Note de la fic :
Publié le 08/03/2012 à 21:13:21 par GodeHatesUs
Mélanie testa la fiabilité de la gouttière en la faisant bouger. Elle fit une moue hésitante.
- C'est très limite, je pourrais peut-être monter, mais toi c'est sûr que non
- Ca veut dire quoi, ça ?
- Que t'es trop gros et qu'on va devoir trouver un autre passage, tout simplement, de toute façon on peut pas passer gentiment par la porte d'entrée
Je lui donnai une fessée pour la punir () puis désignai le panneau d'affichage.
- Bon. On grimpe sur ce panneau et on progresse le long de la façade du 1er étage jusqu'à la façade avant du bâtiment...
Je désignai le toit plus en hauteur.
- ... et si on est pas tombés ou si on s'est pas fait repérer, on pourra normalement accéder au toit incliné qui a l'air bien pratiquable. On pourra monter facilement aux étages.
- Oui, on sera encore plus discrets si on entre par le haut
- Voilà T'es chaude ?
- Plus que jamais
- Parfait, vas-y je t'aide à monter...
Je joignis mes mains pour faire la courte-échelle à Mélanie qui grimpa en murmurant un "merci". Elle se hissa difficilement sur l'étroit sommet du panneau, manqua de tomber.
- Crève pas maintenant la blonde, je commence tout juste à tenir à toi
Elle eut un petit rire, j'étais le plus tru3 des BG en fait, et elle parvint à se tenir en équilibre.
- C'est vachement casse-cou ton truc, je fais quoi maintenant ?
Elle avait l'air de bien s'amuser, genre comme une gamine à l'accrobranche ou sur un mur d'escalade, ça la rendait conne mais aussi super mignonne en un sens
- Euh, go monter sur la sorte de plateforme étroite au-dessus de toi, elle devrait être juste assez large pour te tenir dessus sans problème. Tu m'y attendras.
Elle évalua la distance et sauta pour s'accrocher. Elle avait suffisamment de force pour se hisser à bout de bras, et elle s'asseya sur la rebord en me regardant d'un air triomphant.
- A toi
Je m'y repris à trois fois () mais je réussis à la rejoindre sans accrocs. En attendant, Mélanie s'était bien marrée et j'avais envie de la faire tomber, mais elle avait le sac de fringues avec un peu de bouffe dedans, je voulais pas abimer le tout m'voyez
- Bon, vas-y, avance jusqu'au bord là-bas.
On parcourut les vingt mètres assez rapidement, mais tout de même prudemment du fait des 3 mètres au moins qui nous séparaient du sol. Une mauvaise chute mal contrôlée à cause de nos sacs sur le dos pourrait nous coûter cher.
Comme prévu, par la façade avant du bâtiment, il était possible de monter aux étages par le toit lisse en pente. C'était du verre très épais, sûrement au moins vingt centimètres. Il était teinté en plus, ça me paraissait bien excessif
On était à dix bons mètres du sommet du bâtiment, il était vraiment plus haut que ce que j'avais pu voir d'en bas, mais il n'y avait plus aucune prise pour aller plus haut.
- On va devoir entrer par là
Mélanie venait de trouver une partie du vitrage beaucoup plus fragile. Elle donna un coup dedans, ce qui cassa le verre et découvrit un mécanisme d'ouverture. Elle attrapa la poignée et la trappe s'ouvrit.
- Comment t'as su que y'avait une ouverture ici ?
- On voyait à travers que c'était différent, non ?
- Pas trop nan, il faut carrément nuit noire
Cette fille est une vraie mutante bordel 'fin bref, on avait trouvé une entrée qui avait des airs de sortie de secours, elle serait donc peu surveillée d'après moi. Mélanie entra en premier et descendit les échelons en ferraille.
Je la regardai descendre.
J'eus comme une hésitation pendant une bonne vingtaine de secondes, puis je sentis une présence, pas loin.
