Note de la fic :
24 heures avant de mourir
Par : Kom_T_Tristounet
Genre : Réaliste, Sentimental
Statut : Terminée
Chapitre 30
Publié le 27/09/2012 à 22:19:58 par Kom_T_Tristounet
22h02
Jean Théopolde était face à son destin, et surtout, face à un couloir. Il était seul visiblement, les autres fêtards n'ayant apparemment pas la force de monter. Dans quelle pièce la fille pouvait-elle bien être ? Toutes les portes étaient fermées, et à cause du bordel venant d'en bas, il était impossible d'entendre le moindre son filtrer au travers des portes. JT se doutait bien qu'elle devait se trouver dans la chambre de son ex pote, celle au fond du couloir près de la salle de bain. Pourtant, inconsciemment ou pas, il décida de fouiller méticuleusement chaque pièce, d'ouvrir chaque porte... Reculer pour mieux sauter en somme.
Il ouvrit la première porte à droite. Un placard. À part un mec entrain de comater avec un seau sur la tête, rien à signaler. Première à gauche, la chambre des parents. Elle était fermée à clef. JT eu peur tout un coup, il se dit que son ex pote s'était enfermé avec la fille pour la baiser dans le lit de ses parents. Un haut le coeur faillit lui faire relâcher une part du cocktail qu'il avait ingurgité plus tôt. Il plaqua la main devant sa bouche, et tenta de reprendre ses esprits. L'autre conne avait bien dit qu'il fallait pas les déranger. Non impossible, pas maintenant, il avait des choses à lu dire avant ! Il retenta d'ouvrir, mais la porte était bel et bien fermé. Il paniqua, se faisant des films de dingue tel qu'on peut en trouver sur certains site déconseiller aux mineurs. Décidément, fréquenter ce genre de site lui avait donné une bien mauvaise imagination, dans le genre salace. Il mit un coup d'épaule, puis un deuxième, la porte céda. Rien, le lit n'était même pas défait, personne n'avait mis les pieds ici ce soir à première vue. Jean souffla, presque soulagé de ne pas les avoir interrompu pendant l'acte... Par contre, le mec effondré derrière lui avec un seau s'était relevé. Il poussa un "Génial, t'as réussi à ouvrir ! " Avant de se jeter dans le lit encore tout propre des proprio de la maison. Il sortir du lit après avoir , semble t-il "sniffer l'oreiller" , alla dans le couloir, et du haut des escaliers , il gueula un truc incompréhensible aux oreilles de JT. Mais pas à celle de tout le monde, car si tôt l'appel terminé, une horde de jeunes grimpa les escaliers quatre à quatre ( ou à quatre pattes pour certains... ) Et tout le petit monde fit de la chambre des parents encore vierge de toute tornade, le nouveau champs de bataille.
Jean était à la fois impressionné et choqué par la capacité de ces types, qui avaient l'air pourtant plus calme en journée, au lycée, à tout dévaster là où ils allaient, ne laissant aucun répit au pauvre mobilier qui subissait la conséquence de quelques litres en trop. Jean recula machinalement, mais ne pouvait pas détacher les yeux de cette scène lui rappelant vaguement l'ambiance fallout. Une porte s'ouvrit au fond du couloir, quelqu'un en sortit en trombe et courra regagner la chambre des parents, passant devant Jean sans même remarquer sa présence.
"Putain c'est quoi ce bordel ! J'avais dis personne dans la chambre ! Qui a ouvert ! Mais.. mais la porte est cassé ! Vous avez forcé la serrure bande de malade ! "
Jean reconnu bien la voix de son ex pote, qu'il avait si souvent entendu sur Skype, TS et autres conneries. Son état d'énervement lui rappelait de bon souvenirs, lorsque il se faisait volé ses frags , ou tué "injustement, avec une chatte de mouleux " . Sauf que là, ce n'était plus virtuel, c'était réel, le carnage n'avait pas lieu à l'écran, mais dans la chambre de ses parents. Le pauvre faisait les frais de sa nouvelle vie de yeslife.
Pour Jean, c'était une occasion inestimable, il ne comptait pas attendre patiemment qu'on le désigne comme responsable de l'entré fracassante chez les darons, non, non, au lieu de ça, son attention se porta sur la porte laissé ouverte par celui qui tentait de calmer la situation.
Il s'y dirigea à grand pas, derrière lui, d'autres personnes montaient pour voir l'embrouille, et pourquoi pas, y participer ? Une bouteille se renversa dans les escaliers, une autre sur la moquette du couloir. Le pauvre organisateur ne savait plus ou donner de la tête, sa voix était couverte pas la musique, les cris et les explications embrumées de ses nouveaux amis.
