Note de la fic :
L'achèvement d'une ère.
Par : Spyko
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : Terminée
Chapitre 34 : Traqués.
Publié le 24/03/2012 à 20:19:08 par Spyko
Le possédé s'attarda un peu pour jeter les corps dans les flammes, puis regarda aux alentours. Il plaqua son pistolet légèrement au-dessus de son bras pour ne pas toucher l'os, et tira. Il poussa un hurlement de douleur, puis enroula la blessure dans un bandage. Après quoi, il jeta l'arme à terre, pris un couteau, et lacéra légèrement ses vêtements. Apparemment satisfait du résultat, il retourna dans la direction d'où il venait.
« Qu'est-ce que je vous disais? sifflais-je, au bord des larmes. D'ici vingt minutes, toute la colonie va penser qu'on a attaqué leur chef. »
« Et alors, cette ville est grande, ils sauront jamais où on est, tenta de me raisonner Steph'. »
« T'oublies qu'il y a pas que des humains dans les parages, répondis-je en me passant une main sur les yeux. Et un affrontement passera pas trop inaperçu, surtout s'ils sont à notre recherche. »
« Tu proposes quoi alors? »
« Je sais pas... On se concentre sur la recherche d'un véhicule. Et puis... »
« Quoi encore? soupira Matt. »
« On est traqués par des humains, et par des nécromorphs. Mais il y a aussi notre compagnon volant, on sait pas où il est... »
« Et lui non plus, stresse pas Alex, me rassura le jeune homme. »
« Il nous a retrouvé quand on était dans le vaisseau. Et je te rappelle qu'il y a une sorte de lien entre le fragment qu'on a retrouvé, et celui qu'il a dans l'œil. »
« Dans ce cas, c'est Cédric qui a du soucis à se faire. Arrêtes de te tourmenter, ok? »
Acceptant ses arguments, je me relevai, essayant de reprendre un peu de contenance. Les flammes allaient probablement attirer du monde dans les parages, et il n'était pas très bon d'y rester. Nous sortîmes donc de notre abri pour aller nous réfugier dans un bâtiment. Nous grimpâmes au premier étage afin de pouvoir garder un œil sur la route. J'étais prêt à attendre que le bûcher s'éteigne, afin d'être sûr qu'aucune créature ne vienne pendant que nous étions encore dans les alentours.
Cette crainte se justifia assez rapidement. Une dizaine de minutes après, deux chiens sortaient d'une ruelle pour s'approcher des corps. Ils tirèrent les cadavres hors du brasier à l'aide de leur puissantes mâchoires, et commencèrent à dévorer la chair calcinée. Ce spectacle dura un petit moment, car leur appétit semblait sans limites.
L'un d'entre eux arrachait la jambe d'un des corps, qui céda dans un craquement répugnant, lorsque son compagnon tourna brusquement la tête. Le premier lâcha sa prise et regarda dans la même direction. Ils poussèrent tous deux un grognement, et se ruèrent dans l'allée. Je vis par la fenêtre qu'un groupe d'une dizaine de personnes avançaient sur la route.
Ils s'arrêtèrent prêt du brasier et des restes de cadavres dévorés, et je reconnus sans peine Cédric et l'un des hommes qui nous avait accusé plus tôt parmi les guetteurs. Le dirigeant parlait à ses hommes, et leur indiqua du bras l'endroit où nous nous étions cachés lorsque nous avions vus la scène.
« Le salaud, il nous avait vu! Il les a ramené parce qu'il est sûr qu'on est encore dans le coin... »
« Tu crois vraiment? Dans ce cas, on ferait mieux de se faire discret en attendant qu'ils repartent. »
Je redressai la tête une nouvelle fois pour regarder à nouveau ce qu'il se passait. Cédric avait son regard braqué sur nous, et ses hommes faisaient de même uns par uns. Je me plaquai contre le mur, par réflexe.
