Note de la fic :
24 heures avant de mourir
Par : Kom_T_Tristounet
Genre : Réaliste, Sentimental
Statut : Terminée
Chapitre 22 : 21
Publié le 21/09/2012 à 23:02:16 par Kom_T_Tristounet
18h48
Le train filait à toute allure pour le dernier voyage de Jean. Il le ramenait dans cette ville de banlieue pourrit où il avait passé toute sa vie, sans jamais bouger, sans voyager. Il faisait chaud dans le train, Jean se sentait mal. La moitié de la journée était bientôt passé, ça lui ravageait l'esprit... Au moins autant que l'alcool qui avait du mal à passer... Le voyage lui semblait si long... Merde, il avait pas le temps de rester le cul assis dans un train ! Il voulait regarder dehors, mais la fenêtre ne lui renvoyait que son reflet fatigué. Ses vêtements sentaient l'alcool... Là au moins c'est sur, la fille n'aurait plus l'image du gentil geek sympathique et serviable...
Puis enfin, après un temps qui lui semblait infini, le train s'immobilisa pour le dernier arrêt, celui de la ligne, et celui de Jean Théopolde, il bondit avec toute la force que ses membres alcoolisé pouvait lui apporter hors du train, et s'effondra dans la neige. Il n'en ressentait même pas la fraîcheur, mais se dépêcha de se relever, toujours dans cette étrange soucis de garder sa dignité intacte, il regarda sur le quai, aucune trace d'Antoine, il avait finit par rentrer chez lui ? Et tandis qu'il scrutait le quai, son regard s'arrêta tout de suite sur une silhouette qu'il était sur d'avoir reconnu, il en était sur, à 100%, c'était elle ! Il s'approcha, lentement, craignant quand même d'être déçu au dernier moment... mais nan, c'était bien elle, pourquoi elle attendait le train à cette heure ci ? Pourquoi seule ? Il la connaissait bien, elle ne prenait jamais les transports seule, en fait, elle ne se déplaçait jamais seule. Jamais avec beaucoup de monde non plus, elle était adepte des petits groupes, quelques personnes, beaucoup de tête, ça permet de mieux connaître les gens...
Si elle avait été le genre hyper populaire toujours entourée par plein de monde, il n'aurait jamais pu lui parler, il n'aurait jamais pu passer tout ces moments uniques seul à seul.
Il fonça, hors de question de la laisser partir cette fois. Il l'appela par son nom, elle se retourna, son visage ne trahissait pas ce qu'elle pensait, impossible de savoir si oui ou non elle était contente de le voir.
« Qu'est ce t'as ? » La voix, par contre, indiquait clairement que la conversation serait aussi difficile que prévue. Jean n'y alla pas par quatre chemin, il commença à sortir un texte qu'il avait eu le temps de répéter 1000 fois dans sa tête... Mais elle le stoppa tout net
« Je sais déjà tout ça.
_Je suis désolé... Je n'arrive pas à t'oublier, j'ai essayé, je savais que tu voulais pas me voir, plus me parler, plus rien, je voulais pas te blesser d'avantage, j'aurais souhaité disparaître, déménager, pour plus que t'ait à me voir, mais non, et tu hantes encore mon quotidien, je pense à toi, tout le temps, quand je me lève, quand je me couche, tout le temps, tout le temps, je n'y peux rien, j'aimerais que se soit différent, j'aimerais t'oublier comme toi t'arrives à le faire pour moi, mais c'est impossible, j'y arrive pas, c'est trop dur.
_...
_Je...je sais que mes paroles n'ont pas de valeurs, aucuns poids, que tu t'en branles, que t'attends juste ton train, que tu veux retrouver ton mec et...
_Pourquoi ? Pourquoi il a fallut que tu attendes si longtemps ?
_Que... Quoi ? Je me suis déclaré y a des mois déjà et...
_Mais avant ! Tu m'aimais depuis longtemps ? Pourquoi tu t'es pas bougé ? Je tenais à notre amitié, mais je tenais surtout à toi... tu ne t'en rendais pas compte, tu continuais à essayer de m'acheter avec tes cadeaux ridicules.
