Note de la fic :
24 heures avant de mourir
Par : Kom_T_Tristounet
Genre : Réaliste, Sentimental
Statut : Terminée
Chapitre 21
Publié le 30/08/2012 à 14:17:43 par Kom_T_Tristounet
18h02
Une heure s'était écoulé depuis qu'il s'était installé dans le bar, et l'anxiété du début facee à l'alcool avait totalement disparu. Jean explosait régulièrement de rire, lorsque ses deux nouvelles amies lui racontaient un truc sans intérêts. Lui même n'était pas en reste, et racontait sans brancher ses souvenirs, même les plus douteux. Loin de se mettre en valeur dans ses récits, il racontait comment, la première fois qu'il flasha sur une fille au collège, ne sachant comment faire, il finit par se résoudre à lui écrire une lettre, que la fille prit plaisir à lire devant toute la classe. Ou comment, pour être cool et branché, il avait tenté de suive toutes les séries à la mode, mais qu'il mélangeait toujours tout à cause de son retard.
Néanmoins, même imbibé comme pas possible, il parvenait à éviter de parler de ces fois où il se faisait surprendre sur des sites de culs... Mais pour tout le reste, il n'avait aucun secret, et les filles appréciaient cette franchise, elles qui étaient habituées à entendre les exploits de quelques vantards essayant de les impressionner. Elles aussi riaient beaucoup. Dehors, la nuit avait fini de s'installer. Jean n'assistera jamais plus à un coucher de soleil, mais il n'en avait que faire pour l'instant. Il avait des larmes tellement il riait, il n'avait jamais ris comme ça. Sa vie était triste, il ne riait plus, faisant mine d'aller bien, d'aller mieux, d'être heureux. Au début on se trahit, on répond mal, on répond pas, les gens remarquent que l'on va mal. Puis on apprend, on s'habitue à la déprime, elle prend prise sur notre quotidien, et les gens ne s'en aperçoivent plus, ou s'en moque. Il se laisse berner, volontairement ou non à nos mensonges, choisissent de nous croire pour ne pas avoir à nous écouter. Nous écouter nous lamenter et dire ce qui ne va pas.
Et si il y a bien une chose qui nous manque dans ces périodes là, c'est le rire. C'est incroyable de constater à quel point le rire est efficace, apaisant, réconfortant. Un fou rire, un éclat de rire, à en avoir mal aux côtes, les larmes aux yeux, les difficultés à respirer, l'envie de pisser( surtout avec l'alcool... ) Jean avait oublié tout ça, et le simple fait d'évoquer ses souvenirs, à la fois triste, mais ô combien comiques en même temps, le rendait hilare.
La dernière fois qu'il avait rit comme ça ? Il ne saurait dire. Peut être avec la fille, mais avec elle il s'efforçait toujours de donner une « bonne » image, donc il ne se laissait pas aller au rire si facilement. Avec ses potes ? Il a eu de grands moments de déconnade, mais au point d'en pleurer... mais de quoi pleurait-il en fait ? Il pleurait sur sa vie, sa triste vie qui touchait à sa fin et qui n'avait été qu'une succession de bides retentissants, avec quelques moments biens, malheureusement trop rares pour compenser. Il pleurait de rire, mais peu à peu les larmes se firent plus dense, à mesure que les rires se tarissaient. L'évocation de ses derniers souvenirs, celui ou il se prit un râteau magistrale, un coup de genoux dans les couilles, et le grand vide qui suivit ne fit plus rire personne à la table.
Il n'y eu qu'un silence, seulement rompu par les sanglot de Jean. Elodie et Pauline comprirent qu'il était temps de demander l'addition et de rentrer. JT avait vidé son compte au centre commercial, il paya toutes les consommations mêmes si les filles tenaient à en payer une partie. Puis, elle l'aidèrent à se relever, et, tout les trois bien imbibés d'alcool, ils titubèrent jusqu'à la sortie et se retrouvèrent dans la neige, le froid et la nuit qui avait repris ses droits sur Paris.
Pauline ne voulait pas laisser JT seul tant qu'il n'avait pas décuvé un peu. Le groupe prit alors la direction de la gare, et les deux filles rivalisèrent d'invention pour tenter de remonter le moral de Jean, en usant de tendresse autant que de remontrances, les « c'est bon, c'est finit » laissant place au « ressaisis-toi sale loque ! ».
Arrivé sur les quais, Jean constata qu'il ne sera pas à 18h devant la maison de la fille, ni même à 19h... Il était 18h25, le prochain train étant dans au moins ? d'heure, en rajoutant le temps pour rentrer... Pas une fois la sonnerie du portable de Jean n'avait retentit, personne ne l'avait appelé, et il ne prenait même plus le temps de consulter ses messages de toute façon inexistant ?
Il donna néanmoins son numéro aux deux filles, celle ci promirent de vite reprendre contact pour voir si ça irait mieux, et pour se faire une petite soirée tease si un jour il avait le moral au plus bas, après quoi, elles aussi disparurent dans la nuit parisienne, ce fut dur pour Jean de leur dire « au revoir » sachant qu'il ne les reverrait plus. Il avait le coeur serré en les voyant repartir, l'une collé à l'autre, amies pour la vie, jusqu'à ce que celle-ci en décide autrement...
Sur la route, Jean Théopolde avait vomit 3 fois, mais il se sentait toujours un peu mal, et surtout épuisé. Il avait envie de dormir, mais il ne pouvait pas, cette nuit, il ferait une nuit blanche, une nuit blanche d'un nouveau genre, où il ne serait pas juste les yeux rivés sur un écran à lutter contre le sommeil...
