Note de la fic :
Cours (très) particulier
Par : mintoi
Genre : Sayks, Sentimental
Statut : C'est compliqué
Chapitre 2 : Premiers cours
Publié le 16/10/2011 à 17:36:23 par mintoi
Chapitre 2 : Premier cours (partie 1)
Samedi, 14h55, je vérifie à nouveau le papier sur lequel j’ai écrit l’adresse de Jules et de sa famille.
Oui, c’est ça, c’est là ! Putain, c’est des bourges, v’là la baraque !
Et effectivement, la maison, située dans un quartier chic de Nancy, à deux pas du centre-ville, est vraiment à l’image du quartier. Une grille noire fraîchement repeinte, une haie bien entretenue, une façade en pierre nettoyée récemment et une sonnette avec une caméra dès le portail.
J’appuie de mon doigt sur le bouton. Un « bzz » retentit à l’intérieur de la maison. Je vois une silhouette passer devant une fenêtre du rez-de-chaussée. Une voix de femme me répond.
? : Oui ?
L : Bonjour, Lucas Prediski, l’étudiant pour les cours d’anglais.
? : Ha oui, bonjour, c’est la maman de Jules. Je vous ouvre.
Un nouveau bruit retentit et je peux pousser le portail et enfin voir la maison dans son intégralité. Sur le chemin qui me mène à l’entrée, je vois la porte s’ouvrir et une femme d’une quarantaine d’années apparaît devant moi.
Elle correspond tout à fait au stéréotype des femmes strictes d’anciennes familles chrétiennes. Vêtements classiques et serrés, coupe de cheveux d’une sobriété inégalable. Bref, avec mon jean et mes baskets, je regrette instantanément mon choix vestimentaire.
Si tu veux qu’ils te fassent revenir, t’as pas choisi la bonne tenue…
F : Bonjour, je suis Flora Deschamps, la mère de Jules. C’est moi que vous avez eue au téléphone mercredi dernier. Mais, entrez jeune homme, je vous prie.
Je pénètre dans la grande entrée. Devant moi, un grand escalier en bois sombre qui monte vers le premier étage. A ma gauche, la cuisine, à ma droite, je crois apercevoir par la porte entrouverte une grande table qui pourrait être celle d’une salle à manger. Niveau décoration, on va dire que c’est la dernière mode, sous De Gaulle ou Pompidou par contre. Des meubles en bois ancien, des cadres dorés, des lustres, des chandeliers…
Tout c’que j’aime…
F : Laissez-moi vous débarrasser.
Je lui remets mon manteau et suis presque surpris qu’un majordome ne vienne pas se saisir de mes affaires. Mais non, elle se dirige vers un porte-manteau situé près de la porte.
F : Jules vous attend dans la salle à manger, sur votre droite. Je vous laisse. Bon après-midi. Revenez me voir à la fin du cours que je puisse vous régler.
Elle m’adresse un nouveau petit sourire et se tourne pour se diriger vers la cuisine. Je n’ai pas prononcé un mot depuis mon entrée dans la maison. Il faut dire que je n’en ai guère eu le temps et que ma timidité ne m’a pas aidé…
Je pousse alors la porte de la salle à manger et vois la chevelure blonde d’un garçon assis au bout de la grande table en chêne. Il a la tête plongée dans un livre, le stylo dans la main droite prêt à écrire sur une des très nombreuses feuilles qui ont colonisé la table familiale.
Il ne m’entend pas entrer et ne relève toujours pas la tête. Je n’ai pas encore vu son visage.
Je m’approche de lui, faisant volontairement du bruit en repoussant la porte et en avançant mais il a l’air totalement absorbé par le contenu de son livre même s’il pousse des soupirs d’une force assez impressionnante et semble marmonner des jurons.
Je ne suis plus qu’à un ou deux mètres de lui et je décide de ne pas m’approcher davantage pour ne pas lui faire peur s’il m’aperçoit. Je peux désormais voir qu’il se débat avec un exercice de mathématiques et vu le nombre de brouillons qui sont disséminés un peu partout autour de lui, la tâche semble ardue.
Je décide de briser le silence et lance le plus doucement possible : « Salut. »
Il redresse soudainement la tête et laisse échapper son stylo.
Mission : ne pas lui faire peur = échec.
Et je vois son visage.
Wahou !
Des cheveux blonds coiffés en brosse, de grands yeux d’un bleu profond avec de longs cils, un petit nez et une bouche aux lèvres assez charnues.
J : Oh pardon, je ne vous avais pas entendu entrer.
Il se lève et me tend sa main pour que je lui serre.
Deux choses me surprennent : ses vêtements, à l’image de ce que j’ai pu voir de la famille jusqu’à présent. Petit pull uni avec une chemise à petits carreaux dont le col est rabattu au niveau du cou. Sa taille m’interpelle également.
Eh ben dis donc, t’as oublié de grandir mon gars…
J :Vous devez être Monsieur Prediski, pour les cours d’anglais ?
Je souris en l’entendant me vouvoyer et m’appeler « Monsieur ».
J’ai 20 ans, merde ! Décoince-toi mon gars !
