- A 16 piges se retrouver dans ce trou c'est juste galère quoi
- Lolilol genre t'as que 16 ans ?
- Bah ouais
J'ai l'air d'un gamin faible à côté de lui alors qu'il est plus jeune que moi, je l'aime d'autant moins qu'avant
On avançait dans les profondeurs du centre et tout était calme. Aucun détenu dans sa cellule, ça commençait à devenir pas mal inquiétant. J'allais manifester cette merde à Mélanie lorsque Julien m'attrapa par l'épaule pour m'éloigner d'elle. Il ralentit notre allure et se pencha à mon oreille.
- Mec, elle est pas nette cette fille
- Je te le fais pas dire
- Non mais sérieux, elle m'inspire juste pas confiance, tu devrais te méfier toi aussi...
Ah ok, le mec venait à peine de nous rejoindre et commençait déjà à semer le trouble
- Si tu veux un fist tu me le dis tout de suite je te fais ça pour presque rien
- Je te mets juste en garde, fais-en ce que tu veux
- C'est ça

J'avais beau faire style de rien, il me mettait grave le doute l'enculé Je restai en arrière aux côtés de Julien pour l'observer mieux.


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Les messes basses de Loïc et Julien m'exaspéraient un peu, je déteste qu'on me cache des choses... C'est d'autant plus énervant quand on a le sentiment que c'est directement à son propre sujet que quelqu'un est en train de comploter. Et ayant cerné Julien, ça doit pas parler que de mon cul, même si c'est avec Loïc Malgré cela, je faisais comme si de rien n'était et je continuais à avancer de façon naturelle pour ne pas éveiller leurs soupçons.
Moi j'ai rien à cacher, je suis juste ici parce que j'en ai envie... Je crois...

- Mélanie ?
Je me retournai.
- Oui ?
- Qu'est-ce que vous foutez là au juste ? Vous avez été internés ?
Loïc répondit à ma place.
- Vu de dehors ça avait l'air cool, tous ces gamins handicapés c'est un bon défouloir m'voyez ?
- Et toi, Julien ? Pourquoi t'es là ?
Il poussa un de ces soupirs qui te fatiguent rien qu'en les entendant.
- J'ai joué au con, apparemment. Je me souviens de rien mais il paraît que j'ai foutu le feu à mes parents. "Pour un rituel" j'avais dit. J'avais 6 ans je crois...
Ca m'a paru étrange.
- On est au dernier sous-sol, là où les pires criminels sont littéralement enfermés. Des parricides y'en a plein, c'est pas un peu léger comme crime pour finir ici ?
Il me regarda de ses yeux vides pendant 10 bonnes secondes.
- J'en sais rien moi
Lui, nous cache quelque chose. J'espère qu'on va bientôt savoir quoi...

Je m'arrêtai d'un coup. Un frottement se faisait entendre une centaine de mètres plus loin dans le corridor. Sur la droite, sûrement dans une des cellules.
...
Quelqu'un à tuer, enfin
- Fermez-la deux minutes, on a quelqu'un là-bas, restez discrets
Après une minute de marche vigilante, deux filles surgirent d'une cellule, là où je les attendais.
- Flingue-les Mélo
Les flinguer ? Il n'y a aucun fun à ça, je veux m'amuser un peu
La première folle se jeta sur moi. Je me glissai derrière elle, lui attrapai la tête et lui déchirai la peau du visage avec les ongles avant de lui saisir le nez et le casser d'une façon apparemment efficace, puisque du sang eut le temps de me jaillir sur la main. Elle balança sa main pour m'étrangler, j'en profitai pour lui arracher un doit avec les dents. Je laissai échapper un petit cri de plaisir en entendant le hurlement de douleur de la fille, et je lui en bouffai deux autres
Pendant qu'elle se trépignait au sol, je regardai où en étaient Julien et Loïc : d'autres mecs avaient rejoint la bataille, mais étaient majoritairement au sol, mutilés pour la plupart Cette vision me motiva encore plus.

Je vis une autre fille arriver, parfait J'achevai la première en plongeant ma main dans sa gorge et en arrachant ce que je pouvais attraper, puis j'envoyai mon genou dans la tête de la suivante Je me jetai sur elle et lui volai sa langue avec mes dents : la gerbe de fluide écarlate qui en jaillit lorsque je la croquai m'excita énormément Mon corps se mit à trembler, je dégainai mon pistolet.
Deux balles dans les genoux de la fille la firent tomber au sol. Je commençai à la décapiter lentement avec mes ongles, lorsque Julien préféra lui lancer un couteau dans la poitrine pour la tuer directement
Je sentis l'adrénaline chuter d'un seul coup, plus personne n'était en vie. Les muscles de mon visages se détendirent et mon rythme cardiaque ralentit rapidement. Comme d'habitude.
- Pas le temps de s'amuser les gens, j'aimerais retrouver ma chérie
- Ta gueule, on a tout notre temps
- Il a raison, allons-y
En commençant à marcher, je sentis entre mes jambes que cette petite orgie m'avait fait pas mal de bien


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Julien était pas terrible en baston, il avait découpé pas mal de mecs avec son épée moisie, mais franchement sans plus. En fait je le pensais beaucoup plus vif, mais il était très lourd et avait du mal à leur tenir tête, quelle baltringue Comment il a pu s'échapper de sa cellule ?
- On est bientôt arrivés, je pense
- OMG arrête de faire ton mec trop d4rk, même quand on va retrouver ta salope tu tires la gueule, souris merde
- Mouais, j'en vois pas l'intérêt
Plutôt epic cet homme en fait, on va pas s'ennuyer, on peut l'engueuler sans qu'il réagisse, quelle soumise
Je me rendis compte que je le traitais de pas mal de méchants mots, il fallait que je me calme.
- Mélo, tu penses qu'on arrive bientôt ?
- Si cet étage suit le même schéma que les précédents, on devrait bientôt arriver oui

A peine eut-elle finit sa phrase qu'une putain d'explosion un peu plus en avant nous projeta violemment au sol. Je me cognais la tête comme une merde et ma vue était toute brouillée
Quatre silhouettes familières surgirent devant moi. Elle semblèrent me fixer pendant quelques secondes, avant de se retourner. Je me sentis m'endormir...