« Je crois que c'est mort pour la discrétion, fis-je en déglutissant »
« Comment il nous a vu? »
« Aucune idée, il nous a peut-être entendu, ou alors il nous a vu dès le départ. »
Matt s'approcha prudemment pour jeter un œil à son tour.
« Merde, ils foncent vers le bâtiment, faut qu'on dégage, vite! »
Déjà, le claquement de la porte résonnait dans le hall, et nous n'étions qu'au premier étage. Je les pressai de grimper les escaliers, en espérant qu'on trouverait un moyen de quitter le bâtiment plus haut. Alors qu'ils se précipitaient sur les marches, je saisis une de mes grenades et la jetai par dessus la balustrade. Un hurlement d'avertissement retentit sous nos pieds, et l'explosif s'enclencha. Des cris de douleurs résonnèrent pendant que nous grimpions les marches deux à deux.
Nous atteignîmes ainsi le quatrième étage. Carmen, en tête, décida qu'il ne servait à rien de monter toujours plus haut, si ce n'était qu'on se retrouverait bloqués sur le toit. Nous nous engageâmes alors dans le couloir, priant pour qu'un mur soit suffisamment endommagé pour nous permettre d'atteindre un autre bâtiment.
Je sentis alors mes pieds s'enfoncer dans une substance visqueuse. Les autres, sauf Jessica, qui n'avait jamais affronté cette situation, s'en rendirent compte et s'immobilisèrent en pointant leurs armes sur les murs. Un pan avait été brisé, et donnait accès au bâtiment suivant, mais cette brèche était encadrée par deux cocons de chair. Ma nouvelle partenaire devint extrêmement pâle, malgré la faible lueur, et je compris que cette vision n'était pas forcément agréable pour quelqu'un qui était restée dans un supermarché pendant des semaines.
Matt pris les devants, et se jeta entre les deux créatures. Elles ne réagirent pas, et nous crûmes qu'elles étaient endormies. Des pas retentissaient dans le couloir, et les deux sœurs s'engagèrent elles aussi, sans faire réagir les nécromorphs. Cependant, Jessica appréhendait davantage ce passage. Je la poussai pour qu'elle traverse avant l'arrivée de nos poursuivants, et elle finit par le faire.
Cependant, n'ayant plus autant de lumière que quand nous éclairions tous la zone, elle heurta le côté de l'une des bestioles, qui se mit à hurler. Le tentacule ventral se mit à fouetter l'air dans le vide, et son congénère ne tarda pas à faire de même. Je pris une grande inspiration, et me jetai littéralement dans l'ouverture. Je sentis les appendices tranchants cingler l'air au-dessus de mon crâne, mais ils ne me touchèrent pas.
« Ils sont là-bas! Allez les gars, chopez les! hurla la voix déformée par la rage de Cedric. »
Quelques secondes après ces paroles, un bruit de chair tranchée nous parvint, et j'imaginai parfaitement que l'un de nos poursuivants venait de vivre une déchirante séparation avec une partie de son corps. Je suivis les lampes de mes camarades, qui disparaissaient sur la droite. Peu de temps après, nous étions en train de dévaler les marches pour redescendre dans la rue.
Lorsque nous franchîmes enfin la porte d'entrée, nous nous retrouvâmes nez à nez avec les deux chiens qui s'étaient remplis l'estomac une vingtaine de minutes plus tôt. Ils grondèrent d'une manière particulièrement explicite, et se ramassèrent sur eux-même. Nous allions faire feu quand l'un d'eux poussa un gémissement craintif et s'enfuit le long de la route, bientôt suivi par son partenaire.
« J'imagine que c'est pas nous qui les avons effrayé, c'est ça? souffla Matt. »
Le sol trembla brutalement, tandis qu'une gigantesque masse se posait en plein milieu de la route, en emportant un bâtiment avec elle. Le dragon poussa un rugissement à nous glacer le sang, et arqua le cou pour nous happer.
