Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Les Zombies n'existent pas : Partie I


Par : 17XX
Genre : Horreur
Statut : C'est compliqué



Chapitre 33 : Sommeil Difficile.


Publié le 07/06/2011 à 01:32:09 par 17XX

-Verdugo ? Pas commun comme prénom. Dit Alexis.

-Qui t'as dis que c'était mon prénom ? Répondit Verdugo.

Silence. Tout le monde se remet de ses émotions et Verdugo semble réellement surpris de nous trouver.

-Comment vous vous êtes retrouvés ici en pleine nuit ? Demanda-t-il

-On s'est fait attaquer par tout un putain de Zoo. Répondit Michael.

-Un Zoo ?! Alors cette saloperie touche aussi les animaux ? S'exclama Verdugo en regardant avec inquiétude son chien.

-T'en fais pas pour lui, si il a pas été en contact direct avec des infectés il ne risque rien. Dit Lucie.

-C'est le cas. Il m'a sauvé la vie deux fois.

-Ah. A surveiller alors.

-Quoi ? Vous venez ici et vous voulez buter mon chien c'est ça ?!

-Non mais écoutes toi parler ! S'écria le Capitaine, t'as pas l'air de te rendre compte de la situation petit, si on se sers pas les coudes on y passe tous ! Alors un peu de respect pour mes hommes compris ?!

Le Capitaine à l'air d'avoir du mal à se remettre de la mort d'Alexandre. Moi y compris, je culpabilise énormément de son sacrifice...

-Désolé, murmura Verdugo, j'ai perdu l'habitude d'être avec des gens... En fait je n'ai jamais vraiment eu cette habitude...

-Passons, fit le Capitaine. Maintenant on va tous se reposer et se préparer à se remettre en route.

-En route ? Ou allez-vous ?

-Nous allons à Paris, répondit le Capitaine sans grande conviction.

-Paris... Il y a juste le canapé et le fauteuil là bas, désolé pour les autres, va falloir dormir par terre.

-C'est pas un problème, répondit le Capitaine, mes hommes dormiront par terre, partagez vous les endroits confortables. On a l'habitude.

-Bien.

Tout le monde trouva alors sa place, essayant de fermer l’œil malgré les bruits franchement pas rassurants au dessus. Espérons qu'ils ne trouvent pas la trappe...

Je m'adosse contre un mur, incapable de dormir, m'allumant une cigarette, ça fait longtemps. Nathan est à coté de moi, silencieux. Verdugo ne dort pas non plus, le regard vide. Comme nous tous et peut-être plus que d'autres, il à l'air d'en avoir bavé...

-Hé Verdugo, murmura Nathan, qu'est-ce qu'il t'es arrivé ? Comment ça se fait que t'es ici ?

-J'ai pas vraiment envie d'en parler, répondit-il froidement.

-Ah ok.

-Excuse moi, mais j'suis un peu... comment dire... asocial. J’étais ce qu'on appelle un Nolife avant que tout ça arrive. Et se débrouiller seul après avoir mené une vie comme la mienne c'est pas facile.
Ce manoir était celui de mes grand-parents.
Tu voulais savoir comment tout ça m'est arrivé ? Imagine toi, tu te lève un matin, tu descends les escaliers, et tu vois ta mère...

Il marqua un temps d'arrêt, une larme perla sur sa joue.

-Tu vois ta mère, entrain de manger le bras de ton père, inconscient et couvert de sang.

-Putain...

Ce fut le seul mot que je pu prononcer... Chacun à son histoire, plus horrible les unes que les autres, mais celle-ci...celle-ci...

-Ma réaction va vous paraître démesuré ou je ne sais pas, mais je suis alors parti en courant, le plus vite possible, lorsque je suis tombé sur d'autres... choses comme ma mère, dans la rue. Je suis alors retourné chez moi et à pris ce que je pouvais. J'ai compris tout de suite ce qu'il se passait, gâce à mes nombreuses heures perdues devant des jeux d'horreur. J'ai vite été submergé. J'ai pris alors la voiture de ma mère et est venu jusqu'ici, non sans problèmes. Mon chien a tué plus de créatures que mon arme, dit-il en montrant un pistolet.

Je remarque qu'il a aussi deux longue lames attachées au dos, ressemblant a des Katanas.

-Alors depuis, reprit-il, j'ai juré devant dieu de venger mes parents, en tuant le plus d'enfoirés possibles. J'suis peut-être un peu barge au fond.

Il redevint silencieux, le regard toujours plus vide. Mais il reprit :

-Pourquoi vous voulez aller à Paris ?

-Le Capitaine pense que si il reste une quelconque forme de gouvernement ici, c'est à Paris qu'il se trouve, y compris le plus grand nombre de survivants.

-Ou le plus grands nombres de zombies !

-Des zombies ?! Appelle pas ça comme ça, c'est surréaliste serieux. Rétorqua Nathan.

-Je vois pas quel autre nom leur donner à ces enfants d'pute.

-Personne ne sait, mais c'est tout sauf des zombies sortis de tes jeux vidéos mec.

-Zombies ou pas, je viens avec vous, j'en tuerais le plus possible, quand j'en aurais plus une peur bleue.
-Je te comprends. Répondis-je, mais dis moi, t'as jamais subi d'attaques ici ?

-Ben... c'est assez reculé par ici, puis moins on est, moins on est repérables, dit-il en désignant le groupe d'un signe de tête.

-On s'en branle de ça ! On est des humains putain, c'est plus chacun pour soi maintenant, on doit s'entre aider !

-C'est qui nous mènera à notre perte, mais toute façon j'en ai rien à foutre de caner.

Il s'appuya alors sur le mur et ferma les yeux.

-Bizarre comme type, me murmura Nathan.

-Ouais.

Chaque personne est différente, alors chaque personne réagit différemment, il est peut-être pas bizarre mais tellement dépassé par les événements qu'il réagit comme il peut... Nathan a fait pareil, mais il semble qu'il l'a oublié.


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