Note de la fic :
Publié le 11/06/2011 à 17:13:46 par [Cener]
13H. Le repas fini, je paye l’addition et propose à Camille de se recueillir sur la tombe de Sam.
-Je reprends à 15H. On a le temps…Et puis ouais on se doit de le faire, me répondit elle sa voix s’éteignant en finissant sa phrase.
-Allez viens. Lui dis-je en lui prenant la main.
Nous décidons de prendre le bus qui nous déposa à 5minutes du cimetière à pied .
Un fois dedans, l’atmosphère sordide se fait sentir, les chrysanthèmes , les épitaphes , les photos des défunts couronnées de roses. Entre deux allées, nous trouvons enfin la tombe de marbre rouge aux taches noires de mon ami.
« A Samuel, un fils, un frêre, un ami. Parti trop jeune. 1994-2008 »
Inscription d’une grande banalité que l’on retrouve sur de nombreuses pierres tombales, mais le coté solennel fait quand même figure d’ un bel hommage.
Nous restons là debout, stoïques. Puis Camille me sert très fort la main avant de lacher une larme. Une seule. Mes yeux s’embrument mais contre toute attente je ne pleure pas. Est-ce la résignation ou le temps qui passe je n’en sais rien.
Après une dizaine de minutes d’un profond silence, Cam’ me tend une cigarette et me dit
-C’est totalement idiot et même pueril mais fume la. Et repense aux bons moments que vous avez partagé.
Je réponds rien, m’assois sur la tombe imité par ma petite amie et allume la cigarette.
Première inspiration. Les souvenirs reviennent, dans le désordre. Les baignades interdites dans le Rhône en juillet, les foots en plein milieu de la rue de la Republique pour emmerder les passants, les bonbons volés dans la superette du coin de notre rue, les PES qui finissaient en Linchage à coup de manette filaire pour le perdant et…les pilons sur le toit.
Arrivé à la moitié de la cigarette je la rend à Cam’ qui la finit sans dire un mot. Elle devait se rappeler quelques souvenirs comme moi je présume. Je me lève et nous quittons le cimetière et nos pensées moroses derriere nous.
Je raccompagne ma copine au lycée. Au moment de se quitter, elle me dit
-Merci d’être venue avec moi et de pas y etre allé seul de ton coté
-De rien, de toute façon je me sentais pas y aller sans toi.
-T’es parfait. Je passe chez toi après les cours ou t’as d’autres projets ?
-Non j’pense pas. Je serai à la maison ouais.
-Ok je dors toujours chez toi ce soir ? Car j’arriverai pas à dormir chez ma Mère, la voir sangloter toute la soirée me rendra folle et j’ai pas besoin de ça, pas en ce moment.
-Pas de problème. Ma mère a de toute façon décidée d’inviter la tienne au resto histoire de lui tenir compagnie. Elle y verra aucun inconvenient.
-Je t’aime.
-Moi aussi lui dis je en l’embrassant langoureusement.
Je la laisse rentrer en cours. 15h05. Je vais m’poser une heure tranquille chez moi devant l’ordi en attendant le retour de Cam’. Tut tutut ! Ah téléphone. C’est Julien.
-Allo ?
-Ouais gros tu viens faire un foot ?
-Flemme et pas l’envie sérieux
-Allez ! Et j’passe te chercher en scoot.
-Mais non..sér..
-« Sérieux t’as pas envie » ouais je sais d’ailleurs t’as une sale manie de prendre « sérieux » comme mot de liaison. T’es où ?
-Devant le lycée.
-Ok je passe te prendre bouge pas.
-Att..
Tuuut tuut tuut
Trop tard il a racroché. Impossible d’avoir le dernier mot avec lui. Bon un petit foot ça me changera les idées. J’envois un sms à Cam pour lui dire que finalement cette après-midi je vois mes potes mais lui confirme qu’elle vient ce soir sans problème.
5minutes plus tard, j’entends un bruit de scooter aux accelérations bien douteuses. Ouais l’Hélistar et la fausse fraicheur blonde en Roof c’est bien Julien.
-Je reprends à 15H. On a le temps…Et puis ouais on se doit de le faire, me répondit elle sa voix s’éteignant en finissant sa phrase.