« Tout juste... »
Je repoussai mes camarades à l'intérieur de l'immeuble que nous venions de quitter, et la mâchoire du monstre enfonça le mur, nous aspergeant de poussière et de quelques morceaux de béton. Je les guidai dans un autre couloir vers une sortie de secours, qui nous fit arriver dans une ruelle. Des pas résonnaient dans l'escalier. Décidément, aucun des camps ne nous lâchait.
« Putain, c'est quoi ce truc! cria quelqu'un. Reculez, reculez! »
Un puissant coup de queue s'abattit sur la façade, la faisant s'effondrer à moitié. Pendant ce temps, nous parcourûmes la ruelle à toute allure. La gueule de la créature apparut dans notre dos, mais l'allée était trop étroite pour elle. Les deux yeux rouges nous suivirent jusqu'à ce que nous tournâmes à un angle.
Notre course folle se poursuivit pendant plusieurs minutes, et je dus attraper le bras de Jessica pour qu'elle suive le rythme. Nous étions tous essoufflés, mais rien ne nous arrêtait malgré tout.
« Alex.. T'as pas... l'impression... qu'on est... déjà... venu ici? »
« Je sais pas... Tu crois... qu'on tourne... en rond...? »
Je m'engageai dans une autre ruelle et sautai par-dessus un cadavre qui gisait au milieu du passage. Il était vrai que le lieu me semblait familier, mais tout se ressemblait tellement que je ne savais pas où nous étions. J'ouvris une porte et me plaquai contre le mur, à bout de souffle. Ma copine s'effondra à genoux, et les trois autres manquèrent de trébucher quand ils s'arrêtèrent.
Le couloir où nous venions d'entrer me rappelait quelque chose, mais il était plongé dans l'obscurité. Nous reprîmes notre respiration pendant quelques minutes, puis je relevai la jeune femme. Il ne faudrait surement pas longtemps pour que Cédric et ses hommes, ou la créature ailée, ne nous retrouvent.
Nous repartîmes au trot dans le couloir, et je repérai une porte qui ne menait pas à une petite salle comme toutes les autres. Je l'ouvris et m'y engouffrai, avant de me figer sur place. Je me souvins alors du cadavre que nous avions enjambés, et de la familiarité étrange des lieux.
Une centaine de personnes s'étaient immobilisés en nous voyant entrer. Je déglutis péniblement en voyant que les guetteurs, qui s'étaient rassemblés pour discuter, avaient instantanément posé les mains sur leurs fusils.
« Et merde... »
« Qu'est-ce que je vous disais? sifflais-je, au bord des larmes. D'ici vingt minutes, toute la colonie va penser qu'on a attaqué leur chef. »
« Et alors, cette ville est grande, ils sauront jamais où on est, tenta de me raisonner Steph'. »
« T'oublies qu'il y a pas que des humains dans les parages, répondis-je en me passant une main sur les yeux. Et un affrontement passera pas trop inaperçu, surtout s'ils sont à notre recherche. »
« Tu proposes quoi alors? »
« Je sais pas... On se concentre sur la recherche d'un véhicule. Et puis... »
« Quoi encore? soupira Matt. »
« On est traqués par des humains, et par des nécromorphs. Mais il y a aussi notre compagnon volant, on sait pas où il est... »
« Et lui non plus, stresse pas Alex, me rassura le jeune homme. »
« Il nous a retrouvé quand on était dans le vaisseau. Et je te rappelle qu'il y a une sorte de lien entre le fragment qu'on a retrouvé, et celui qu'il a dans l'œil. »
« Dans ce cas, c'est Cédric qui a du soucis à se faire. Arrêtes de te tourmenter, ok? »
Acceptant ses arguments, je me relevai, essayant de reprendre un peu de contenance. Les flammes allaient probablement attirer du monde dans les parages, et il n'était pas très bon d'y rester. Nous sortîmes donc de notre abri pour aller nous réfugier dans un bâtiment. Nous grimpâmes au premier étage afin de pouvoir garder un œil sur la route. J'étais prêt à attendre que le bûcher s'éteigne, afin d'être sûr qu'aucune créature ne vienne pendant que nous étions encore dans les alentours.
