Note de la fic :
24 heures avant de mourir
Par : Kom_T_Tristounet
Genre : Réaliste, Sentimental
Statut : Terminée
Chapitre 37
Publié le 27/09/2012 à 22:30:03 par Kom_T_Tristounet
00h12
« Vous connaissez cette jeune fille ?
_Euh... non
_Que faisiez vous avec elle alors ?
_Bah on était à la même soirée donc...
_Donc vous vous connaissez ?
_Non, non...
_Mais pourtant vous venez de dire que vous étiez à la même boum ?
_J'ai dis soirée, pas boum...
_Oui enfin c'est pareil
_Je sais juste elle s'appelle Mélanie, le type avec moi la connaissait mieux que moi, mais vous ne l'avez pas emmené.
_Bon on va la mettre dans la chambre là, restez avec elle en attendant qu'on joigne ses parents et qu'ils se ramènent.
_Euh... c'est la procédure habituel ça ?
_Peu importe... Et puis il faut vous gardez en observation un petit moment aussi.
_Nan mais moi ça va bien hein...
_C'est moi qui dit si vous allez bien ou pas monsieur, après on appellera aussi vos parents et ils viendront vous chercher.
_Ah non, c'est pas nécessaire ça !
_Tu commences à me gonfler à toujours me contredire ! Soit c'est tes parents, soit les flics!
Jean Théopolde se retrouvait donc dans une chambre d'hôpital qui puait la javelle, au chevet d'une fille qu'il ne connaissait même pas, à attendre que ses parents l'ayant empoisonné viennent le chercher. C'était pas tout à fait ce qu'il avait imaginé pour la fin de la soirée, remarque, il avait rien imaginé de précis
Son coeur se pinça lorsqu'il jeta un rapide coup d'oeil à sa montre, il était minuit passé, il entamait là sa dernière journée... un frisson lui parcourra le dos. Et si il en parlait aux pompiers ? Après tout, il avait bien réussi à joindre la fille pour lui dire ce qu'il avait sur le coeur depuis des mois, il avait plus rien à faire de palpitant maintenant... Mais par dessus tout, il ne souhaitait pas revoir ses parents, pas questions !
Donc soit il restait là, mais se retrouverait irrémédiablement confronté à ses parents, soit il fuyait. Fuir d'un hôpital... Il n'était plus à un truc de dingue près après tout... Ceci dit, il n'avait pas envie de laisser Mélanie toute seule. Il ne la connaissait pas, et ne la connaîtrait probablement jamais. vu qu'elle était inconsciente, mais il se sentait un peu responsable vis à vis d'elle, sans trop savoir pourquoi. C'était Nicolas, et pas lui qui aurait dû être là. Attendre dans la chambre à ne rien faire provoquait chez lui un ennui profond. Un médecin était censé examiné ses blessures, mais il tardait à venir... Et puis les pompiers avaient pris ses coordonnées, Jean craignait à tout instant que ses parents fassent irruption dans la pièce.
La fatigue prenait peu à peu le contrôle sur JT, lui qui était pourtant si habitué aux nuits blanches... Mais jamais une journée ne fut aussi chargé que celle-là pour Jean, et cela se ressentait. Il avait de plus en plus de mal à organiser ses pensées, à coordonner ses gestes. Peut-être était-ce aussi un effet du poison ? Ou bien cela venait de ses nombreuses blessures, de ses excès sur l'alcool, ou juste de son moral en chute libre à l'approche de sa mort.
Il se leva et se rinça le visage dans le lavabo. Il avait bien du mal à reconnaître son reflet dans le miroir. Il alla ensuite se rasseoir, et constata avec effroi que la fille le dévisageait du regard.
C'était impossible, un coma dure plusieurs heures en général, elle ne pouvait pas être consciente ! Il claqua des doigts devant ses yeux pour vérifié, la fille cligna des yeux et son visage exprima une grimace. Merde, elle était réveillée ! Jean théopolde n'était pas calé en médecine, mais il en savait suffisamment pour savoir qu'on ne sort pas d'un coma éthylique si vite... Ce qu'il ne savait pas en revanche, c'est que le coma éthylique se décline en 3 niveaux plus ou moins forts.
« _Je...Je... Ou je suis ?
_Euh à l'hôpital, t'as fais un malaise, les pompiers sont venues te chercher
_Qu...Quoi ?
_Tu te souviens la fête et tout ?
_Aaaaah... je … je
_Tu sais, avec l'alcool là ?
_L'alco...
Le simple fait de repenser à l'alcool la rendit mal à l'aise, l'évocation d'une simple bouteille dans son esprit lui donnait un terrible mal au ventre, si il lui restait encore quelque chose à vomir, elle l'aurait surement fait à ce moment là.
« ne t'en fais pas Mélanie, tes parents arrivent
_M...Mes parents ?
_Euh oui, ils ont été prévenu par les pompiers, ils viennent te chercher
_N...nan … impossible … ils doivent pas me voir... me... dans cette état
_Ah bah désolé...
_Nan... je... je vais bien
_Vodka ?
En prononçant le mot vodka, Jean eut le même impact sur la fille que si il lui avait mis un violent coup de poing dans le bide, signe que la fille n'allait pas aussi bien qu'elle le prétendait, mais il ne fallait pas être un grand oracle pour le deviner...
_Faut... pas... qu'ils me voient …
_Bah, là c'est cuit
_T...T'es qui toi ?
_J'étais à la soirée aussi
_Tu...Tu vas bien ?
_Ouais tranquille et toi ?
_Em...Emmène moi !
_Pardon ?
