Note de la fic :
Publié le 14/09/2011 à 19:05:57 par BeABadMan
Solenne se rhabille. Moi aussi.
- C'était génial.
- Ouais. Je t'aime, Solenne.
Je sais même pas ce que je dis. Je ne pense à rien, j'ai même l'impression de ne RIEN regarder. Je ne suis qu'un corps vide, c'est comme si mon âme était sorti de mon corps.
Je suis encore sous le choc. Je réalise pas trop ce qu'il vient de m'arriver.
Sa mère vient de rentrer. 19:15. Il est temps pour moi de rentrer en Provence ... Je regarde Solenne. Elle va me manquer. Mais ça ne fait rien. Loin des yeux, prêts du coeur, comme on dit si bien.
On rentre dans la voiture de sa mère. Elle doit me déposer devant le MacDo où mon père doit sûremement m'attendre.
Non, vraiment. Je comprends pas, là . Je comprends plus. Où je suis ? Qui je suis ? Pourquoi suis je là ? Qu'est ce que je viens de faire, il y a une poignée de minutes ?
Je frotte mes yeux. Je suis Thomas, j'ai quinze ans, je suis dans la voiture de la mère de Solenne avec cette dernière à ma droite, et je viens de ... Ça je sais pas.
Mon père était là .
- Tu t'es éclaté, fiston ?
Première fois de ma vie qu'il m'appelle comme ça. Ça m'fait quelque chose. Solenne a toujours son beau tee shirt et sa veste en jean. Elle est belle. Je vais pas la voir pendant ... Une semaine ? Deux ? Ma foi.
Je l'embrasse une dernière fois, et je me monte dans la voiture de mon père. Elle démarre. Je la regarde dans la vitre, on se fait un salut de la main puis plus rien. J'essaye de regarder, mais elle était déja trop loin.
Mon père me pose des dizaines de questions. Qu'est ce que j'avais fait, quand je la revoyais ... Je lui réponds par des "Ouais", des "Non" et des "Mmmh" puis je m'endors. Oui, à 19:30.
J'me réveille à 3:30, dans la bagnole encore. On est arrivé depuis plusieurs heures mais mon père m'a laissé là . J'ai plus l'âge qu'il me transporte dans mon lit.
Je ne sais pas quoi faire, tenir pendant au moins cinq heures. Comme je l'ai toujours fait, je prends mon carnet et un stylo et j'écris tout ce que je ressens. Ça part de mes histoires d'amour et ça finit dans le dernier Assassin's creed.
Mais cette fois ci ... Rien. Je bloque. Ça ne m'était jamais arrivé. Je ne ressens rien. Je suis ni bien ni mal, ni stressé ni détendu. Frustré, je déchire mon carnet. Pourtant, je ne suis pas énervé. Je ne comprends pas pourquoi je fais ça. Je suis pris d'un sentiment que je ne connais pas.
J'escalade dans l'arbre le plus proche, m'assoit sur la plus haute branche et ... j'attends. Je sais pas quoi, mais j'attends. Qu'il se passe quelque chose. Que Solenne apparaisse là , devant moi. Que mon carnet se reconstitue.
Je regarde l'horizon jusqu'Ã 6:00.
Puis je rentre dans ma maison. Personne, évidemment. Je mange une boite de maqueraux. J'ai toujours détesté ça et toujours mangé sucré au p'tit dèj. Je comprends pas ce qu'il m'arrive. Puis mon sang se glace, comme quand je vois Solenne.
Soudainement, je reprends mes sentiments normaux et je jette ces maqueraux dégueulasses.
Trois jours ont passés. Je suis énervé, ce soir là . Je sais plus pourquoi. Solenne me dit sur Facebook qu'elle vient de se faire la frange. Oui, vous l'avez connu cette mode des franges méga droite au dessus des yeux. Je trouve ça hideux, monstrueux, kikoolol et pouffiasse.
Je lui dis que je trouve ça tout simplement dégueulasse, après qu'elle m'est montré sa photo de sa coupe. Elle me demande d'aller me faire foutre et déconnecte Facebook. Mais je regrette rien, elle qui a toujours été si originale et belle ! Se faire ça !