Je me retournai et j'aperçus quatre silouhettes, en bas, de l'autre côté du terrain de foot, à l'orée du bois duquel Mélanie et moi venions. J'avais appris à les ignorer, persuadé qu'il ne s'agissait que d'hallucinations. Je leur fis un doigt bien provoquant et je m'engouffrai à mon tour dans l'ouverture en refermant la trappe au-dessus de moi
Bien sûr, quel con, on y voyait rien là-dedans, et j'avais laissé Mélanie partir seule devant. Je pouvais pas l'appeler, je ressentais la résonance de la colonne de fer rien qu'en respirant. On serait spotted en moins de deux. Je pouvais pas non plus éclairer, c'était vraiment la merde, pourquoi elle m'avait pas attendu ? Tant pis, descendons.
Soudain, après quelques mètres de descente, je ne sentis plus d'échelon sous mes pieds. Je manquai de me niquer ma race (oui Monsieur, je me serais fait très mal j'ai donc le droit de parler comme un gros sale) en tombant d'une hauteur indéterminée mais je réussis à temps à me rattraper au dernier échelon
J'étais donc suspendu dans le noir, je savais pas où, ni comment j'allais me sortir de là. Comme tout être humain, j'eus une pensée un peu conne, en l'occurrence j'imaginai qu'un mec me regardait avec une caméra infrarouge et se foutait de ma gueule, ce qui me fit rire, mettre une main devant ma bouche parke j'ai fait du bruit tu vois, et finalement tomber vu que j'avais plus qu'une prise.
...
Je ratterris deux mètres plus bas, sans trop me faire mal donc
Tâtant autour de moi, j'évaluai la taille de la salle à celle d'une cellule de prison (pas que j'y sois déjà allé mais j'imagine... m'voyez ). La salle avait l'air fermée, j'entendais rien à part ma respiration haletante. Je devais être seul.
J'allumai la torche.
Goddammit, y'avait quelqu'un en fait, une fille dans un lit, elle dormait. Il s'agissait d'une chambre finalement. Elle était bien peu spacieuse, juste une porte, pas de fenêtres. La fille était rousse, c'était pas Mélanie
Je m'approchai d'elle et la secouai. Pas de réaction ?
Hop je la retourne
Bon, son visage était ensanglanté et pas du tout reconnaissable. Il lui manquait les deux yeux, la blonde devait être passée par là Je me retournai pour sortir de la salle mais je sentis quelque chose m'attraper le pied, ce qui me fit trébucher.
Quelqu'un s'était planqué sous le lit et essayai de me choper, je lui donnai trois coups de pieds puis le tirai hors du lit. C'était une fille, toujours pas Mélanie.
- ENFOI...
Je lui laissai pas le temps de terminer sa gueulante en lui mettant deux droites dans les gencives et un coup de genou dans le nez. Alors qu'elle se roulait par terre dans sa souffrance, je déchirai un morceau de drap pour la bailloner avec.
- Qu'est-ce que je pourrais bien te faire, à toi ?
J'eus une idée de génie, je lui arrachai son haut de pyj, sortit mon opinel et me gravai une auto-dédiboob sur ses seins
J'en avais pas encore assez, alors je mis la lame du couteau à l'entrée de son oreille et commençai à entrer tout doucement, en forçant un peu plus pour traverser les chairs. J'avais collé un oreiller sur la bouche de la fille pour pas l'entendre crier trop fort, mais je voyais ses larmes couler, ça n'avait pas de prix, alors je donnai deux ou trois coups secs sur le couteau puis je forçai un peu comme en malade ce qui parvint à faire entrer les vingts centimètres de lame à travers la boîte crânienne Je remuai un peu le couteau dans la plaie, mais voyant qu'elle ne criait plus, je retirai mon couteau un peu triste, l'essuyai puis le remis dans ma poche
J'embrassai le cadavre de la fille comme pour un au revoir, puis j'ouvris la porte. Soudain, tout s'éclaira.
Ah ok
La salle était noire de monde, tous des jeunes, tous tournés vers moi, un grand sourire aux lèvres. J'essayai de rester calme, mais ça marchait pas trop.
