Note de la fic :
Publié le 05/06/2011 à 14:49:04 par Fangtasia
Pendant ce temps, dans la salle du trône...
- Une soeur...?
- C'est exact... nous avons décidé de l'adopter ta mère et moi, à partir d'aujourd'hui tu devras l'estimer comme ta propre petite soeur. Je sais que c'est beaucoup demander à une jouvencelle comme toi de considérer une inconnue comme telle, nous sommes aussi confus que toi... mais ta mère a insisté comme jamais pour qu'on la recueille sous notre toit. Tu la connais, on ne peut rien lui refuser quand elle se met dans cet état...
- Ça va, j'ai compris père... cesse d'essayer de t'excuser, c'est inutile. C'est un geste parfaitement naturel et humain, et tu m'aurais profondément écoeuré si tu l'avais rejeté...
- Je n'essaye pas d'inventer des excuses ! Je n'ai rien à me reprocher, contrairement à ta mère poule qui joue la messie avec tout le panel... si elle continue comme ça, on aura bientôt tous les orphelins du royaume qui crècheront au palais !
- Je la comprends... que peut-il y avoir de pire que d'observer de ses propres yeux son peuple s'effacer peu à peu ? De voir à quel point nous sommes impuissants et désarmés face à la misère grandissante ? Comparés à nous, les pays qui nous entourent sont de véritables eldorados...
- Je te reconnais bien là, Yoruichi... tu es aussi généreuse et bienveillante que ton inconsciente de mère. Et toujours dotée de cette indéniable finesse d'esprit, je me demande d'où tu détiens une telle intelligence...
- Certainement pas de toi, en tout cas.
- Ah ! J'anticipais ta réponse, petite effrontée. Tu as la langue bien pendue pour une gamine de huit ans. Je parie que malgré ton faible âge, tu ferais déjà une souveraine exemplaire !
- Je plaisantais, tu sais. L'âge n'a rien à voir avec l'intelligence, tu auras beau avoir 100 ans, si tu es né avec un esprit déficient et que tu n'as rien fais pour t'arranger, tu seras toujours un imbécile. Et ne te méprends pas, je t'ai déjà dis que je n'avais aucunement l'intention de devenir reine.
- Tu remets ça ! Bah, je n'ai même pas envie d'en reparler, je vais de nouveau finir avec un mal de crâne incurable à cause de tes répliques alambiquées... hors de ma vue, retourne donc à tes manuels japonais d'Akou- je ne sais quoi...
- Hakuda, s'il te plaît. L'ensemble des techniques du corps à corps, des arts martiaux si tu préfères. C'est plus clair comme ça ?
- Je ne t'ai rien demandé ! Et d'abord, tu peux m'expliquer en quoi apprendre toute cette salade va te servir ?
- Prudence est mère de sûreté... On ne sait jamais à quoi s'attendre en mettant le nez dehors.
- C'est ça ! Comme si j'allais te laisser te balader toute seule à ton âge, et surtout par les temps qui courent ! Je n'imagine que trop bien comment les canailles des rues réagiraient s'ils voyaient ma propre fille, la princesse, dehors sans escortes... Ils t'enlèveraient et demanderaient une rançon monstrueuse en menaçant de t'égorger !
- A d'autres ! Tu veux probablement une petite démonstration de mes talents ?
- Sans façon ! File dans ta chambre, faraude ! Tu n'en sortira que lorsque tu admettras n'être qu'une enfant sans défense pourrie gâtée !
- On se demande par qui...
- DISPARAIS !
Cette fois, elle obéit, estimant qu'elle avait assez ridiculisé son père pour aujourd'hui. C'était chaque fois la même scène de toute façon, il finissait toujours par se chamailler au cours d'une discussion des plus banales, mais tout était oublié le soir même lors du repas. Elle s'éloigna donc d'une démarche vive et gracieuse, son sari violet brodé de motifs dorés flottant derrière elle, en harmonie avec ses yeux félins et sa chevelure courte, lisse et brillante. Elle ouvrit la porte et, avant de « disparaître », redirigea son regard perçant vers son paternel en rouspétant :
- Je ne te succéderais jamais.
Elle se glissa de l'autre côté en un mouvement, ne laissant pas à son paternel le temps de répliquer. Ça valait mieux ainsi.