Quel était le juste milieu ? Entre des jeunes qui passent soirée sur soirée seuls à se pété les yeux sur un écrans, en s'inventant une belle vie virtuelle - mais fausse par la même occasion - perdant contact avec le monde extérieur, et les autres. Ceux qui occupaient justement le monde extérieur, mais perdaient la raison aux contacts de leurs semblable, dévastant tout sur leur passage dans une hystérie collective ? Qui valait mieux ?
JT n'avait que 16 ans, et peu d'expérience. Il ne pouvait pas savoir que toutes les soirées ne se passe pas comme ça, que les yeslifes ont aussi leurs soirées posées à refaire le monde autrement qu'avec de la vodka. Que lorsqu'ils étaient sobre, la plupart de ces gens étaient sympathique, et qu'il aurait pu se lier d'amitié avec eux si il s'en était donné les moyens. Mais JT voyait le monde à travers le prisme des extrêmes. D'un côté, lui et ses potes nolife, de l'autre, des yeslifes complètement shooté, sa famille ne lui portant aucune attention, la famille de sa fille pleine de respect. Les filles belles, douces et manipulatrices comme la fille, et celles fortes , garçons manqués comme Sandra.
Avec plus de maturité et de recul, il aurait sûrement porté un autre regard sur le monde, mais depuis le sien, l'univers semblait manichéen, il était le seul au milieu qui ne trouvait pas sa place. Il aimerait bien la trouver avant de tirer la révérence une dernière fois.
Et l'occasion se présentait enfin, il entra dans la chambre et referma la porte derrière lui, puis il se retourna. Elle ne l'avait pas entendu entrer, étrangement, elle ne semblait prêter aucune attention au bordel émanant du couloir. Elle tournait le dos à JT, les yeux rivés sur l'écran d'un ordi posé sur le bureau.
Le coeur de JT allait exploser, même de dos, il pouvait la reconnaître. Délicatement , il posa la bouteille sur la table ( bah ouais, ça le fait pas trop) mais pour une raison qu'il ne saurait expliqué - c'est à dire l'alcool ou la fatigue - il manqua sa cible, la bouteille tomba au sol et se brisa, JT se sentit tout con d'un seul coup, il baissa les yeux et voulu réparer ses conneries. Mais il sentit un regard posé sur lui. Il releva la tête. La fille avait lâché l'écran, s'était retournée, et elle le fixait des yeux. Leurs regards se croisèrent, aucun d'eux ne dit un mot.
Jean Théopolde était face à son destin, et surtout, face à un couloir. Il était seul visiblement, les autres fêtards n'ayant apparemment pas la force de monter. Dans quelle pièce la fille pouvait-elle bien être ? Toutes les portes étaient fermées, et à cause du bordel venant d'en bas, il était impossible d'entendre le moindre son filtrer au travers des portes. JT se doutait bien qu'elle devait se trouver dans la chambre de son ex pote, celle au fond du couloir près de la salle de bain. Pourtant, inconsciemment ou pas, il décida de fouiller méticuleusement chaque pièce, d'ouvrir chaque porte... Reculer pour mieux sauter en somme.
Il ouvrit la première porte à droite. Un placard. À part un mec entrain de comater avec un seau sur la tête, rien à signaler. Première à gauche, la chambre des parents. Elle était fermée à clef. JT eu peur tout un coup, il se dit que son ex pote s'était enfermé avec la fille pour la baiser dans le lit de ses parents. Un haut le coeur faillit lui faire relâcher une part du cocktail qu'il avait ingurgité plus tôt. Il plaqua la main devant sa bouche, et tenta de reprendre ses esprits. L'autre conne avait bien dit qu'il fallait pas les déranger. Non impossible, pas maintenant, il avait des choses à lu dire avant ! Il retenta d'ouvrir, mais la porte était bel et bien fermé. Il paniqua, se faisant des films de dingue tel qu'on peut en trouver sur certains site déconseiller aux mineurs. Décidément, fréquenter ce genre de site lui avait donné une bien mauvaise imagination, dans le genre salace. Il mit un coup d'épaule, puis un deuxième, la porte céda. Rien, le lit n'était même pas défait, personne n'avait mis les pieds ici ce soir à première vue. Jean souffla, presque soulagé de ne pas les avoir interrompu pendant l'acte... Par contre, le mec effondré derrière lui avec un seau s'était relevé. Il poussa un "Génial, t'as réussi à ouvrir ! " Avant de se jeter dans le lit encore tout propre des proprio de la maison. Il sortir du lit après avoir , semble t-il "sniffer l'oreiller" , alla dans le couloir, et du haut des escaliers , il gueula un truc incompréhensible aux oreilles de JT. Mais pas à celle de tout le monde, car si tôt l'appel terminé, une horde de jeunes grimpa les escaliers quatre à quatre ( ou à quatre pattes pour certains... ) Et tout le petit monde fit de la chambre des parents encore vierge de toute tornade, le nouveau champs de bataille.
