascenseur plus précisément. Poussant devant lui son précieux paquetage. De temps à autre, il entendait Mélanie râler, mais elle était trop contente de quitter cette endroit pour exprimer pleinement sa gêne. En tournant, JT aperçu enfin l'ascenseur au bout du corridor, il poussa un petit cri de victoire intérieurement, et augmenta la vitesse, au grand déplaisir du passager clandestin qu'il transportait.
Et là, tel terminator faisant irruption devant sarah connor tentant de fuir l'asile où elle était retenue, l'ascenseur s'illumina et s'arrêta à l'étage de JT. Avant même de vérifier qui en sortait, JT plongea dans le chariot. Il y avait déjà peu de place pour une personne, mais là les choses devenaient vraiment tendues. Ce n'était d'ailleurs pas la seule chose qui était appelé à se tendre sauvagement...
"Mais...qu'est ce tu fous !
_Y a des gens, pousse toi !
_Tu.. m'écrases ! C'est mes seins ça !
_S...Sérieux ?
_Fais pas cette tête là !
_Chutttt !"
Les deux jeunes se figèrent d'un coup, Mélanie plaqua sa main sur sa bouche, et JT garda la sienne crispé au sein de Mélanie, avant de la retirer brusquement lorsqu'il croisa son regard noir...
Ils entendirent des gens sortir de l'ascenseur, ils étaient nombreux. Un homme, probablement un médecin, était en train de parler de l'alcool, de la prévention, du devoir des parents etc... Derrière, les fameux parents se contentaient de répondre par des "oui, oui, est ce qu'elle va bien ?" Pas de doute, c'était les parents de Mélanie, à seulement quelques mètres... Sous le chariots, JT et sa nouvelle compagne d'infortune retenaient leurs respirations, Mélanie ouvrait de grands yeux écarquillés en entendant le médecin déblatérer tout un tas de conneries pour enfoncer le clou encore plus " oui, les jeunes de nos jours, c'est la drogue, l'alcool et la baise, oui madame... et qui a laissé traîner ce chariot là ! Encore ces bonnes à rien de bonne de ménage , juste bonne à faire chier quand on opère et même pas bonne à regarder ! Toi là le stagiaire, plutôt que de nous suivre en hochant la tête à tout ce que je dis bêtement, redescends moi ça en bas !"
Le stagiaire s'exécuta, JT sentit le chariot se remettre en marche... Mais le stagiaire peinant à faire le avancer vu l'anormale surcharge... Devant sa faiblesse , une nouvelle pluie de remontrances s'abattit sur lui de la part du médecin, ce qui eut au moins l'effet bénéfique de lui faire accélérer le pas. Le chariot s'immobilisa, il était dans l'ascenseur. à peine les portes fut refermés, que le stagiaire commença à insulter à son tour son supérieur, en tapant du poing sur le chariot " c'est pas mon job ça bordel !"
Le chariot tremblait, tout comme Mélanie qui semblait à deux doigt de céder à la panique, ou bien de vomir une nouvelle fois, au choix.
Puis,le chariot se remit en mouvement, le stagiaire jurait à nouveau devant le fardeau qu'il avait à pousser, et asséna un coup de pied sur celui-ci, manquant de peu d'écraser les doigt de JT, la fille lâcha un petit cri, mais le stagiaire était trop occupé à traiter le médecin de connard pour l'entendre. Une porte s'ouvrit, dans une pièce plongé dans l'obscurité, le stagiaire envoya valdinguer le chariot contre ce qui semblait être, d'autres chariots, il jura une dernière fois et claqua la porte. Les deux jeunes se retrouvaient dans le noir complet.
"Est ce que ça va?
_je... Je crois que je vais... "
La pauvre Mélanie n'eut pas le temps de finir sa phrase, elle vomit une énième fois, sur une chemise soigneusement plié qui était restée dans le chariot. Elle se servit ensuite de la manche de la dite chemise pour s'essuyer.
"Tu vas finir par recracher tes intestins ...
_C'est quoi ton nom ?
_Euh.. Jean Théopolde, enchant...
_Okay Jean Théolope
_Théopold...
_Jean, je te prends à témoin et jure devant Dieu que plus jamais je ne toucherai à une goute d'alcool !
_D'accord, on peut partir maintenant ?
Ils tâtonnèrent bien 5 minutes pour trouver la porte et s'échapper de la pièce. ils étaient visiblement dans les sous sol de l'hôpital, il leur fallait donc remonter à présent. Ils tentèrent de faire le chemin en sens inverse, mais cette fois-ci, optèrent pour les escaliers, jugé plus sûr à l'arrivée. Mélanie n'était toujours pas capable de se déplacer toute seule, et Jean se voyait contraint de lui prêter son épaule pour avancer... La montée des marches fut particulièrement laborieuse .... La fille ne cessait de geindre et de se plaindre, et il fallut que Jean la menace de la laisser là pour qu'elle se ravise et fasse silence. Arrivé à la porte des escaliers, Jean l'entrouvrit et jeta un rapide coup d'oeil à l'extérieur... apparemment il y avait de l'agitation, leur fuite avait dû être signalée...
Il attendit longuement que le couloir soit dégagé, et décida de s'engager en compagnie de mélanie. Ils avançaient doucement, tentant d'être le plus discret possible, chose délicate lorsque l'on convoit une jeune fille dont l'estomac menace à tout moment de recracher son maigre contenu.
Le couloir avait l'avantage d'être plus large que ceux des étages et il était par conséquent semé de piliers qui offraient des cachettes non négligeable lorsqu'un bruit survenait au loin. Ce fut justement le cas, en effet, un groupe apparut au bout du couloir, ils parlaient entre eux, mais impossible de comprendre les tenants et aboutissants de la discussion. JT souffla, adosser au pilier, avec Mélanie serré bien malgré elle contre lui... Ce n'était pas si déplaisant que ça. JT eut même un vague sourire en imaginant des choses peu en rapport avec l'instant présent... mais son sourire eut vite fait de se figer quand une sonnerie retentit. Mélanie sortit son portable
"Ah, c'est ma mère !"
Ils pouvaient désormais faire une croix sur la sortie en toute discrétion...