Elle parcourut les interminables couloirs du palais en utilisant une autre technique qu'elle avait apprise dans ses manuels : le shunpo. Technique qu'elle maîtrisant à merveille malgré son jeune âge, mais elle avait encore un long chemin à parcourir... elle s'entraînait régulièrement en courant à travers tout le palais, si bien que tout le personnel, gardes, domestiques et compagnie étaient déjà tous au courant de son talent et l'observaient progresser de jour en jour. Mais elle était persuadée de pouvoir s'améliorer beaucoup plus vite à l'extérieur... le palais n'était pas infini, elle devait tourner de nombreuses fois et ralentir souvent pour ne pas percuter quelqu'un. Ça la frustrait énormément, malgré toute sa concentration, il lui arrivait encore de foncer dans des gens car elle ne maîtrisait pas encore convenablement son freinage. Elle allait bien trop vite pour s'arrêter d'un seul coup, mais elle y arriverait un jour, elle en était certaine. Le pire, c'est que maintenant, elle devait s'entraîner clandestinement car son père lui avait formellement interdit de pratiquer le shunpo à l'intérieur. Ce qui revenait à ne pas s'entraîner du tout, puisqu'elle n'avait pas le droit de sortir... son père en avait eu assez de devoir faire soigner ses subordonnés à cause de « sa maladresse ». C'est vrai qu'on ne pouvait pas s'en prendre à eux, il leur était totalement impossible de distinguer lucidement Yoruichi en plein shunpo. Tout ce qu'il pouvait entrevoir, c'était une petite ombre violette se précipiter droit sur eux. Il n'avait nullement le temps de l'esquiver. Et une fracture en plus, une ! Les stock de soins commençaient dangereusement à s'amenuiser. Dorénavant, elle s'assurait de ne le pratiquer que lorsque les couloirs qu'elle empruntait étaient vides. Comment ? En se concentrant pour sentir la présence des autres, tout simplement. C'est ce qu'elle fit avant de se lancer dans sa course folle à destination de sa cage dorée...
Elle ralentit et stoppa net devant le seuil de sa chambre. Elle se retourna lentement face au couloir... « D'où peut bien provenir une telle énergie vitale ? Je ne l'avais jamais sentit auparavant... ». Elle marcha prudemment vers l'endroit d'où venait l'énergie. Elle s'arrêta finalement devant la porte d'une chambre qui se trouvait a à peine quelques pas de la sienne. « Aucun doute possible, ça vient bien de là-derrière. ». Elle ouvrit silencieusement la porte et passa la tête à l'intérieur de la pièce. Personne. Elle entra. Après avoir jeté un rapide coup d'oeil dans toute la salle, elle découvrit un berceau. Son berceau. Celui où elle avait sommeiller quelques années plus tôt. « Étrange, pourquoi l'a-t-on réaménagé ? ». Elle s'avança jusqu'à lui et pencha la tête. « Mais que... ah ! Oui, bien sûr... » se souvint-elle. « Alors te voilà, petite soeur. » la salua-t-elle, et elle sembla l'avoir entendu, car elle ouvrit enfin ses yeux à ce moment-là. « Par Brahma ! Mais qu'est-ce que ça signifie ?! ». De fulgurants yeux turquoises la dévisagèrent. Une couleur jamais vue pour une prétendue indienne. Ils contrastaient extrêmement avec son teint sombre et ses récents cheveux noirs de jais. « Mais d'où est-ce que tu sors toi... » elle entreprit de la prendre dans ses bras pour l'amener à ses parents, mais lorsque ses mains allaient l'atteindre, l'enfant attrapa ses doigts entre ses mains minuscules. « Eh ! Tu as une sacrée prise pour un nourrisson de quelques mois ! » dit-elle en riant. Le bébé sourit aussi, comme si il comprenait tout ce que sa soeur disait. « Allez, laisse-toi faire, sauvageonne. Tu vas faire connaissance avec papa et maman. J'ai hâte de voir leur tête... »
Lorsqu'elle arriva dans la salle du trône, Agni était avec eux.
- Princesse !
- Ne t'avais-je pas ordonné de rester dans ta...
- Tais-toi et regarde ça !
- Sacre bleu ! Qu'ils sont... clairs... et... splendides !
- Cet enfant à quelque chose de divin, c'est indéniable ! ajouta Agni.
- Sombres crétins ! C'est tout ce que vous trouvez à dire ? Il n'y a qu'a ça que vous pensez ? Bien sûr qu'ils sont radieux, mais que dira-t-elle dans 10 ans ? Que pensera-t-elle lorsqu'elle s'apercevra qu'elle est différente de nous, qu'elle n'a aucune ressemblance physique avec sa soi-disant famille ? Elle comprendra qu'elle a été adoptée, tout simplement ! Et comment réagira-t-elle d'après vous ?
Personne ne su que répondre. Elle avait bigrement raison. Son apparence ne rappelait en rien celle des membres de la famille Asman Kadar. Dans la famille royal, tout le monde arborait fièrement une chevelure d'un violet majestueux, leurs transcendantes prunelles dorées et leur superbe peau bronzée bien plus flamboyante que celle des autres indiens. Tôt ou tard, elle finirait par se rendre compte qu'on l'avait trompé...
- Et bien dans ce cas, nous lui diront la vérité le moment venu.
- Je ne te crois pas. Tu auras trop peur de sa réaction...
- Crois ce que bon te semble. Je lui dirais tout, j'en fais le serment.
- C'est ça...
Le repas du soir se déroula dans un silence religieux. Personne ne parla, tous étaient préoccupés par cette histoire, mais n'osait pas en reparler. Tout en dégustant son poulet au curry, Yoruichi essayait de visualiser la scène où son père dévoilerait la vérité à sa fille.