- C... Coucou
Too bad, ils se jetèrent tous sur moi.
Oscours
- C'est très limite, je pourrais peut-être monter, mais toi c'est sûr que non
- Ca veut dire quoi, ça ?
- Que t'es trop gros et qu'on va devoir trouver un autre passage, tout simplement, de toute façon on peut pas passer gentiment par la porte d'entrée
Je lui donnai une fessée pour la punir () puis désignai le panneau d'affichage.
- Bon. On grimpe sur ce panneau et on progresse le long de la façade du 1er étage jusqu'à la façade avant du bâtiment...
Je désignai le toit plus en hauteur.
- ... et si on est pas tombés ou si on s'est pas fait repérer, on pourra normalement accéder au toit incliné qui a l'air bien pratiquable. On pourra monter facilement aux étages.
- Oui, on sera encore plus discrets si on entre par le haut
- Voilà T'es chaude ?
- Plus que jamais
- Parfait, vas-y je t'aide à monter...
Je joignis mes mains pour faire la courte-échelle à Mélanie qui grimpa en murmurant un "merci". Elle se hissa difficilement sur l'étroit sommet du panneau, manqua de tomber.
- Crève pas maintenant la blonde, je commence tout juste à tenir à toi
Elle eut un petit rire, j'étais le plus tru3 des BG en fait, et elle parvint à se tenir en équilibre.
- C'est vachement casse-cou ton truc, je fais quoi maintenant ?
Elle avait l'air de bien s'amuser, genre comme une gamine à l'accrobranche ou sur un mur d'escalade, ça la rendait conne mais aussi super mignonne en un sens
- Euh, go monter sur la sorte de plateforme étroite au-dessus de toi, elle devrait être juste assez large pour te tenir dessus sans problème. Tu m'y attendras.
Elle évalua la distance et sauta pour s'accrocher. Elle avait suffisamment de force pour se hisser à bout de bras, et elle s'asseya sur la rebord en me regardant d'un air triomphant.
- A toi
Je m'y repris à trois fois () mais je réussis à la rejoindre sans accrocs. En attendant, Mélanie s'était bien marrée et j'avais envie de la faire tomber, mais elle avait le sac de fringues avec un peu de bouffe dedans, je voulais pas abimer le tout m'voyez
- Bon, vas-y, avance jusqu'au bord là-bas.
On parcourut les vingt mètres assez rapidement, mais tout de même prudemment du fait des 3 mètres au moins qui nous séparaient du sol. Une mauvaise chute mal contrôlée à cause de nos sacs sur le dos pourrait nous coûter cher.
Comme prévu, par la façade avant du bâtiment, il était possible de monter aux étages par le toit lisse en pente. C'était du verre très épais, sûrement au moins vingt centimètres. Il était teinté en plus, ça me paraissait bien excessif
On était à dix bons mètres du sommet du bâtiment, il était vraiment plus haut que ce que j'avais pu voir d'en bas, mais il n'y avait plus aucune prise pour aller plus haut.
- On va devoir entrer par là
Mélanie venait de trouver une partie du vitrage beaucoup plus fragile. Elle donna un coup dedans, ce qui cassa le verre et découvrit un mécanisme d'ouverture. Elle attrapa la poignée et la trappe s'ouvrit.
- Comment t'as su que y'avait une ouverture ici ?
- On voyait à travers que c'était différent, non ?
- Pas trop nan, il faut carrément nuit noire
Cette fille est une vraie mutante bordel 'fin bref, on avait trouvé une entrée qui avait des airs de sortie de secours, elle serait donc peu surveillée d'après moi. Mélanie entra en premier et descendit les échelons en ferraille.
Je la regardai descendre.
J'eus comme une hésitation pendant une bonne vingtaine de secondes, puis je sentis une présence, pas loin.