_Je... tu m'aurais sûrement recalé ! C'est ce que t'as fais d'ailleurs ! Tu disais que tu traînais avec moi juste pour serrer ton mec actuel !
_j'ai dragué ouvertement ton pote devant toi, et tu ne réagissais pas ! Pourquoi t'as pas essayé de t'interposer ? Pourquoi tu m'as laisser faire ? J'ai cru qu'au final tu t'en foutais, et que tu ne m'aimais pas comme je le croyais, que en effet, tu me considérais juste comme une meilleure amie.
_...Tu... tu l'as draguer pour me rendre jaloux ? Pour que je m'intéresse à toi et que je me lance ? Pourquoi ne pas m'avoir dit tout simplement que...
_Parce que tu crois que c'était facile ? Tout les jours je pensais à ça ! 1000 fois j'ai faillis te le dire !Je pensais que tu m'aimais, mais en même temps, j'étais sûr que mes sentiments me faisaient croire des choses dingues... Je voulais être sûre, je voulais pas que tu me recales et briser notre relation...Je voulais pas te perdre, pas toi... Mais tu n'as rien fait ? Rien.. et je suis sorti avec ton pote... Après c'était trop tard... Ton pote au moins, il a su saisir l'occasion... Il m'a montrer en 2 semaines plus que toi en 8 mois qu'il m'aimait vraiment.
_Donc tu m'aimais ?
_Oui
_je t'aime encore... Peu importe ce que tu pourras me dire...
JT marqua une pose, ce qu'il venait d'apprendre était si énorme qu'il était à deux doigt de s'évanouir... Donc elle l'aimait ? Depuis quand ? Aussi longtemps que lui l'aimais ? Oui, sûrement, y avait eu plein de signes... Et il n'avait rien fait !?! Rien ? Trop tard ? Il aurait pu sortir avec elle, croquer la vie à pleine dent, sa mère ne l'aurait pas pris pour un dépressif et ne l'aurait pas condamner ! Aujourd'hui, il aurait passé cette journée comme toutes les autres, en compagnie de sa chérie ! Il serait allé à Paris voir un film ! Dans la queue, il aurait vu les deux filles se faire refoulé ! Elle l'aimait aussi putain !
_Je t'aime... encore
_T...Toi aussi ?!
Elle eu un petit rire
_Oui Je t'ai toujours aimé, j'ai cru que j'aurais pu occulter mes sentiments en te zappant brutalement pour me consacrer à ton pote... Mais j'ai jamais pu...
Une larme coulait le long de sa joue et alla s'écraser au coin de son sourire, elle lui souriait, comme sur toutes ces photos. Jean ne pensait plus à la mort. Il était heureux, tout simplement.
_J'ai pris le train pour aller à paris, j'en ai marre de mon quotidien, de mon mec, de faire semblant... Je voulais retourner sur tout ces lieux mythique qui nous ont marqué, même en pleine nuit
_Ah ouais je comprends, le ciné tout ça...
_Ouais voilà ! D'ailleurs, si tu sais pas quoi faire maintenant...
_Tu... vraiment ? cinéma .. maintenant ?
Elle éclata de rire et répondit simplement « oui » Jean essuya sa larme, mais il était pas loin de pleurer ( encore une fois ! ) lui aussi.
Mais soudainement, elle dégagea vivement sa main et lui mis une énorme gifle ! Jean tituba et recula. Que se passait il ? Elle se rapprocha, et lui en mis une deuxième, encore plus forte.