-Allez viens. Lui dis-je en lui prenant la main.
Nous décidons de prendre le bus qui nous déposa à 5minutes du cimetière à pied .
Un fois dedans, l’atmosphère sordide se fait sentir, les chrysanthèmes , les épitaphes , les photos des défunts couronnées de roses. Entre deux allées, nous trouvons enfin la tombe de marbre rouge aux taches noires de mon ami.
« A Samuel, un fils, un frêre, un ami. Parti trop jeune. 1994-2008 »
Inscription d’une grande banalité que l’on retrouve sur de nombreuses pierres tombales, mais le coté solennel fait quand même figure d’ un bel hommage.
Nous restons là debout, stoïques. Puis Camille me sert très fort la main avant de lacher une larme. Une seule. Mes yeux s’embrument mais contre toute attente je ne pleure pas. Est-ce la résignation ou le temps qui passe je n’en sais rien.
Après une dizaine de minutes d’un profond silence, Cam’ me tend une cigarette et me dit
-C’est totalement idiot et même pueril mais fume la. Et repense aux bons moments que vous avez partagé.
Je réponds rien, m’assois sur la tombe imité par ma petite amie et allume la cigarette.
Première inspiration. Les souvenirs reviennent, dans le désordre. Les baignades interdites dans le Rhône en juillet, les foots en plein milieu de la rue de la Republique pour emmerder les passants, les bonbons volés dans la superette du coin de notre rue, les PES qui finissaient en Linchage à coup de manette filaire pour le perdant et…les pilons sur le toit.
Arrivé à la moitié de la cigarette je la rend à Cam’ qui la finit sans dire un mot. Elle devait se rappeler quelques souvenirs comme moi je présume. Je me lève et nous quittons le cimetière et nos pensées moroses derriere nous.
Je raccompagne ma copine au lycée. Au moment de se quitter, elle me dit
-Merci d’être venue avec moi et de pas y etre allé seul de ton coté
-De rien, de toute façon je me sentais pas y aller sans toi.
-T’es parfait. Je passe chez toi après les cours ou t’as d’autres projets ?
-Non j’pense pas. Je serai à la maison ouais.
-Ok je dors toujours chez toi ce soir ? Car j’arriverai pas à dormir chez ma Mère, la voir sangloter toute la soirée me rendra folle et j’ai pas besoin de ça, pas en ce moment.
-Pas de problème. Ma mère a de toute façon décidée d’inviter la tienne au resto histoire de lui tenir compagnie. Elle y verra aucun inconvenient.
-Je t’aime.
-Moi aussi lui dis je en l’embrassant langoureusement.
Je la laisse rentrer en cours. 15h05. Je vais m’poser une heure tranquille chez moi devant l’ordi en attendant le retour de Cam’. Tut tutut ! Ah téléphone. C’est Julien.
-Allo ?
-Ouais gros tu viens faire un foot ?
-Flemme et pas l’envie sérieux
-Allez ! Et j’passe te chercher en scoot.
-Mais non..sér..
-« Sérieux t’as pas envie » ouais je sais d’ailleurs t’as une sale manie de prendre « sérieux » comme mot de liaison. T’es où ?
-Devant le lycée.
-Ok je passe te prendre bouge pas.
-Att..
Tuuut tuut tuut
Trop tard il a racroché. Impossible d’avoir le dernier mot avec lui. Bon un petit foot ça me changera les idées. J’envois un sms à Cam pour lui dire que finalement cette après-midi je vois mes potes mais lui confirme qu’elle vient ce soir sans problème.
5minutes plus tard, j’entends un bruit de scooter aux accelérations bien douteuses. Ouais l’Hélistar et la fausse fraicheur blonde en Roof c’est bien Julien.
Commentaires
- Gregor
11/06/2011 à 21:08:34
Un texte pas trop mal écrit, mais que je trouve mièvre.
je m'explique.
Un texte à la première personne doit IMPÉRATIVEMENT s'appuyer sur le réalisme des sensations, des émotions.
Hors ici, c'est too much.
Too much sur les émotions, qu'on dirait forcé, avec des réactions excessives.
Too much dans la façon de montrer que des protagonistes sont des ados.
Bref, ça manque de retenue, de justesse dans les mots, les dialogues ...