Je me retournai et j'aperçus quatre silouhettes, en bas, de l'autre côté du terrain de foot, à l'orée du bois duquel Mélanie et moi venions. J'avais appris à les ignorer, persuadé qu'il ne s'agissait que d'hallucinations. Je leur fis un doigt bien provoquant et je m'engouffrai à mon tour dans l'ouverture en refermant la trappe au-dessus de moi
Bien sûr, quel con, on y voyait rien là-dedans, et j'avais laissé Mélanie partir seule devant. Je pouvais pas l'appeler, je ressentais la résonance de la colonne de fer rien qu'en respirant. On serait spotted en moins de deux. Je pouvais pas non plus éclairer, c'était vraiment la merde, pourquoi elle m'avait pas attendu ? Tant pis, descendons.
Soudain, après quelques mètres de descente, je ne sentis plus d'échelon sous mes pieds. Je manquai de me niquer ma race (oui Monsieur, je me serais fait très mal j'ai donc le droit de parler comme un gros sale) en tombant d'une hauteur indéterminée mais je réussis à temps à me rattraper au dernier échelon
J'étais donc suspendu dans le noir, je savais pas où, ni comment j'allais me sortir de là. Comme tout être humain, j'eus une pensée un peu conne, en l'occurrence j'imaginai qu'un mec me regardait avec une caméra infrarouge et se foutait de ma gueule, ce qui me fit rire, mettre une main devant ma bouche parke j'ai fait du bruit tu vois, et finalement tomber vu que j'avais plus qu'une prise.
...
Je ratterris deux mètres plus bas, sans trop me faire mal donc
Tâtant autour de moi, j'évaluai la taille de la salle à celle d'une cellule de prison (pas que j'y sois déjà allé mais j'imagine... m'voyez ). La salle avait l'air fermée, j'entendais rien à part ma respiration haletante. Je devais être seul.
J'allumai la torche.
Goddammit, y'avait quelqu'un en fait, une fille dans un lit, elle dormait. Il s'agissait d'une chambre finalement. Elle était bien peu spacieuse, juste une porte, pas de fenêtres. La fille était rousse, c'était pas Mélanie
Je m'approchai d'elle et la secouai. Pas de réaction ?
Hop je la retourne
Bon, son visage était ensanglanté et pas du tout reconnaissable. Il lui manquait les deux yeux, la blonde devait être passée par là Je me retournai pour sortir de la salle mais je sentis quelque chose m'attraper le pied, ce qui me fit trébucher.
Quelqu'un s'était planqué sous le lit et essayai de me choper, je lui donnai trois coups de pieds puis le tirai hors du lit. C'était une fille, toujours pas Mélanie.
- ENFOI...
Je lui laissai pas le temps de terminer sa gueulante en lui mettant deux droites dans les gencives et un coup de genou dans le nez. Alors qu'elle se roulait par terre dans sa souffrance, je déchirai un morceau de drap pour la bailloner avec.
- Qu'est-ce que je pourrais bien te faire, à toi ?
J'eus une idée de génie, je lui arrachai son haut de pyj, sortit mon opinel et me gravai une auto-dédiboob sur ses seins
J'en avais pas encore assez, alors je mis la lame du couteau à l'entrée de son oreille et commençai à entrer tout doucement, en forçant un peu plus pour traverser les chairs. J'avais collé un oreiller sur la bouche de la fille pour pas l'entendre crier trop fort, mais je voyais ses larmes couler, ça n'avait pas de prix, alors je donnai deux ou trois coups secs sur le couteau puis je forçai un peu comme en malade ce qui parvint à faire entrer les vingts centimètres de lame à travers la boîte crânienne Je remuai un peu le couteau dans la plaie, mais voyant qu'elle ne criait plus, je retirai mon couteau un peu triste, l'essuyai puis le remis dans ma poche
J'embrassai le cadavre de la fille comme pour un au revoir, puis j'ouvris la porte. Soudain, tout s'éclaira.
Ah ok
La salle était noire de monde, tous des jeunes, tous tournés vers moi, un grand sourire aux lèvres. J'essayai de rester calme, mais ça marchait pas trop.
- C... Coucou
Too bad, ils se jetèrent tous sur moi.
Oscours