Note de la fic : Non notée
Les oubliés de Jabiim.
Par : case2000
Genre : Science-Fiction
Statut : C'est compliqué
Chapitre 4 : Sauvons Jabiim !
Publié le 28/06/2012 à 15:16:06 par case2000
Après le départ des derniers appareils Lithiens. Les survivants éparpillés de notre peuple sortirent au grand jour de leurs abris, cachettes et refuges en tout genre. Jabiim fut entièrement dévastée durant ce conflit. Toutes ces institutions avaient été réduites à néant. Ses industries qui accusaient déjà de lourdes carences en temps de paix ne purent se relever. L'inflation économique et le chômage s'annonçaient.
Plusieurs foyers de peste cérébrale commençaient déjà à se déclarer dans les campagnes jabiimiennes. Succédant à l'horreur de la guerre, il s'annonçait déjà une catastrophe humanitaire sans précédents dans notre histoire. La pandémie allait devenir notre nouvelle ennemie. La Reconstruction fut pénible et douloureuse. Tout le monde fut réquisitionné pour rebâtir la planète. Notre gouvernement contracta une dette astronomique pour importer des matières premières et financer l'immigration de nouveaux experts en tout genre : en urbanisme, en agriculture, en peste cérébrale, en répartition des ressources industrielles...Ces hommes de talent ne faisaient don de leur qualités qu'aux plus offrants. Ce n'était pas seulement des érudits mais aussi des mercenaires de l'intellect : monnayant leurs neurones comme d'autres vendaient leurs armes.
Je n'en pouvais plus. J'étais comme beaucoup de jabiimiens écœuré et plein d'amertume après ces malheurs. J'avais décidé, avec d'autres officiers et intellectuels renommés, de participer à une tribune ouverte à destination du Congrès de Jabiim dont l'aveuglement nous avait mené à deux grands désastres nationaux successifs. L'alliance avec la République n'était que chimérique, il fallait donc la rompre ! Se trouver de vrais alliés capables de nous protéger. De nous aider. Un mouvement commençait alors à se former sur la Bordure Extérieure, il se voulait le fédérateur de toutes ces petites planètes oubliées par la République, piétinées par les écarts de cette dernière qui avait succombé aux vices de la corruption et de la lourdeur administrative. La République était désormais incapable de tenir ses engagements d'assistance et de protection à l'ensemble de ses membres. Pire, elle privilégiait outrageusement les grandes planètes au détriment des membres plus modestes qu'elle ignorait volontairement. A ce stade-là ce n'était plus de l'incompétence mais de la malveillance.
Mais le Congrès ne voulut rien entendre. Au contraire il réaffirma officiellement son alliance avec la République en stipulant qu'il était dans l'ordre naturel des choses que les régimes démocratiques s'allient entre eux. Pour toute réponse à nos critiques littéraires, le Congrès s'empressa de nous censurer du mieux qu'il pouvait. Je fus dégradé, en public, dans la cour de l'Université Jabiimienne non rénovée puis jeté en prison. Moi qui avait combattu pour ces pleutres voilà qu'ils me trahissaient à leur tour après avoir renié leurs engagements de servir au mieux l'intérêt général de cette planète. Au bout de quelques mois, en souvenir des bons et loyaux services que j'avais rendu à la patrie l'on me proposa de réintégrer l'armée avec un grade honorifique et une fonction d’employé de bureau. C'était une injure envers mes talents de tacticien ! Je refusais sans hésitations et me tourna, en cachette, vers la dissidence armée qui me promit un poste à haute responsabilité dans l'armée de la Nouvelle Jabiim. Épurée de son Congrès. Je préférais régner en enfer que de servir au ciel.
Les dissidents me libérèrent de ma cellule en toute connaissance de cause des geôliers qui soutenaient nos revendications. Le Congrès, totalement pris au dépourvu comme à son habitude, ne pu que se saisir de la Cour Suprême. Rare artefact du pouvoir encore sous sa coupe. Au cours d'un procès bâclé et en mon absence, l'on me condamna à mort. Moi le héros de Jabiimiara qui s'était illustré avec honneur contre l'envahisseur Trandoshan puis les pilleurs Lithiens. Celui qui part le sacrifice de sa vie et surtout celle de ses hommes avaient contribué au sauvetage de centaines de vies civiles.
L'on me rejeta.
Nous, les conjurés, qui avions goûté à la gloire, la richesse et au pouvoir étions désormais tombés au même niveau que celui du pires des roturiers : désargentés et sans influence. Seul le Commandant pouvait nous offrir un avenir et nous le savions tous. Voilà pourquoi nous étions ici ce soir pour faire notre devoir et retrouver la juste place qui était la notre dans les hautes sphères de la société. Nous attendions ce moment depuis tant de temps maintenant ! Je ne compte plus ces mois, ces années même où nous fûmes obligés de supporter toujours un peu plus longtemps la décadence pestilentielle qui rongeait le coeur de notre belle planète : la République ! Et que dire de ce Congrès Jabiimien ? De sois-disante obédience libérale. Cette institution décadente peuplée de traîtres, de menteurs et d'escrocs corrompus allaient enfin payer le prix fort pour avoir tourné le dos à la grande Jabiim. Pour avoir livré notre planète en pâture aux loups et autres rapaces de Coruscant. Il n'y aura pas d'amnistie, pas de grand pardon, juste la justice.
