Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Wowlala !


Par : Eos
Genre : Nawak, Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 3 : Egouts et désert.


Publié le 01/06/2012 à 18:43:47 par Eos

Le couloir était assez long. Arrivé à une certaine distance des cellules de nos quatre aventuriers, il courbait. S'il avait continué jusqu'au bout, ViNs serait tombé sur une rampe en colimaçon qui aurait donné accès à tout les étages de cet endroit. Seulement il s'arrêta à mi-chemin, au milieu de la courbure. On voyait plutôt loin, et c'est une espèce d'ouverture qui avait attiré son attention. Après y avoir passé sa tête, il put conclure provisoirement qu'il ne passerait pas par là. Il se posa quelques instants sur le sol, adossé au mur.


De leur côté, Alexis et les deux jeunes filles avançaient vers ViNs, et discutaient de leur situation. Tous étaient perdus, mais semblait ne pas en être affectés pour l'instant, un peu comme quand on se rend vers la salle d'un examen important. On sourit nerveusement, on fait des blagues pas terrible, et on avance machinalement sans penser à la suite. C'est alors qu'Ina racontait la dernière chose qu'elle avait faite avant de dormir, que d'une grande porte derrière eux, sortit une créature massive de plus de deux mètres de haut, dont la corpulence aurait fait frémir un vieux chêne. Cette créature tourna tout d'abord sa tête vers le trio de jeunes, qui restèrent immobiles. Puis, elle tourna son gros marteau en cristal bleuté. C'est à partir de là que ça s'est gâté. Les trois idiots s'affolèrent à la vision de l'objet léthal, sauf Emeline qui était paralysée par la peur. Ina prit les devant, certainement pour partir en éclaireur et Alexis, qui essayait d'expliquer calmement à Emeline qui le mieux à faire c'était de partir et de laisser ce monsieur à ses occupations à grand coup de « BOUGE TON CUL BORDEL, ON SE CASSE !» traîna cette dernière par terre en l'attrapant par le col, jusqu'à rejoindre la jeune fille déjà partie. Ils arrivèrent vite devant ViNs qui avait pu les entendre arriver. Après avoir écouté baragouiner tout le monde en même temps, et prenant la mouche, il leur ordonna de sauter dans la petite ouverture, qui semblait donner sur un tuyau.


« Mais t'es fou ! Continuons tout droit, on ne sait pas où ça mène ça ! Hurlait Ina, tout à fait hystérique.
- Mais il en vient de là bas aussi, bordel, SAUTEZ MAINTENANT ! Rétorqua ViNs qui venait de se retourner.
- Elle est où la poulette ? »

Tout le monde jeta un regard effaré sur Emeline, qui semblait être en état de choc.

« Vous rendez la poulette, sinon vous ne donnerez plus à manger aux lapins !
- Il est temps de prendre les choses en mains ! »


Sur ces mots, ViNs ramassa la demoiselle, prenant bien les choses en main, puis l'élança dans ce qui allait devenir un grand toboggan déconseillé aux cardiaques, probablement là où les créatures se débarrassait de leur linge sale ou d'autre encombrements. Une fois les filles passées, les deux jeunes hommes se lancèrent sans se faire prier dans leur échappatoire, avant même d'avoir demandé aux créatures, qui précisons-le étaient amicales, ce qui leur arrivait.


Quatre « AAAAAAH ! » et « SBLOUF ! » plus tard, nos amis se retrouvèrent en train de barboter dans l'eau, l'urine et la poisse d'une bassin qui semblait être la réserve d'étron. C'est à ce moment qu'Emeline reprit ses esprits, se souvenant qu'elle nageait très mal. Après l'avoir baffé alors qu'elle devenait folle, Alexis lui expliqua qu'elle avait pied, et qu'elle pouvait arrêter de crier. L'odeur était insoutenable, et tous manquèrent de participer au remplissage de cet endroit en cédant une partie du contenu de leur estomac. Se suivant dans les tas de lisiers, les monticules de nourriture périmée et les dépôts de cadavres, et suivant une lueur qui s'était transformée en lumière intense, le groupe sortit de l'étrange bâtiment en passant une herse étrange, dont les barreaux épais pouvaient laisser passer un homme assez facilement. Ina, qui s'élança la première fit l'objet d'une chute, n'ayant pas remarqué la marche de plus d'un mètre qui séparait la sortie du sol. Ils s'éloignèrent de l'étrange bâtiment orné de cristaux violets. Soudainement un éclair éblouit nos 4 amis, le temps de la disparition de ce qui était un aéronef, dans le ciel. Ils se retrouvèrent dans un campement qui avait été installé à l'entrée, où il y avait de la nourriture, quelques sacs, de l'eau, des tables avec plusieurs objets dessus, quelques armes blanches et de longues étoffes de tissues, épaisses et solides. Ils regardèrent ensuite tout autour du camp : Du sable, du sable, du sable, des rochers, du sable, un énorme squelette de bestiole morte, et du sable. Alexis se sentit dans son élément.

« COUSCOUS CE MIDI ! »

Ina observa le ciel, le soleil n'était pas à son zénith, mais plus bas.

« Garde le pour ce soir, on est déjà bien avancé dans l'après midi...
- Et puis je ne suis pas persuadée que tu disposes des éléments nécessaires, ajouta Emeline.
- On dit aliments, pas éléments, blagua Ina.
- Et puis, on est pas sur en regardant le soleil, on est peut être le matin, répliqua ViNs, puisque nous ne savons pas où se situe le nord.
- Il est 13h41, donc c'est encore l'heure de manger, déclara l'oriental.
- T'as un cadran solaire dans la tête ?
- J'ai regardé sur mon portable... »

ViNs ne savait pas quoi répondre, il se sentait con. D'ailleurs, Ina et Emeline le sentirent con aussi. Ils auraient pu se questionner sur la légitimité de l'heure afficher par le téléphone d'Alexis, d'autant plus qu'il n'avait pas de réseau, mais ils décidèrent de s'en tenir à une conclusion qui leur plaît.

« À la bouffe, Hurla Ina, affamée.
- Ouais mais, c'est comestible ces machins là ? Demanda Emeline, pointant du doigt les étranges denrées disposées sur une table.
-On n'a qu'à tout faire goûter à l'arabe, répliqua ViNs.
- Ouais, bah j'boufferais plus que vous, ça ne me dérange pas. »

En s'installant pour manger, Alexis trouva deux pierres dans lesquelles étaient gravées des symboles, sur une table. Ces pierres après analyse provoquaient des étincelles au moindre de leur contact. Utile dans un désert où il n'y 'a pas de bois. Nos quatre amis mangèrent à l'ombre d'un auvent blanc qui reposait sur quatre pieds de bois clair, en discutant de ce qui leurs étaient arrivé le matin, à savoir, la même chose pour tous, le son désagréable, la lumière et le réveil dans la boîte matelassée.
Ils partirent dans l'après midi, vers 16h-17h, pour éviter le soleil de plomb, avec les silex magiques, les morceaux de tissus, quelques pierres lourdes, des piquets de bois (de quoi faire des tentes), de la nourriture, deux espèce de glaives brillants et toute l'eau qu'ils avaient trouvé.  


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