Cette crainte se justifia assez rapidement. Une dizaine de minutes après, deux chiens sortaient d'une ruelle pour s'approcher des corps. Ils tirèrent les cadavres hors du brasier à l'aide de leur puissantes mâchoires, et commencèrent à dévorer la chair calcinée. Ce spectacle dura un petit moment, car leur appétit semblait sans limites.
L'un d'entre eux arrachait la jambe d'un des corps, qui céda dans un craquement répugnant, lorsque son compagnon tourna brusquement la tête. Le premier lâcha sa prise et regarda dans la même direction. Ils poussèrent tous deux un grognement, et se ruèrent dans l'allée. Je vis par la fenêtre qu'un groupe d'une dizaine de personnes avançaient sur la route.
Ils s'arrêtèrent prêt du brasier et des restes de cadavres dévorés, et je reconnus sans peine Cédric et l'un des hommes qui nous avait accusé plus tôt parmi les guetteurs. Le dirigeant parlait à ses hommes, et leur indiqua du bras l'endroit où nous nous étions cachés lorsque nous avions vus la scène.
« Le salaud, il nous avait vu! Il les a ramené parce qu'il est sûr qu'on est encore dans le coin... »
« Tu crois vraiment? Dans ce cas, on ferait mieux de se faire discret en attendant qu'ils repartent. »
Je redressai la tête une nouvelle fois pour regarder à nouveau ce qu'il se passait. Cédric avait son regard braqué sur nous, et ses hommes faisaient de même uns par uns. Je me plaquai contre le mur, par réflexe.
« Je crois que c'est mort pour la discrétion, fis-je en déglutissant »
« Comment il nous a vu? »
« Aucune idée, il nous a peut-être entendu, ou alors il nous a vu dès le départ. »
Matt s'approcha prudemment pour jeter un œil à son tour.
« Merde, ils foncent vers le bâtiment, faut qu'on dégage, vite! »
Déjà, le claquement de la porte résonnait dans le hall, et nous n'étions qu'au premier étage. Je les pressai de grimper les escaliers, en espérant qu'on trouverait un moyen de quitter le bâtiment plus haut. Alors qu'ils se précipitaient sur les marches, je saisis une de mes grenades et la jetai par dessus la balustrade. Un hurlement d'avertissement retentit sous nos pieds, et l'explosif s'enclencha. Des cris de douleurs résonnèrent pendant que nous grimpions les marches deux à deux.
Nous atteignîmes ainsi le quatrième étage. Carmen, en tête, décida qu'il ne servait à rien de monter toujours plus haut, si ce n'était qu'on se retrouverait bloqués sur le toit. Nous nous engageâmes alors dans le couloir, priant pour qu'un mur soit suffisamment endommagé pour nous permettre d'atteindre un autre bâtiment.
Je sentis alors mes pieds s'enfoncer dans une substance visqueuse. Les autres, sauf Jessica, qui n'avait jamais affronté cette situation, s'en rendirent compte et s'immobilisèrent en pointant leurs armes sur les murs. Un pan avait été brisé, et donnait accès au bâtiment suivant, mais cette brèche était encadrée par deux cocons de chair. Ma nouvelle partenaire devint extrêmement pâle, malgré la faible lueur, et je compris que cette vision n'était pas forcément agréable pour quelqu'un qui était restée dans un supermarché pendant des semaines.
Matt pris les devants, et se jeta entre les deux créatures. Elles ne réagirent pas, et nous crûmes qu'elles étaient endormies. Des pas retentissaient dans le couloir, et les deux sœurs s'engagèrent elles aussi, sans faire réagir les nécromorphs. Cependant, Jessica appréhendait davantage ce passage. Je la poussai pour qu'elle traverse avant l'arrivée de nos poursuivants, et elle finit par le faire.
