Note de la fic :
24 heures avant de mourir
Par : Kom_T_Tristounet
Genre : Réaliste, Sentimental
Statut : Terminée
Chapitre 34
Publié le 27/09/2012 à 22:25:37 par Kom_T_Tristounet
22h59
JT était assis par terre, sur un trottoir , en face de la maison. Il était parti de la fête, mais avait du mal à partir vraiment. Se casser signifiait ne plus jamais revoir la fille. Il était descendu avec les autres, avait un peu bu mais pas tant que ça, il était blasé alors que tout le monde se fendait la gueule autour de lui. Ça l'avait énervé alors il avait préféré partir. Et puis, il s'imaginait que la fille viendrait tout d'un coup l'arrêter sur le seuil de la porte pour lui dire de rester, mais non, rien, pas un mot, pas un signe.
Il tenait une serviette en papier pour faire pression sur son nez, pourtant, il n'avait plus mal. Est ce que son ex pote le pardonnerait après sa mort ? Et la fille ? Est ce qu'elle regretterait de ne pas avoir passé plus de temps avec lui ? Ses pensées le harcelaient, il décida de se lever et de marcher, histoire de passer le temps. Enfin debout, il hésita un moment avant de reprendre la route... Mais bon, il l'avait vu, lui avait parlé... Qu'espérer de plus ? C'était déjà énorme pour lui, même si il n'accomplirait pas son fantasme de se dépuceler avec elle, au moins il avait éclaté son mec devant ses yeux. C'était malsain, mais il en tirait une certaine fierté.
Alors il partit, laissant la serviette là comme une signature attestant de son passage, les mains dans les poches et la tête baissé, comme à son habitude... Il était 23 heure passé, et il errait sans but dans les rues de sa ville, faisant le maximum d'efforts pour concentrer son attention ailleurs que sur les dernières heures au détriment des prochaines. Que faire ? L'éternel question. N'importe qui dans la même situation, c'est à dire avec un compte à rebours au dessus de la tête, s'empresserait de faire mille et une chose pour rattraper le temps perdu, mais lui non. Ou pourtant, lui aussi, mais il n'avait absolument aucune idée, personne à aller voir, nulle part où aller, le bide quoi.
Quelqu'un l'appela, JT releva les yeux. Sur le trottoir d'en face, 2 personnes étaient dans la neige. Ou plutôt, une était allongé dans la neige tandis que l'autre était penché à ses côtés. JT s'arrêta, mais la personne l'appela à nouveau, Jean traversa, sa curiosité était touchée, et il avait rien de mieux à faire. Le garçon reconnut tout de suite Jean, il était à la soirée lui aussi. Il était venue avec une amie, mais celle-ci se sentait mal après avoir trop bu, et avait préféré partir , pour ne pas se faire abuser après avoir elle même abuser d'alcool. Seulement, à mi-chemin, elle s'était effondré dans la neige après avoir vomit. Son pote, torché lui aussi, paniquait depuis tout à l'heure, il avait essayé de toquer aux alentours, mais soit les gens n'étaient pas là, soit ils n'avaient pas voulu sortir aider deux soiffards bruyant.
Complètement ivre aussi, il avait oublié son portable à la fête et se tenait au coté de son amie depuis 10 bonnes minutes, l'esprit embrumé par l'alcool, ne sachant quoi faire. JT était comme un ange venu sur terre pour le sauver . Il en pleura presque de joie et implora son aide.
Après la violence, Jean avait là une occasion de se racheter ? Il demanda alors au type pourquoi il n'avait pas pensé à prendre le portable de sa copine pour appeler quelqu'un. Le mec se sentit con tout d'un coup, il bredouilla vaguement qu'il ne savait pas pourquoi , qu'il n'y avait pas pensé, que la panique lui avait fait perdre les pédales... Et il pleura de plus belle en disant que c'était de sa faute si elle était morte, et qu'il voulait mourir aussi car il ne supportait pas d'être responsable blabla
Jean eu toute les peines du monde à le calmer, et lorsqu'il y parvint, il lui demanda pourquoi il ne se précipitait dont pas sur le portable de son amie au lieu de geindre ? Le type marqua une pose, et se jeta littéralement sur son amie pour lui arracher le portable de ses poches.
« Vas y mec, appelle quelqu'un !
_Euh... Pourquoi moi ?
_Je... je sais pas, je sais pas qui appeler !
_Ses parents peut être ? Ou plutôt , les pompiers parce que là...
_Non ? Elle va mourir ? Elle est morte ? Dis moi que t'es pas morte réponds moi !
_Hey ! Laisse, ça sert à rien de la secouer comme ça !
_Nan... je … Si elle est morte... nan
_Putain donne moi ce téléphone ! »
JT avait eu sa dose de boulet pour la journée, il décida de prendre les choses en main, et composa le 18. Il donna le lieu, expliqua brièvement la situation et raccrocha. Il se tourna vers le mec, et lui dit que les pompiers seraient là dans 10 minutes. Il proposa de rester avec lui en attendant leur arrivée, chose que le pauvre bougre accepta avec joie. Jean ôta son manteau et le posa sur la fille, avant de vérifier si elle était bien vivante quand même. C'était le cas, mais elle avait perdu connaissance apparemment.
L'autre mec s'empressa de retirer également son manteau, et même son pull pour couvrir son amie, avant de s'insulter de tout les noms en regrettant de ne pas y avoir pensé plus tôt. Puis, il vomit avant de reprendre sa séance de masochisme verbale. Une fois encore Jean eut toutes les peines du monde à le calmer, et commença à regretter de ne pas s'être barré... Y avait plus qu'à espérer que les pompiers se dépêchent.