Jean était à la fois impressionné et choqué par la capacité de ces types, qui avaient l'air pourtant plus calme en journée, au lycée, à tout dévaster là où ils allaient, ne laissant aucun répit au pauvre mobilier qui subissait la conséquence de quelques litres en trop. Jean recula machinalement, mais ne pouvait pas détacher les yeux de cette scène lui rappelant vaguement l'ambiance fallout. Une porte s'ouvrit au fond du couloir, quelqu'un en sortit en trombe et courra regagner la chambre des parents, passant devant Jean sans même remarquer sa présence.
"Putain c'est quoi ce bordel ! J'avais dis personne dans la chambre ! Qui a ouvert ! Mais.. mais la porte est cassé ! Vous avez forcé la serrure bande de malade ! "
Jean reconnu bien la voix de son ex pote, qu'il avait si souvent entendu sur Skype, TS et autres conneries. Son état d'énervement lui rappelait de bon souvenirs, lorsque il se faisait volé ses frags , ou tué "injustement, avec une chatte de mouleux " . Sauf que là, ce n'était plus virtuel, c'était réel, le carnage n'avait pas lieu à l'écran, mais dans la chambre de ses parents. Le pauvre faisait les frais de sa nouvelle vie de yeslife.
Pour Jean, c'était une occasion inestimable, il ne comptait pas attendre patiemment qu'on le désigne comme responsable de l'entré fracassante chez les darons, non, non, au lieu de ça, son attention se porta sur la porte laissé ouverte par celui qui tentait de calmer la situation.
Il s'y dirigea à grand pas, derrière lui, d'autres personnes montaient pour voir l'embrouille, et pourquoi pas, y participer ? Une bouteille se renversa dans les escaliers, une autre sur la moquette du couloir. Le pauvre organisateur ne savait plus ou donner de la tête, sa voix était couverte pas la musique, les cris et les explications embrumées de ses nouveaux amis.
Quel était le juste milieu ? Entre des jeunes qui passent soirée sur soirée seuls à se pété les yeux sur un écrans, en s'inventant une belle vie virtuelle - mais fausse par la même occasion - perdant contact avec le monde extérieur, et les autres. Ceux qui occupaient justement le monde extérieur, mais perdaient la raison aux contacts de leurs semblable, dévastant tout sur leur passage dans une hystérie collective ? Qui valait mieux ?
JT n'avait que 16 ans, et peu d'expérience. Il ne pouvait pas savoir que toutes les soirées ne se passe pas comme ça, que les yeslifes ont aussi leurs soirées posées à refaire le monde autrement qu'avec de la vodka. Que lorsqu'ils étaient sobre, la plupart de ces gens étaient sympathique, et qu'il aurait pu se lier d'amitié avec eux si il s'en était donné les moyens. Mais JT voyait le monde à travers le prisme des extrêmes. D'un côté, lui et ses potes nolife, de l'autre, des yeslifes complètement shooté, sa famille ne lui portant aucune attention, la famille de sa fille pleine de respect. Les filles belles, douces et manipulatrices comme la fille, et celles fortes , garçons manqués comme Sandra.
Avec plus de maturité et de recul, il aurait sûrement porté un autre regard sur le monde, mais depuis le sien, l'univers semblait manichéen, il était le seul au milieu qui ne trouvait pas sa place. Il aimerait bien la trouver avant de tirer la révérence une dernière fois.
Et l'occasion se présentait enfin, il entra dans la chambre et referma la porte derrière lui, puis il se retourna. Elle ne l'avait pas entendu entrer, étrangement, elle ne semblait prêter aucune attention au bordel émanant du couloir. Elle tournait le dos à JT, les yeux rivés sur l'écran d'un ordi posé sur le bureau.
Le coeur de JT allait exploser, même de dos, il pouvait la reconnaître. Délicatement , il posa la bouteille sur la table ( bah ouais, ça le fait pas trop) mais pour une raison qu'il ne saurait expliqué - c'est à dire l'alcool ou la fatigue - il manqua sa cible, la bouteille tomba au sol et se brisa, JT se sentit tout con d'un seul coup, il baissa les yeux et voulu réparer ses conneries. Mais il sentit un regard posé sur lui. Il releva la tête. La fille avait lâché l'écran, s'était retournée, et elle le fixait des yeux. Leurs regards se croisèrent, aucun d'eux ne dit un mot.