Jean Théopolde se réveilla en sursaut, la joue gauche particulièrement douloureuse. 3 types avaient pris place à côté de lui, l'un d'eux s'esclaffa « arf, il s'est enfin réveillé » auquel un autre répondu « ouais...Jamais vu un mec aussi déchiré, je sais pas ce qu'il a teasé mon pote.. »
Puis, celui assis juste en face de Jean plongea son regard en plein dans ses yeux et lui posa la question fatidique « hey mec, t'as pas l'heure steuplait ? »
Le train filait à toute allure pour le dernier voyage de Jean. Il le ramenait dans cette ville de banlieue pourrit où il avait passé toute sa vie, sans jamais bouger, sans voyager. Il faisait chaud dans le train, Jean se sentait mal. La moitié de la journée était bientôt passé, ça lui ravageait l'esprit... Au moins autant que l'alcool qui avait du mal à passer... Le voyage lui semblait si long... Merde, il avait pas le temps de rester le cul assis dans un train ! Il voulait regarder dehors, mais la fenêtre ne lui renvoyait que son reflet fatigué. Ses vêtements sentaient l'alcool... Là au moins c'est sur, la fille n'aurait plus l'image du gentil geek sympathique et serviable...
Puis enfin, après un temps qui lui semblait infini, le train s'immobilisa pour le dernier arrêt, celui de la ligne, et celui de Jean Théopolde, il bondit avec toute la force que ses membres alcoolisé pouvait lui apporter hors du train, et s'effondra dans la neige. Il n'en ressentait même pas la fraîcheur, mais se dépêcha de se relever, toujours dans cette étrange soucis de garder sa dignité intacte, il regarda sur le quai, aucune trace d'Antoine, il avait finit par rentrer chez lui ? Et tandis qu'il scrutait le quai, son regard s'arrêta tout de suite sur une silhouette qu'il était sur d'avoir reconnu, il en était sur, à 100%, c'était elle ! Il s'approcha, lentement, craignant quand même d'être déçu au dernier moment... mais nan, c'était bien elle, pourquoi elle attendait le train à cette heure ci ? Pourquoi seule ? Il la connaissait bien, elle ne prenait jamais les transports seule, en fait, elle ne se déplaçait jamais seule. Jamais avec beaucoup de monde non plus, elle était adepte des petits groupes, quelques personnes, beaucoup de tête, ça permet de mieux connaître les gens...
Si elle avait été le genre hyper populaire toujours entourée par plein de monde, il n'aurait jamais pu lui parler, il n'aurait jamais pu passer tout ces moments uniques seul à seul.
Il fonça, hors de question de la laisser partir cette fois. Il l'appela par son nom, elle se retourna, son visage ne trahissait pas ce qu'elle pensait, impossible de savoir si oui ou non elle était contente de le voir.
« Qu'est ce t'as ? » La voix, par contre, indiquait clairement que la conversation serait aussi difficile que prévue. Jean n'y alla pas par quatre chemin, il commença à sortir un texte qu'il avait eu le temps de répéter 1000 fois dans sa tête... Mais elle le stoppa tout net
« Je sais déjà tout ça.
_Je suis désolé... Je n'arrive pas à t'oublier, j'ai essayé, je savais que tu voulais pas me voir, plus me parler, plus rien, je voulais pas te blesser d'avantage, j'aurais souhaité disparaître, déménager, pour plus que t'ait à me voir, mais non, et tu hantes encore mon quotidien, je pense à toi, tout le temps, quand je me lève, quand je me couche, tout le temps, tout le temps, je n'y peux rien, j'aimerais que se soit différent, j'aimerais t'oublier comme toi t'arrives à le faire pour moi, mais c'est impossible, j'y arrive pas, c'est trop dur.
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_Je...je sais que mes paroles n'ont pas de valeurs, aucuns poids, que tu t'en branles, que t'attends juste ton train, que tu veux retrouver ton mec et...
_Pourquoi ? Pourquoi il a fallut que tu attendes si longtemps ?
_Que... Quoi ? Je me suis déclaré y a des mois déjà et...
_Mais avant ! Tu m'aimais depuis longtemps ? Pourquoi tu t'es pas bougé ? Je tenais à notre amitié, mais je tenais surtout à toi... tu ne t'en rendais pas compte, tu continuais à essayer de m'acheter avec tes cadeaux ridicules.