Le lendemain je lui fais un pavé pour m'excuser. Mais plus les jours passent, plus elle s'éloigne de moi. On s'envoit à peine un "Tu fais quoi ?" et un "Bonne nuit". Ça m'énerve.
Je comprends pas pourquoi. Enfin, si ... Mais je lui ai dis que c'était car j'étais énervé.
Une semaine passe. Deux. On peut toujours pas se voir. Elle a toujours un prétexte. Ca lui arrive de ne pas me parler de plusieurs jours.
Je regarde "La ligne verte", le film avec Tom Hanks. Mon portable se met à vibrer. "Solenne". Tiens, c'est rare un SMS de sa part maintenant ! Heureux, j'ouvre le contenu.
"Écoute Thomas, je crois que ça va plus le faire cette histoire avec la distance. Je t'aime, mais j'en ai marre de voir mon copain une fois tout les 32 du mois. Je suis désolé, mais je laisse tomber".
Je ferme le message en haussant les épaules. Elle doit sûrement raconter n'importe quoi, haha.
Comme beaucoup de gens, Ã la fin de ce film, je pleure.
Je monte dans ma chambre et me couche. Puis je prends mon téléphone. "Je laisse tomber". "J'en ai voir de voir mon copain tout les 32 du mois". Je ferme le contenu du message. Je regarde le fond d'écran de mon portable, où il y a nous deux chez Margault, en train de danser.
Je dépose mon portable, et une larme se met à rouler sur ma joue. Puis je pleure. Je pleure comme je n'ai jamais pleuré.
Non, c'est pas possible. C'est un rêve, un cauchemar. Entre deux sanglots, je reprends mon portable, je regarde le message, sa photo, et je repleure de plus belle.
Non, ce n'est pas possible. S'il vous plait, mon Dieu, cessez ça. J'ai pas mérité ça. Je l'aime de tout mon coeur. Je peux tout donner pour elle.
S'il vous plait ... Mon Dieu.
- C'était génial.
- Ouais. Je t'aime, Solenne.
Je sais même pas ce que je dis. Je ne pense à rien, j'ai même l'impression de ne RIEN regarder. Je ne suis qu'un corps vide, c'est comme si mon âme était sorti de mon corps.
Je suis encore sous le choc. Je réalise pas trop ce qu'il vient de m'arriver.
Sa mère vient de rentrer. 19:15. Il est temps pour moi de rentrer en Provence ... Je regarde Solenne. Elle va me manquer. Mais ça ne fait rien. Loin des yeux, prêts du coeur, comme on dit si bien.
On rentre dans la voiture de sa mère. Elle doit me déposer devant le MacDo où mon père doit sûremement m'attendre.
Non, vraiment. Je comprends pas, là . Je comprends plus. Où je suis ? Qui je suis ? Pourquoi suis je là ? Qu'est ce que je viens de faire, il y a une poignée de minutes ?
Je frotte mes yeux. Je suis Thomas, j'ai quinze ans, je suis dans la voiture de la mère de Solenne avec cette dernière à ma droite, et je viens de ... Ça je sais pas.
Mon père était là .
- Tu t'es éclaté, fiston ?
Première fois de ma vie qu'il m'appelle comme ça. Ça m'fait quelque chose. Solenne a toujours son beau tee shirt et sa veste en jean. Elle est belle. Je vais pas la voir pendant ... Une semaine ? Deux ? Ma foi.
Je l'embrasse une dernière fois, et je me monte dans la voiture de mon père. Elle démarre. Je la regarde dans la vitre, on se fait un salut de la main puis plus rien. J'essaye de regarder, mais elle était déja trop loin.
Mon père me pose des dizaines de questions. Qu'est ce que j'avais fait, quand je la revoyais ... Je lui réponds par des "Ouais", des "Non" et des "Mmmh" puis je m'endors. Oui, à 19:30.