Cependant, n'ayant plus autant de lumière que quand nous éclairions tous la zone, elle heurta le côté de l'une des bestioles, qui se mit à hurler. Le tentacule ventral se mit à fouetter l'air dans le vide, et son congénère ne tarda pas à faire de même. Je pris une grande inspiration, et me jetai littéralement dans l'ouverture. Je sentis les appendices tranchants cingler l'air au-dessus de mon crâne, mais ils ne me touchèrent pas.
« Ils sont là-bas! Allez les gars, chopez les! hurla la voix déformée par la rage de Cedric. »
Quelques secondes après ces paroles, un bruit de chair tranchée nous parvint, et j'imaginai parfaitement que l'un de nos poursuivants venait de vivre une déchirante séparation avec une partie de son corps. Je suivis les lampes de mes camarades, qui disparaissaient sur la droite. Peu de temps après, nous étions en train de dévaler les marches pour redescendre dans la rue.
Lorsque nous franchîmes enfin la porte d'entrée, nous nous retrouvâmes nez à nez avec les deux chiens qui s'étaient remplis l'estomac une vingtaine de minutes plus tôt. Ils grondèrent d'une manière particulièrement explicite, et se ramassèrent sur eux-même. Nous allions faire feu quand l'un d'eux poussa un gémissement craintif et s'enfuit le long de la route, bientôt suivi par son partenaire.
« J'imagine que c'est pas nous qui les avons effrayé, c'est ça? souffla Matt. »
Le sol trembla brutalement, tandis qu'une gigantesque masse se posait en plein milieu de la route, en emportant un bâtiment avec elle. Le dragon poussa un rugissement à nous glacer le sang, et arqua le cou pour nous happer.
« Tout juste... »
Je repoussai mes camarades à l'intérieur de l'immeuble que nous venions de quitter, et la mâchoire du monstre enfonça le mur, nous aspergeant de poussière et de quelques morceaux de béton. Je les guidai dans un autre couloir vers une sortie de secours, qui nous fit arriver dans une ruelle. Des pas résonnaient dans l'escalier. Décidément, aucun des camps ne nous lâchait.
« Putain, c'est quoi ce truc! cria quelqu'un. Reculez, reculez! »
Un puissant coup de queue s'abattit sur la façade, la faisant s'effondrer à moitié. Pendant ce temps, nous parcourûmes la ruelle à toute allure. La gueule de la créature apparut dans notre dos, mais l'allée était trop étroite pour elle. Les deux yeux rouges nous suivirent jusqu'à ce que nous tournâmes à un angle.
Notre course folle se poursuivit pendant plusieurs minutes, et je dus attraper le bras de Jessica pour qu'elle suive le rythme. Nous étions tous essoufflés, mais rien ne nous arrêtait malgré tout.
« Alex.. T'as pas... l'impression... qu'on est... déjà... venu ici? »
« Je sais pas... Tu crois... qu'on tourne... en rond...? »
Je m'engageai dans une autre ruelle et sautai par-dessus un cadavre qui gisait au milieu du passage. Il était vrai que le lieu me semblait familier, mais tout se ressemblait tellement que je ne savais pas où nous étions. J'ouvris une porte et me plaquai contre le mur, à bout de souffle. Ma copine s'effondra à genoux, et les trois autres manquèrent de trébucher quand ils s'arrêtèrent.
Le couloir où nous venions d'entrer me rappelait quelque chose, mais il était plongé dans l'obscurité. Nous reprîmes notre respiration pendant quelques minutes, puis je relevai la jeune femme. Il ne faudrait surement pas longtemps pour que Cédric et ses hommes, ou la créature ailée, ne nous retrouvent.
Nous repartîmes au trot dans le couloir, et je repérai une porte qui ne menait pas à une petite salle comme toutes les autres. Je l'ouvris et m'y engouffrai, avant de me figer sur place. Je me souvins alors du cadavre que nous avions enjambés, et de la familiarité étrange des lieux.
Une centaine de personnes s'étaient immobilisés en nous voyant entrer. Je déglutis péniblement en voyant que les guetteurs, qui s'étaient rassemblés pour discuter, avaient instantanément posé les mains sur leurs fusils.
« Et merde... »