JT était assis par terre, sur un trottoir , en face de la maison. Il était parti de la fête, mais avait du mal à partir vraiment. Se casser signifiait ne plus jamais revoir la fille. Il était descendu avec les autres, avait un peu bu mais pas tant que ça, il était blasé alors que tout le monde se fendait la gueule autour de lui. Ça l'avait énervé alors il avait préféré partir. Et puis, il s'imaginait que la fille viendrait tout d'un coup l'arrêter sur le seuil de la porte pour lui dire de rester, mais non, rien, pas un mot, pas un signe.
Il tenait une serviette en papier pour faire pression sur son nez, pourtant, il n'avait plus mal. Est ce que son ex pote le pardonnerait après sa mort ? Et la fille ? Est ce qu'elle regretterait de ne pas avoir passé plus de temps avec lui ? Ses pensées le harcelaient, il décida de se lever et de marcher, histoire de passer le temps. Enfin debout, il hésita un moment avant de reprendre la route... Mais bon, il l'avait vu, lui avait parlé... Qu'espérer de plus ? C'était déjà énorme pour lui, même si il n'accomplirait pas son fantasme de se dépuceler avec elle, au moins il avait éclaté son mec devant ses yeux. C'était malsain, mais il en tirait une certaine fierté.
Alors il partit, laissant la serviette là comme une signature attestant de son passage, les mains dans les poches et la tête baissé, comme à son habitude... Il était 23 heure passé, et il errait sans but dans les rues de sa ville, faisant le maximum d'efforts pour concentrer son attention ailleurs que sur les dernières heures au détriment des prochaines. Que faire ? L'éternel question. N'importe qui dans la même situation, c'est à dire avec un compte à rebours au dessus de la tête, s'empresserait de faire mille et une chose pour rattraper le temps perdu, mais lui non. Ou pourtant, lui aussi, mais il n'avait absolument aucune idée, personne à aller voir, nulle part où aller, le bide quoi.
Quelqu'un l'appela, JT releva les yeux. Sur le trottoir d'en face, 2 personnes étaient dans la neige. Ou plutôt, une était allongé dans la neige tandis que l'autre était penché à ses côtés. JT s'arrêta, mais la personne l'appela à nouveau, Jean traversa, sa curiosité était touchée, et il avait rien de mieux à faire. Le garçon reconnut tout de suite Jean, il était à la soirée lui aussi. Il était venue avec une amie, mais celle-ci se sentait mal après avoir trop bu, et avait préféré partir , pour ne pas se faire abuser après avoir elle même abuser d'alcool. Seulement, à mi-chemin, elle s'était effondré dans la neige après avoir vomit. Son pote, torché lui aussi, paniquait depuis tout à l'heure, il avait essayé de toquer aux alentours, mais soit les gens n'étaient pas là, soit ils n'avaient pas voulu sortir aider deux soiffards bruyant.
Complètement ivre aussi, il avait oublié son portable à la fête et se tenait au coté de son amie depuis 10 bonnes minutes, l'esprit embrumé par l'alcool, ne sachant quoi faire. JT était comme un ange venu sur terre pour le sauver . Il en pleura presque de joie et implora son aide.
Après la violence, Jean avait là une occasion de se racheter ? Il demanda alors au type pourquoi il n'avait pas pensé à prendre le portable de sa copine pour appeler quelqu'un. Le mec se sentit con tout d'un coup, il bredouilla vaguement qu'il ne savait pas pourquoi , qu'il n'y avait pas pensé, que la panique lui avait fait perdre les pédales... Et il pleura de plus belle en disant que c'était de sa faute si elle était morte, et qu'il voulait mourir aussi car il ne supportait pas d'être responsable blabla
Jean eu toute les peines du monde à le calmer, et lorsqu'il y parvint, il lui demanda pourquoi il ne se précipitait dont pas sur le portable de son amie au lieu de geindre ? Le type marqua une pose, et se jeta littéralement sur son amie pour lui arracher le portable de ses poches.
« Vas y mec, appelle quelqu'un !
_Euh... Pourquoi moi ?
_Je... je sais pas, je sais pas qui appeler !
_Ses parents peut être ? Ou plutôt , les pompiers parce que là...
_Non ? Elle va mourir ? Elle est morte ? Dis moi que t'es pas morte réponds moi !
_Hey ! Laisse, ça sert à rien de la secouer comme ça !
_Nan... je … Si elle est morte... nan
_Putain donne moi ce téléphone ! »
JT avait eu sa dose de boulet pour la journée, il décida de prendre les choses en main, et composa le 18. Il donna le lieu, expliqua brièvement la situation et raccrocha. Il se tourna vers le mec, et lui dit que les pompiers seraient là dans 10 minutes. Il proposa de rester avec lui en attendant leur arrivée, chose que le pauvre bougre accepta avec joie. Jean ôta son manteau et le posa sur la fille, avant de vérifier si elle était bien vivante quand même. C'était le cas, mais elle avait perdu connaissance apparemment.
L'autre mec s'empressa de retirer également son manteau, et même son pull pour couvrir son amie, avant de s'insulter de tout les noms en regrettant de ne pas y avoir pensé plus tôt. Puis, il vomit avant de reprendre sa séance de masochisme verbale. Une fois encore Jean eut toutes les peines du monde à le calmer, et commença à regretter de ne pas s'être barré... Y avait plus qu'à espérer que les pompiers se dépêchent.