_Je... tu m'aurais sûrement recalé ! C'est ce que t'as fais d'ailleurs ! Tu disais que tu traînais avec moi juste pour serrer ton mec actuel !
_j'ai dragué ouvertement ton pote devant toi, et tu ne réagissais pas ! Pourquoi t'as pas essayé de t'interposer ? Pourquoi tu m'as laisser faire ? J'ai cru qu'au final tu t'en foutais, et que tu ne m'aimais pas comme je le croyais, que en effet, tu me considérais juste comme une meilleure amie.
_...Tu... tu l'as draguer pour me rendre jaloux ? Pour que je m'intéresse à toi et que je me lance ? Pourquoi ne pas m'avoir dit tout simplement que...
_Parce que tu crois que c'était facile ? Tout les jours je pensais à ça ! 1000 fois j'ai faillis te le dire !Je pensais que tu m'aimais, mais en même temps, j'étais sûr que mes sentiments me faisaient croire des choses dingues... Je voulais être sûre, je voulais pas que tu me recales et briser notre relation...Je voulais pas te perdre, pas toi... Mais tu n'as rien fait ? Rien.. et je suis sorti avec ton pote... Après c'était trop tard... Ton pote au moins, il a su saisir l'occasion... Il m'a montrer en 2 semaines plus que toi en 8 mois qu'il m'aimait vraiment.
_Donc tu m'aimais ?
_Oui
_je t'aime encore... Peu importe ce que tu pourras me dire...
JT marqua une pose, ce qu'il venait d'apprendre était si énorme qu'il était à deux doigt de s'évanouir... Donc elle l'aimait ? Depuis quand ? Aussi longtemps que lui l'aimais ? Oui, sûrement, y avait eu plein de signes... Et il n'avait rien fait !?! Rien ? Trop tard ? Il aurait pu sortir avec elle, croquer la vie à pleine dent, sa mère ne l'aurait pas pris pour un dépressif et ne l'aurait pas condamner ! Aujourd'hui, il aurait passé cette journée comme toutes les autres, en compagnie de sa chérie ! Il serait allé à Paris voir un film ! Dans la queue, il aurait vu les deux filles se faire refoulé ! Elle l'aimait aussi putain !
_Je t'aime... encore
_T...Toi aussi ?!
Elle eu un petit rire
_Oui Je t'ai toujours aimé, j'ai cru que j'aurais pu occulter mes sentiments en te zappant brutalement pour me consacrer à ton pote... Mais j'ai jamais pu...
Une larme coulait le long de sa joue et alla s'écraser au coin de son sourire, elle lui souriait, comme sur toutes ces photos. Jean ne pensait plus à la mort. Il était heureux, tout simplement.
_J'ai pris le train pour aller à paris, j'en ai marre de mon quotidien, de mon mec, de faire semblant... Je voulais retourner sur tout ces lieux mythique qui nous ont marqué, même en pleine nuit
_Ah ouais je comprends, le ciné tout ça...
_Ouais voilà ! D'ailleurs, si tu sais pas quoi faire maintenant...
_Tu... vraiment ? cinéma .. maintenant ?
Elle éclata de rire et répondit simplement « oui » Jean essuya sa larme, mais il était pas loin de pleurer ( encore une fois ! ) lui aussi.
Mais soudainement, elle dégagea vivement sa main et lui mis une énorme gifle ! Jean tituba et recula. Que se passait il ? Elle se rapprocha, et lui en mis une deuxième, encore plus forte.
Jean Théopolde se réveilla en sursaut, la joue gauche particulièrement douloureuse. 3 types avaient pris place à côté de lui, l'un d'eux s'esclaffa « arf, il s'est enfin réveillé » auquel un autre répondu « ouais...Jamais vu un mec aussi déchiré, je sais pas ce qu'il a teasé mon pote.. »
Puis, celui assis juste en face de Jean plongea son regard en plein dans ses yeux et lui posa la question fatidique « hey mec, t'as pas l'heure steuplait ? »