_Je … dois pas.. re...rester ici
_Euh, je peux pas faire ça
_Emmène moi ! Ou … je...je... dis que … tu m'as saoulé...pour ...abuser de moi !
« Vous connaissez cette jeune fille ?
_Euh... non
_Que faisiez vous avec elle alors ?
_Bah on était à la même soirée donc...
_Donc vous vous connaissez ?
_Non, non...
_Mais pourtant vous venez de dire que vous étiez à la même boum ?
_J'ai dis soirée, pas boum...
_Oui enfin c'est pareil
_Je sais juste elle s'appelle Mélanie, le type avec moi la connaissait mieux que moi, mais vous ne l'avez pas emmené.
_Bon on va la mettre dans la chambre là, restez avec elle en attendant qu'on joigne ses parents et qu'ils se ramènent.
_Euh... c'est la procédure habituel ça ?
_Peu importe... Et puis il faut vous gardez en observation un petit moment aussi.
_Nan mais moi ça va bien hein...
_C'est moi qui dit si vous allez bien ou pas monsieur, après on appellera aussi vos parents et ils viendront vous chercher.
_Ah non, c'est pas nécessaire ça !
_Tu commences à me gonfler à toujours me contredire ! Soit c'est tes parents, soit les flics!
Jean Théopolde se retrouvait donc dans une chambre d'hôpital qui puait la javelle, au chevet d'une fille qu'il ne connaissait même pas, à attendre que ses parents l'ayant empoisonné viennent le chercher. C'était pas tout à fait ce qu'il avait imaginé pour la fin de la soirée, remarque, il avait rien imaginé de précis
Son coeur se pinça lorsqu'il jeta un rapide coup d'oeil à sa montre, il était minuit passé, il entamait là sa dernière journée... un frisson lui parcourra le dos. Et si il en parlait aux pompiers ? Après tout, il avait bien réussi à joindre la fille pour lui dire ce qu'il avait sur le coeur depuis des mois, il avait plus rien à faire de palpitant maintenant... Mais par dessus tout, il ne souhaitait pas revoir ses parents, pas questions !
Donc soit il restait là, mais se retrouverait irrémédiablement confronté à ses parents, soit il fuyait. Fuir d'un hôpital... Il n'était plus à un truc de dingue près après tout... Ceci dit, il n'avait pas envie de laisser Mélanie toute seule. Il ne la connaissait pas, et ne la connaîtrait probablement jamais. vu qu'elle était inconsciente, mais il se sentait un peu responsable vis à vis d'elle, sans trop savoir pourquoi. C'était Nicolas, et pas lui qui aurait dû être là. Attendre dans la chambre à ne rien faire provoquait chez lui un ennui profond. Un médecin était censé examiné ses blessures, mais il tardait à venir... Et puis les pompiers avaient pris ses coordonnées, Jean craignait à tout instant que ses parents fassent irruption dans la pièce.
La fatigue prenait peu à peu le contrôle sur JT, lui qui était pourtant si habitué aux nuits blanches... Mais jamais une journée ne fut aussi chargé que celle-là pour Jean, et cela se ressentait. Il avait de plus en plus de mal à organiser ses pensées, à coordonner ses gestes. Peut-être était-ce aussi un effet du poison ? Ou bien cela venait de ses nombreuses blessures, de ses excès sur l'alcool, ou juste de son moral en chute libre à l'approche de sa mort.
Il se leva et se rinça le visage dans le lavabo. Il avait bien du mal à reconnaître son reflet dans le miroir. Il alla ensuite se rasseoir, et constata avec effroi que la fille le dévisageait du regard.
C'était impossible, un coma dure plusieurs heures en général, elle ne pouvait pas être consciente ! Il claqua des doigts devant ses yeux pour vérifié, la fille cligna des yeux et son visage exprima une grimace. Merde, elle était réveillée ! Jean théopolde n'était pas calé en médecine, mais il en savait suffisamment pour savoir qu'on ne sort pas d'un coma éthylique si vite... Ce qu'il ne savait pas en revanche, c'est que le coma éthylique se décline en 3 niveaux plus ou moins forts.
« _Je...Je... Ou je suis ?
_Euh à l'hôpital, t'as fais un malaise, les pompiers sont venues te chercher
_Qu...Quoi ?
_Tu te souviens la fête et tout ?
_Aaaaah... je … je
_Tu sais, avec l'alcool là ?
_L'alco...
Le simple fait de repenser à l'alcool la rendit mal à l'aise, l'évocation d'une simple bouteille dans son esprit lui donnait un terrible mal au ventre, si il lui restait encore quelque chose à vomir, elle l'aurait surement fait à ce moment là.
« ne t'en fais pas Mélanie, tes parents arrivent
_M...Mes parents ?
_Euh oui, ils ont été prévenu par les pompiers, ils viennent te chercher
_N...nan … impossible … ils doivent pas me voir... me... dans cette état
_Ah bah désolé...
_Nan... je... je vais bien
_Vodka ?
En prononçant le mot vodka, Jean eut le même impact sur la fille que si il lui avait mis un violent coup de poing dans le bide, signe que la fille n'allait pas aussi bien qu'elle le prétendait, mais il ne fallait pas être un grand oracle pour le deviner...
_Faut... pas... qu'ils me voient …
_Bah, là c'est cuit
_T...T'es qui toi ?
_J'étais à la soirée aussi
_Tu...Tu vas bien ?
_Ouais tranquille et toi ?
_Em...Emmène moi !
_Pardon ?
_Je … dois pas.. re...rester ici
_Euh, je peux pas faire ça
_Emmène moi ! Ou … je...je... dis que … tu m'as saoulé...pour ...abuser de moi !