J'me réveille à 3:30, dans la bagnole encore. On est arrivé depuis plusieurs heures mais mon père m'a laissé là . J'ai plus l'âge qu'il me transporte dans mon lit.
Je ne sais pas quoi faire, tenir pendant au moins cinq heures. Comme je l'ai toujours fait, je prends mon carnet et un stylo et j'écris tout ce que je ressens. Ça part de mes histoires d'amour et ça finit dans le dernier Assassin's creed.
Mais cette fois ci ... Rien. Je bloque. Ça ne m'était jamais arrivé. Je ne ressens rien. Je suis ni bien ni mal, ni stressé ni détendu. Frustré, je déchire mon carnet. Pourtant, je ne suis pas énervé. Je ne comprends pas pourquoi je fais ça. Je suis pris d'un sentiment que je ne connais pas.
J'escalade dans l'arbre le plus proche, m'assoit sur la plus haute branche et ... j'attends. Je sais pas quoi, mais j'attends. Qu'il se passe quelque chose. Que Solenne apparaisse là , devant moi. Que mon carnet se reconstitue.
Je regarde l'horizon jusqu'Ã 6:00.
Puis je rentre dans ma maison. Personne, évidemment. Je mange une boite de maqueraux. J'ai toujours détesté ça et toujours mangé sucré au p'tit dèj. Je comprends pas ce qu'il m'arrive. Puis mon sang se glace, comme quand je vois Solenne.
Soudainement, je reprends mes sentiments normaux et je jette ces maqueraux dégueulasses.
Trois jours ont passés. Je suis énervé, ce soir là . Je sais plus pourquoi. Solenne me dit sur Facebook qu'elle vient de se faire la frange. Oui, vous l'avez connu cette mode des franges méga droite au dessus des yeux. Je trouve ça hideux, monstrueux, kikoolol et pouffiasse.
Je lui dis que je trouve ça tout simplement dégueulasse, après qu'elle m'est montré sa photo de sa coupe. Elle me demande d'aller me faire foutre et déconnecte Facebook. Mais je regrette rien, elle qui a toujours été si originale et belle ! Se faire ça !
Le lendemain je lui fais un pavé pour m'excuser. Mais plus les jours passent, plus elle s'éloigne de moi. On s'envoit à peine un "Tu fais quoi ?" et un "Bonne nuit". Ça m'énerve.
Je comprends pas pourquoi. Enfin, si ... Mais je lui ai dis que c'était car j'étais énervé.
Une semaine passe. Deux. On peut toujours pas se voir. Elle a toujours un prétexte. Ca lui arrive de ne pas me parler de plusieurs jours.
Je regarde "La ligne verte", le film avec Tom Hanks. Mon portable se met à vibrer. "Solenne". Tiens, c'est rare un SMS de sa part maintenant ! Heureux, j'ouvre le contenu.
"Écoute Thomas, je crois que ça va plus le faire cette histoire avec la distance. Je t'aime, mais j'en ai marre de voir mon copain une fois tout les 32 du mois. Je suis désolé, mais je laisse tomber".
Je ferme le message en haussant les épaules. Elle doit sûrement raconter n'importe quoi, haha.
Comme beaucoup de gens, Ã la fin de ce film, je pleure.
Je monte dans ma chambre et me couche. Puis je prends mon téléphone. "Je laisse tomber". "J'en ai voir de voir mon copain tout les 32 du mois". Je ferme le contenu du message. Je regarde le fond d'écran de mon portable, où il y a nous deux chez Margault, en train de danser.
Je dépose mon portable, et une larme se met à rouler sur ma joue. Puis je pleure. Je pleure comme je n'ai jamais pleuré.
Non, c'est pas possible. C'est un rêve, un cauchemar. Entre deux sanglots, je reprends mon portable, je regarde le message, sa photo, et je repleure de plus belle.
Non, ce n'est pas possible. S'il vous plait, mon Dieu, cessez ça. J'ai pas mérité ça. Je l'aime de tout mon coeur. Je peux tout donner pour elle.
S'il vous plait ... Mon Dieu.