Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Wowlala !


Par : Eos
Genre : Nawak, Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2 : De la compagnie !


Publié le 31/05/2012 à 22:01:38 par Eos

Le froid qui s'emparait du corps nu de ViNs le réveilla. Ses paupières s'ouvrirent immédiatement, cette fois ci, angoissé par l'obscurité, et l'espace très petit dans lequel il était allongé. Les parois matelassés, le noir, l'impression d'être dans une boîte... Un sentiment intense de peur, de haine et de tristesse mélangées s'empara de lui, il s'imaginait déjà son supplice, pensant être enterré vivant.

« Aaaah, sortez moi de là, SORTEZ MOI DE LA, J'AI TROP DE CHOSE A FAIRE AVANT DE MOURIR ! » hurla-t-il en sanglotant. Il semblait avoir gardé une infime partie de son humour, pour souligner qu'il pouvait éventuellement faire quelque chose de sa vie.

Un étrange bruit métallique résonna, ViNs, devenant fou, frappa de sa tête et de ses poings ce qui l'enfermait, en espérant se tuer plutôt que d'agoniser jusqu'à ce qu'il meurt de faim, de froid et de soif. Il appuya, avec son front, sur un bouton qui était placé sur le couvercle. Un étrange tintement se fit entendre, et la lumière vînt agresser ses rétines fragilisées par ses iris bien dilatés. Son cercueil de fer s'ouvrit, il en sortit plus vite qu'il ne se jette sur son PC en rentrant du lycée. Il était dans une pièce noire-grise, avec une table et une chaise en bois pour seuls meubles, sur lesquels il trouva de quoi se vêtir, ainsi que son téléphone, et deux trois bricoles qu'il se trimbalait habituellement. Après s'être habillé sans même vérifier si il y avait des scorpions dans ses vêtements (sait-on jamais), il se dirigea vers la porte de son tombeau, qui était plus claire et ornementée de cristaux violets, et la franchit pour se retrouver dans un long couloir, dont les murs etaient similaires à sa cellule. Il vit des portes, des dizaines de portes de part et d'autre du couloir.
Il décida d'entrer dans la pièce devant lui. Il y découvrit les mêmes choses que la pièce d'où il venait, si ce n'est que dans le linceul d'acier, il pût voir Alexis, dans le même état vestimentaire que lui il y a peu, qui avait par contre une partie de son anatomie, située à mi-hauteur d'homme, aussi dur que du roc. Il hésitait à le réveiller, ou à d'abord prendre une photo pour le faire chanter. Finalement, il prit le pantalon sur la chaise et le jeta derrière lui, afin de couvrir le membre de l'oriental, puis de pouvoir le réveiller ensuite.

« - Psssst !
- Mmh ?
- Réveille toooi !
- Encore 5 minutegrrmbl...
- J'vais te violer.
- Owi.
- Si tu ne te lèves pas prestement, je te chie dans la bouche.
- Hein ?
- Tu aimes les céréales Nesquick ? Tu sais, les petites boules de chocolat...
- Qu'est ce que je fous là ? Pourquoi j'suis à poil ?
- Ce donjon m'a l'air bien mystérieux.
- De quoi ?
- Non rien, une réplique qui m'est venue du fin fond de ma mémoire.
- C'est sûrement un affreux cauchemar.
- Mais non. Habille-toi, je t'attends de l'autre côté de cette porte. »

ViNs sortit de la pièce, il en avait assez vu, et assez dit. En fermant la porte, il put apercevoir un étrange portrait de lui au dessus de la porte d'en face, la même porte qui menait à sa cellule. Au dessus de toutes les portes se trouvaient les représentations de ceux qui étaient à l'intérieur. Par souci de sécurité, il n'actionna plus aucune porte avec les interrupteurs qui étaient à droite de celles-ci, ne reconnaissant personne. En effet la plupart des gens enfermés avaient des sales gueules de tueurs. Il continua son exploration, tout au long du couloir. Il n'y avait plus d'inscriptions, sauf sur les deux dernières pièces, ou il put reconnaître deux des jeunes filles qu'il connaissait d'internet, Emeline et Céleste. De son esprit logique, il déduit très rapidement qu'elles seraient très probablement nue juste de l'autre coté des portes devant et derrière lui. Il allait pour ouvrir celle d'Emeline, en profiter pour se rincer l'oeil, mais un cri l'interrompit. Il s'agissait d'Alexis qui avait été surpris par le grincement de sa porte qui s'entrouvrit. Après avoir réveillé tout le voisinage, ce dernier s'avança jusqu'à notre ami le voyeur.

« ViNs putain, on est où ? »
- J'en sais rien, t'es pas le seul à t'être réveillé à poil dans une boîte, rétorqua ViNs, ramollissant du membre. 
- Et tu crois que y'a quelqu'un là dedans ?
- Euh, non... j'viens d'aller voir, c'est vide 
- Mais attends, c'est pas la tête d'Emeline là haut ?
- Ah... euh... si.
- Mh... Laisse-moi vérifier quelque chose...
- Non, il faut que tu ailles voir ou est la sortie pendant que je... fais le guet. 
- Me prends pas pour un con, faire le guet ici se limiterait à fixer longuement Emeline aussi habillée que nous derrière cette porte. On la réveille, et on se casse.
- Gnhéhé. »

ViNs ouvrit la porte de la cellule d'Emeline, avec les mains d'Alexis sur les yeux. Il parlait par l'entrebaîllement de la porte. L'équipage vu de l'intérieur ressemblait à une tête qui voulait s'échapper d'une paire de bras mangeuse de cervelle.

« -Hé, la belle au bois dormant, faut se lever !
- C'est qui ? Le prince charmant ? Dit Emeline, dans un état de sommeil léger.
- Tu ne crois pas si bien dire, debout, t'es à poil et on va voir tes grosses fesses !
- Quoi ? Je suis où là ?
- Habille-toi et sors, et cherche surtout pas à comprendre !»

ViNs ferma la porte après avoir coincé son pied dedans et frotté ses orteils pendant quelques dizaines de secondes. Parler des fesses d'Emeline était certes cruel, puisqu'il s'agît d'un de ses complexes, mais c'est toujours efficace. Il se retourna vers la chambrée de Céleste, que l'on nommera Ina, parce que c'est comme ça que l'on fait tout le temps.

« Bon, ça suffit les conneries, moi je vais voir par où on peut sortir, toi tu réveilles la demoiselle.
- Mais tu... je... attends mais c'est Ina là !
- Exact ! Ferme les yeux, tu peux le faire, je t'assure !
- Ah mais je... bah... bon... cool. »

ViNs s'éloigna, et disparu dans un virage qui formait l'unique chemin du couloir, sans avoir prêté attention aux balbutiements du rouge oriental qui se tenait devant lui. Alexis frappa à la porte d'Ina, ce qui l'éveilla, elle comprit rapidement qu'il fallait rusher la chaise et les fringues, un peu comme si elle avait déjà vécu cet instant.

« -Ina ! réveille-toi !
- Oui oui, je... j'arrive ! » Répondit-elle, sans savoir à qui elle parlait, ni pourquoi elle était là.


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