Note de la fic :
Publié le 08/06/2011 à 20:29:18 par [Cener]
Il faisait gris ce jour là.
Ouais un putain de plafond nuageux menaçant planait au dessus nos têtes. Du haut du toit de l'immeuble qui m'a vu grandir on voyait tout Lyon, le "Crayon", la place Bellecour et toute cette fourmilière humaine qui s'agitait. Ce toit c'était un peu notre repaire quand on voulait fumer, on se sentait imprenable, indetectable bref libres.
Ce "on" c'était Sam, le blondinet aux cheveux mal peignés que je considérais comme un frêre et moi Aurel, le petit brun qui s'enveloppait toujours dans un sweat bleu.On vivait depuis notre bas âge dans le même batiment du fait de la forte amitié hippie qui liait nos mères divorcées depuis leurs années lycée.
A part l'ambiance pesante de ce jour là le reste me parait flou.
Comme tous les Vendredi, Nous avions coutûme de puiser dans la reserve d'herbe de nos mères restées dans leur trip "Make Love not war". Sam voulait rouler un joint et c'était donc à moi qu'importais la tache d eme procurer le materiel nécessaire.
Je suis donc descendu chez moi, en empruntant les escaliers tagués ,qui menaient du toit où nous étions au 2ème étages où nous habitions, pour chercher une feuille laissant mon ami d'enfance seul sur le toit.
Quand je suis revenu,poussant la porte en fer donnant sur notre "refuge", haletant pour avoir couru du fait de l'exitation du moment, Sam n'était plus là.
Plutot 10 mètres plus bas, le corps désossé, inerte entouré par une foule criante, hurlante,éffrayée appelant les secours dans un vain acte civique inutile.
C'était y a 3 an jour pour jour, j'avais 15 ans.
8h30, le reveil sonne. Mauvaise journée en perspective.
Je prend un t-shirt pas trop sale qui traine par terre dans ma chambre, enfile mon jeans, attrappe un sweat à la capuche éffiloché et prends un bout de pain raci trainant sur la table de la cuisine et au grand damne de ma mère je bois une gorgée de juit de fruit à même la bouteille. J'attrape mes Nike déchirées et ferme la porte de l'appart' en ayant hurlé le quotidien "Bonne journée".
Au programme ce matin, cours dans la fabrique à chomeur, ouais ce truc que les gens appellent lycée et un passage obligé sur la tombe de Sam.
J'allume une cigarette et emprunte le chemin des cours.
Ouais un putain de plafond nuageux menaçant planait au dessus nos têtes. Du haut du toit de l'immeuble qui m'a vu grandir on voyait tout Lyon, le "Crayon", la place Bellecour et toute cette fourmilière humaine qui s'agitait. Ce toit c'était un peu notre repaire quand on voulait fumer, on se sentait imprenable, indetectable bref libres.
Ce "on" c'était Sam, le blondinet aux cheveux mal peignés que je considérais comme un frêre et moi Aurel, le petit brun qui s'enveloppait toujours dans un sweat bleu.On vivait depuis notre bas âge dans le même batiment du fait de la forte amitié hippie qui liait nos mères divorcées depuis leurs années lycée.
A part l'ambiance pesante de ce jour là le reste me parait flou.
Comme tous les Vendredi, Nous avions coutûme de puiser dans la reserve d'herbe de nos mères restées dans leur trip "Make Love not war". Sam voulait rouler un joint et c'était donc à moi qu'importais la tache d eme procurer le materiel nécessaire.
Je suis donc descendu chez moi, en empruntant les escaliers tagués ,qui menaient du toit où nous étions au 2ème étages où nous habitions, pour chercher une feuille laissant mon ami d'enfance seul sur le toit.
Quand je suis revenu,poussant la porte en fer donnant sur notre "refuge", haletant pour avoir couru du fait de l'exitation du moment, Sam n'était plus là.
Plutot 10 mètres plus bas, le corps désossé, inerte entouré par une foule criante, hurlante,éffrayée appelant les secours dans un vain acte civique inutile.
C'était y a 3 an jour pour jour, j'avais 15 ans.
8h30, le reveil sonne. Mauvaise journée en perspective.
Je prend un t-shirt pas trop sale qui traine par terre dans ma chambre, enfile mon jeans, attrappe un sweat à la capuche éffiloché et prends un bout de pain raci trainant sur la table de la cuisine et au grand damne de ma mère je bois une gorgée de juit de fruit à même la bouteille. J'attrape mes Nike déchirées et ferme la porte de l'appart' en ayant hurlé le quotidien "Bonne journée".
Au programme ce matin, cours dans la fabrique à chomeur, ouais ce truc que les gens appellent lycée et un passage obligé sur la tombe de Sam.
J'allume une cigarette et emprunte le chemin des cours.
Commentaires
- Zac
24/11/2011 à 17:29:16
http://www.jeuxvideo.com/forums/1-14851-520401-1-0-1-0-les-premiers-mots-de-fics.htm
- Taraky
12/06/2011 à 15:08:51
C'est trop court
Sweet - [Cener]
08/06/2011 à 21:31:02
Besoin d'avis de lecteurs