Plusieurs foyers de peste cérébrale commençaient déjà à se déclarer dans les campagnes jabiimiennes. Succédant à l'horreur de la guerre, il s'annonçait déjà une catastrophe humanitaire sans précédents dans notre histoire. La pandémie allait devenir notre nouvelle ennemie. La Reconstruction fut pénible et douloureuse. Tout le monde fut réquisitionné pour rebâtir la planète. Notre gouvernement contracta une dette astronomique pour importer des matières premières et financer l'immigration de nouveaux experts en tout genre : en urbanisme, en agriculture, en peste cérébrale, en répartition des ressources industrielles...Ces hommes de talent ne faisaient don de leur qualités qu'aux plus offrants. Ce n'était pas seulement des érudits mais aussi des mercenaires de l'intellect : monnayant leurs neurones comme d'autres vendaient leurs armes.
Je n'en pouvais plus. J'étais comme beaucoup de jabiimiens écœuré et plein d'amertume après ces malheurs. J'avais décidé, avec d'autres officiers et intellectuels renommés, de participer à une tribune ouverte à destination du Congrès de Jabiim dont l'aveuglement nous avait mené à deux grands désastres nationaux successifs. L'alliance avec la République n'était que chimérique, il fallait donc la rompre ! Se trouver de vrais alliés capables de nous protéger. De nous aider. Un mouvement commençait alors à se former sur la Bordure Extérieure, il se voulait le fédérateur de toutes ces petites planètes oubliées par la République, piétinées par les écarts de cette dernière qui avait succombé aux vices de la corruption et de la lourdeur administrative. La République était désormais incapable de tenir ses engagements d'assistance et de protection à l'ensemble de ses membres. Pire, elle privilégiait outrageusement les grandes planètes au détriment des membres plus modestes qu'elle ignorait volontairement. A ce stade-là ce n'était plus de l'incompétence mais de la malveillance.
Mais le Congrès ne voulut rien entendre. Au contraire il réaffirma officiellement son alliance avec la République en stipulant qu'il était dans l'ordre naturel des choses que les régimes démocratiques s'allient entre eux. Pour toute réponse à nos critiques littéraires, le Congrès s'empressa de nous censurer du mieux qu'il pouvait. Je fus dégradé, en public, dans la cour de l'Université Jabiimienne non rénovée puis jeté en prison. Moi qui avait combattu pour ces pleutres voilà qu'ils me trahissaient à leur tour après avoir renié leurs engagements de servir au mieux l'intérêt général de cette planète. Au bout de quelques mois, en souvenir des bons et loyaux services que j'avais rendu à la patrie l'on me proposa de réintégrer l'armée avec un grade honorifique et une fonction d’employé de bureau. C'était une injure envers mes talents de tacticien ! Je refusais sans hésitations et me tourna, en cachette, vers la dissidence armée qui me promit un poste à haute responsabilité dans l'armée de la Nouvelle Jabiim. Épurée de son Congrès. Je préférais régner en enfer que de servir au ciel.
Les dissidents me libérèrent de ma cellule en toute connaissance de cause des geôliers qui soutenaient nos revendications. Le Congrès, totalement pris au dépourvu comme à son habitude, ne pu que se saisir de la Cour Suprême. Rare artefact du pouvoir encore sous sa coupe. Au cours d'un procès bâclé et en mon absence, l'on me condamna à mort. Moi le héros de Jabiimiara qui s'était illustré avec honneur contre l'envahisseur Trandoshan puis les pilleurs Lithiens. Celui qui part le sacrifice de sa vie et surtout celle de ses hommes avaient contribué au sauvetage de centaines de vies civiles.
L'on me rejeta.
Nous, les conjurés, qui avions goûté à la gloire, la richesse et au pouvoir étions désormais tombés au même niveau que celui du pires des roturiers : désargentés et sans influence. Seul le Commandant pouvait nous offrir un avenir et nous le savions tous. Voilà pourquoi nous étions ici ce soir pour faire notre devoir et retrouver la juste place qui était la notre dans les hautes sphères de la société. Nous attendions ce moment depuis tant de temps maintenant ! Je ne compte plus ces mois, ces années même où nous fûmes obligés de supporter toujours un peu plus longtemps la décadence pestilentielle qui rongeait le coeur de notre belle planète : la République ! Et que dire de ce Congrès Jabiimien ? De sois-disante obédience libérale. Cette institution décadente peuplée de traîtres, de menteurs et d'escrocs corrompus allaient enfin payer le prix fort pour avoir tourné le dos à la grande Jabiim. Pour avoir livré notre planète en pâture aux loups et autres rapaces de Coruscant. Il n'y aura pas d'amnistie, pas de grand pardon, juste la justice.