Je tends ma main et, pour la première fois, nos deux peaux se touchent…
L : Bonjour. Appelle-moi Lucas.
Samedi, 14h55, je vérifie à nouveau le papier sur lequel j’ai écrit l’adresse de Jules et de sa famille.
Oui, c’est ça, c’est là ! Putain, c’est des bourges, v’là la baraque !
Et effectivement, la maison, située dans un quartier chic de Nancy, à deux pas du centre-ville, est vraiment à l’image du quartier. Une grille noire fraîchement repeinte, une haie bien entretenue, une façade en pierre nettoyée récemment et une sonnette avec une caméra dès le portail.
J’appuie de mon doigt sur le bouton. Un « bzz » retentit à l’intérieur de la maison. Je vois une silhouette passer devant une fenêtre du rez-de-chaussée. Une voix de femme me répond.
? : Oui ?
L : Bonjour, Lucas Prediski, l’étudiant pour les cours d’anglais.
? : Ha oui, bonjour, c’est la maman de Jules. Je vous ouvre.
Un nouveau bruit retentit et je peux pousser le portail et enfin voir la maison dans son intégralité. Sur le chemin qui me mène à l’entrée, je vois la porte s’ouvrir et une femme d’une quarantaine d’années apparaît devant moi.
Elle correspond tout à fait au stéréotype des femmes strictes d’anciennes familles chrétiennes. Vêtements classiques et serrés, coupe de cheveux d’une sobriété inégalable. Bref, avec mon jean et mes baskets, je regrette instantanément mon choix vestimentaire.
Si tu veux qu’ils te fassent revenir, t’as pas choisi la bonne tenue…
F : Bonjour, je suis Flora Deschamps, la mère de Jules. C’est moi que vous avez eue au téléphone mercredi dernier. Mais, entrez jeune homme, je vous prie.
Je pénètre dans la grande entrée. Devant moi, un grand escalier en bois sombre qui monte vers le premier étage. A ma gauche, la cuisine, à ma droite, je crois apercevoir par la porte entrouverte une grande table qui pourrait être celle d’une salle à manger. Niveau décoration, on va dire que c’est la dernière mode, sous De Gaulle ou Pompidou par contre. Des meubles en bois ancien, des cadres dorés, des lustres, des chandeliers…
Tout c’que j’aime…
F : Laissez-moi vous débarrasser.
Je lui remets mon manteau et suis presque surpris qu’un majordome ne vienne pas se saisir de mes affaires. Mais non, elle se dirige vers un porte-manteau situé près de la porte.
F : Jules vous attend dans la salle à manger, sur votre droite. Je vous laisse. Bon après-midi. Revenez me voir à la fin du cours que je puisse vous régler.
Elle m’adresse un nouveau petit sourire et se tourne pour se diriger vers la cuisine. Je n’ai pas prononcé un mot depuis mon entrée dans la maison. Il faut dire que je n’en ai guère eu le temps et que ma timidité ne m’a pas aidé…
Je pousse alors la porte de la salle à manger et vois la chevelure blonde d’un garçon assis au bout de la grande table en chêne. Il a la tête plongée dans un livre, le stylo dans la main droite prêt à écrire sur une des très nombreuses feuilles qui ont colonisé la table familiale.
Il ne m’entend pas entrer et ne relève toujours pas la tête. Je n’ai pas encore vu son visage.
Je m’approche de lui, faisant volontairement du bruit en repoussant la porte et en avançant mais il a l’air totalement absorbé par le contenu de son livre même s’il pousse des soupirs d’une force assez impressionnante et semble marmonner des jurons.
Je ne suis plus qu’à un ou deux mètres de lui et je décide de ne pas m’approcher davantage pour ne pas lui faire peur s’il m’aperçoit. Je peux désormais voir qu’il se débat avec un exercice de mathématiques et vu le nombre de brouillons qui sont disséminés un peu partout autour de lui, la tâche semble ardue.
Je décide de briser le silence et lance le plus doucement possible : « Salut. »
Il redresse soudainement la tête et laisse échapper son stylo.
Mission : ne pas lui faire peur = échec.
Et je vois son visage.
Wahou !
Des cheveux blonds coiffés en brosse, de grands yeux d’un bleu profond avec de longs cils, un petit nez et une bouche aux lèvres assez charnues.
J : Oh pardon, je ne vous avais pas entendu entrer.
Il se lève et me tend sa main pour que je lui serre.
Deux choses me surprennent : ses vêtements, à l’image de ce que j’ai pu voir de la famille jusqu’à présent. Petit pull uni avec une chemise à petits carreaux dont le col est rabattu au niveau du cou. Sa taille m’interpelle également.
Eh ben dis donc, t’as oublié de grandir mon gars…
J :Vous devez être Monsieur Prediski, pour les cours d’anglais ?
Je souris en l’entendant me vouvoyer et m’appeler « Monsieur ».
J’ai 20 ans, merde ! Décoince-toi mon gars !
Je tends ma main et, pour la première fois, nos deux peaux se touchent…
L : Bonjour. Appelle-moi Lucas.