Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Je crois que je suis taray


Par : GodeHatesUs
Genre : Nawak, Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 13


Publié le 26/02/2012 à 18:26:59 par GodeHatesUs

Je réfléchis un instant.
Mon erreur de tout à l'heure au McDo n'était peut-être qu'une preuve de ma dégénérescence grandissante... et de la non-existance de ces quatre types. C'est tout, rien que ça, ces mecs n'existaient que dans mon esprit :ok:
Satisfait de mon raisonnement pourtant bancal, j'éteignis la télé et me détendis sur le canapé.
- Eh la blonde, gueulai-je, pourquoi tu veux partir avec moi, au fait ? T'as pas de vie ? :noel:
- J'ai plus rien moi, tout ce que j'avais c'était le collège, et j'en ai pas besoin :-)
- Tes parents ?
- Morts.
- Personne d'autre s'occupe de toi ?
- Si, y'avait bien mon oncle, mais il me plaisait pas trop...
- Je vois :noel:

Je pensai avoir la chance de ne pas encore être aussi atteint qu'elle, et qu'au fond elle avait encore moins de moralité que moi :rire: Même si elle était jeune, elle avait l'air entreprenante, et en partant de ce principe son âge n'avait plus aucune importance.
- Loïc, demande à la petite du shampoing, y'en a plus par ici.
- Je t'apporte ça tout de suite :hap:
- Non, ELLE va m'apporter ça :)

:-(

- Allez, dépêche-toi, dis-je sèchement à la gamine avec une pointe de dépit dans la voix.
Elle s'exécuta précipitamment. La porte de la salle de bain s'ouvrit et un épais nuage de vapeur s'en échappa.
- Au fait Loïc, t'as préparé les affaires ?
- Non OMG, j'ai dit que c'était ton boulot :noel:
- Je peux pas tout faire, idiot.
- Tu verras bien que si :ok:
- Prends-au moins de quoi se défendre, on en aura besoin...
Hey, c'est qui le chef, ici ? :( Elle fait sa sérieuse, maintenant ? Chaud, les femmes de nos jours, elles continuent de penser qu'elle peuvent nous tenir tête :honte:
Néanmoins, je m'attelai à prendre ce qui me passait sous la main en pensant à ce que je pourrais faire avec : lampe-torche, couteaux, rape à fromage, casse-noix, perceuse, pince à épiler, ciseaux, et j'en passe, les possibilités étaient multiples :bave:
Je me dirigeai vers l'armoire à vêtements et dévalisai à peu près tout ce qu'il y avait, puis la fillette sortit de la salle de bain, sans son ruban adhésif, et avec un petit sachet de bonbons à la main. Elle avait les yeux rouges de larmes mais un petit sourire, ce qui me plaisait pas trop.
- Putain, Mélanie, pourquoi tu...
Elle sortit de la salle de bains en soutif, et avait visiblement retrouvé son air de gamine innocente :( :bave:
- Tu me cherches là, non ? :(
- Moui :-)
Dans mon esprit, elle venait de passer du statut de pas mal à celui de carrément baisable :noel:
- Tu peux me passer un haut, sinon ? :-)
- Oui madame :hap:
Je lui tendis, ainsi qu'un des deux sacs que je venais de remplir de fringues. Elle s'habilla en vitesse.
- On peut se barrer, maintenant ?
- Oui, je suppose, allez viens.
Elle s'arrangea un peu les cheveux, ouvrit la porte et sortit.
- On en fait quoi de la gamine ? lançai-je.
- Laisse :)
- Mais elle va nous balancer, c'est qu'une enfant, on peut pas...
- Laisse je te dis, allez viens.

Bon...
Je ramassai mon sac et fermai la porte derrière moi. On descendit les trois étages, et Mélanie avec une hâte particulière.
- Dépêche-toi, me cria-t-elle.
- Quoi, on est pressés, là ? :(
Elle ne répondit rien et accéléra le pas. Je la suivis en soupirant, lorsque une secousse suivie d'une détonation soudaine me fit trébucher.
- Putain...
Je me retournai : l'appartement de la petite venait de voler en éclats et un incendie était en train de se propager dangereusement aux étages supérieurs. Mélanie m'attrapa la main et me tira pour m'inciter à continuer. La foule commençait à s'agglutiner au pied de l'immeuble et certains essayaient de forcer la porte pour entrer.
- C'est quoi ce bordel, la blonde ? C'est toi qui a fait ça ? :ouch:
- Je voulais au moins lui laisser le temps de finir ses bonbons :nah:
...
- Mélanie, tu me plais bien :ok:

Elle ne répondit que par son rire si caractéristique, si mélancolique, et plus je l'entendais, plus j'étais persuadé de le connaître. Je me relevai, et la suivit en courant.


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