Une heure s'était écoulé depuis qu'il s'était installé dans le bar, et l'anxiété du début facee à l'alcool avait totalement disparu. Jean explosait régulièrement de rire, lorsque ses deux nouvelles amies lui racontaient un truc sans intérêts. Lui même n'était pas en reste, et racontait sans brancher ses souvenirs, même les plus douteux. Loin de se mettre en valeur dans ses récits, il racontait comment, la première fois qu'il flasha sur une fille au collège, ne sachant comment faire, il finit par se résoudre à lui écrire une lettre, que la fille prit plaisir à lire devant toute la classe. Ou comment, pour être cool et branché, il avait tenté de suive toutes les séries à la mode, mais qu'il mélangeait toujours tout à cause de son retard.
Néanmoins, même imbibé comme pas possible, il parvenait à éviter de parler de ces fois où il se faisait surprendre sur des sites de culs... Mais pour tout le reste, il n'avait aucun secret, et les filles appréciaient cette franchise, elles qui étaient habituées à entendre les exploits de quelques vantards essayant de les impressionner. Elles aussi riaient beaucoup. Dehors, la nuit avait fini de s'installer. Jean n'assistera jamais plus à un coucher de soleil, mais il n'en avait que faire pour l'instant. Il avait des larmes tellement il riait, il n'avait jamais ris comme ça. Sa vie était triste, il ne riait plus, faisant mine d'aller bien, d'aller mieux, d'être heureux. Au début on se trahit, on répond mal, on répond pas, les gens remarquent que l'on va mal. Puis on apprend, on s'habitue à la déprime, elle prend prise sur notre quotidien, et les gens ne s'en aperçoivent plus, ou s'en moque. Il se laisse berner, volontairement ou non à nos mensonges, choisissent de nous croire pour ne pas avoir à nous écouter. Nous écouter nous lamenter et dire ce qui ne va pas.
Et si il y a bien une chose qui nous manque dans ces périodes là, c'est le rire. C'est incroyable de constater à quel point le rire est efficace, apaisant, réconfortant. Un fou rire, un éclat de rire, à en avoir mal aux côtes, les larmes aux yeux, les difficultés à respirer, l'envie de pisser( surtout avec l'alcool... ) Jean avait oublié tout ça, et le simple fait d'évoquer ses souvenirs, à la fois triste, mais ô combien comiques en même temps, le rendait hilare.
La dernière fois qu'il avait rit comme ça ? Il ne saurait dire. Peut être avec la fille, mais avec elle il s'efforçait toujours de donner une « bonne » image, donc il ne se laissait pas aller au rire si facilement. Avec ses potes ? Il a eu de grands moments de déconnade, mais au point d'en pleurer... mais de quoi pleurait-il en fait ? Il pleurait sur sa vie, sa triste vie qui touchait à sa fin et qui n'avait été qu'une succession de bides retentissants, avec quelques moments biens, malheureusement trop rares pour compenser. Il pleurait de rire, mais peu à peu les larmes se firent plus dense, à mesure que les rires se tarissaient. L'évocation de ses derniers souvenirs, celui ou il se prit un râteau magistrale, un coup de genoux dans les couilles, et le grand vide qui suivit ne fit plus rire personne à la table.
Il n'y eu qu'un silence, seulement rompu par les sanglot de Jean. Elodie et Pauline comprirent qu'il était temps de demander l'addition et de rentrer. JT avait vidé son compte au centre commercial, il paya toutes les consommations mêmes si les filles tenaient à en payer une partie. Puis, elle l'aidèrent à se relever, et, tout les trois bien imbibés d'alcool, ils titubèrent jusqu'à la sortie et se retrouvèrent dans la neige, le froid et la nuit qui avait repris ses droits sur Paris.
Pauline ne voulait pas laisser JT seul tant qu'il n'avait pas décuvé un peu. Le groupe prit alors la direction de la gare, et les deux filles rivalisèrent d'invention pour tenter de remonter le moral de Jean, en usant de tendresse autant que de remontrances, les « c'est bon, c'est finit » laissant place au « ressaisis-toi sale loque ! ».
Arrivé sur les quais, Jean constata qu'il ne sera pas à 18h devant la maison de la fille, ni même à 19h... Il était 18h25, le prochain train étant dans au moins ? d'heure, en rajoutant le temps pour rentrer... Pas une fois la sonnerie du portable de Jean n'avait retentit, personne ne l'avait appelé, et il ne prenait même plus le temps de consulter ses messages de toute façon inexistant ?
Il donna néanmoins son numéro aux deux filles, celle ci promirent de vite reprendre contact pour voir si ça irait mieux, et pour se faire une petite soirée tease si un jour il avait le moral au plus bas, après quoi, elles aussi disparurent dans la nuit parisienne, ce fut dur pour Jean de leur dire « au revoir » sachant qu'il ne les reverrait plus. Il avait le coeur serré en les voyant repartir, l'une collé à l'autre, amies pour la vie, jusqu'à ce que celle-ci en décide autrement...
Sur la route, Jean Théopolde avait vomit 3 fois, mais il se sentait toujours un peu mal, et surtout épuisé. Il avait envie de dormir, mais il ne pouvait pas, cette nuit, il ferait une nuit blanche, une nuit blanche d'un nouveau genre, où il ne serait pas juste les yeux rivés sur un écran à lutter contre le sommeil...
Commentaires
- Dragibus101
30/08/2012 à 18:22:07
J'ai failli lâcher une larme tiens
Moar..