Tout ceci allait mal finir, elle le pressentait...
- Une soeur...?
- C'est exact... nous avons décidé de l'adopter ta mère et moi, à partir d'aujourd'hui tu devras l'estimer comme ta propre petite soeur. Je sais que c'est beaucoup demander à une jouvencelle comme toi de considérer une inconnue comme telle, nous sommes aussi confus que toi... mais ta mère a insisté comme jamais pour qu'on la recueille sous notre toit. Tu la connais, on ne peut rien lui refuser quand elle se met dans cet état...
- Ça va, j'ai compris père... cesse d'essayer de t'excuser, c'est inutile. C'est un geste parfaitement naturel et humain, et tu m'aurais profondément écoeuré si tu l'avais rejeté...
- Je n'essaye pas d'inventer des excuses ! Je n'ai rien à me reprocher, contrairement à ta mère poule qui joue la messie avec tout le panel... si elle continue comme ça, on aura bientôt tous les orphelins du royaume qui crècheront au palais !
- Je la comprends... que peut-il y avoir de pire que d'observer de ses propres yeux son peuple s'effacer peu à peu ? De voir à quel point nous sommes impuissants et désarmés face à la misère grandissante ? Comparés à nous, les pays qui nous entourent sont de véritables eldorados...
- Je te reconnais bien là, Yoruichi... tu es aussi généreuse et bienveillante que ton inconsciente de mère. Et toujours dotée de cette indéniable finesse d'esprit, je me demande d'où tu détiens une telle intelligence...
- Certainement pas de toi, en tout cas.
- Ah ! J'anticipais ta réponse, petite effrontée. Tu as la langue bien pendue pour une gamine de huit ans. Je parie que malgré ton faible âge, tu ferais déjà une souveraine exemplaire !
- Je plaisantais, tu sais. L'âge n'a rien à voir avec l'intelligence, tu auras beau avoir 100 ans, si tu es né avec un esprit déficient et que tu n'as rien fais pour t'arranger, tu seras toujours un imbécile. Et ne te méprends pas, je t'ai déjà dis que je n'avais aucunement l'intention de devenir reine.
- Tu remets ça ! Bah, je n'ai même pas envie d'en reparler, je vais de nouveau finir avec un mal de crâne incurable à cause de tes répliques alambiquées... hors de ma vue, retourne donc à tes manuels japonais d'Akou- je ne sais quoi...
- Hakuda, s'il te plaît. L'ensemble des techniques du corps à corps, des arts martiaux si tu préfères. C'est plus clair comme ça ?
- Je ne t'ai rien demandé ! Et d'abord, tu peux m'expliquer en quoi apprendre toute cette salade va te servir ?
- Prudence est mère de sûreté... On ne sait jamais à quoi s'attendre en mettant le nez dehors.
- C'est ça ! Comme si j'allais te laisser te balader toute seule à ton âge, et surtout par les temps qui courent ! Je n'imagine que trop bien comment les canailles des rues réagiraient s'ils voyaient ma propre fille, la princesse, dehors sans escortes... Ils t'enlèveraient et demanderaient une rançon monstrueuse en menaçant de t'égorger !
- A d'autres ! Tu veux probablement une petite démonstration de mes talents ?
- Sans façon ! File dans ta chambre, faraude ! Tu n'en sortira que lorsque tu admettras n'être qu'une enfant sans défense pourrie gâtée !
- On se demande par qui...
- DISPARAIS !
Cette fois, elle obéit, estimant qu'elle avait assez ridiculisé son père pour aujourd'hui. C'était chaque fois la même scène de toute façon, il finissait toujours par se chamailler au cours d'une discussion des plus banales, mais tout était oublié le soir même lors du repas. Elle s'éloigna donc d'une démarche vive et gracieuse, son sari violet brodé de motifs dorés flottant derrière elle, en harmonie avec ses yeux félins et sa chevelure courte, lisse et brillante. Elle ouvrit la porte et, avant de « disparaître », redirigea son regard perçant vers son paternel en rouspétant :
- Je ne te succéderais jamais.
Elle se glissa de l'autre côté en un mouvement, ne laissant pas à son paternel le temps de répliquer. Ça valait mieux ainsi.
Elle parcourut les interminables couloirs du palais en utilisant une autre technique qu'elle avait apprise dans ses manuels : le shunpo. Technique qu'elle maîtrisant à merveille malgré son jeune âge, mais elle avait encore un long chemin à parcourir... elle s'entraînait régulièrement en courant à travers tout le palais, si bien que tout le personnel, gardes, domestiques et compagnie étaient déjà tous au courant de son talent et l'observaient progresser de jour en jour. Mais elle était persuadée de pouvoir s'améliorer beaucoup plus vite à l'extérieur... le palais n'était pas infini, elle devait tourner de nombreuses fois et ralentir souvent pour ne pas percuter quelqu'un. Ça la frustrait énormément, malgré toute sa concentration, il lui arrivait encore de foncer dans des gens car elle ne maîtrisait pas encore convenablement son freinage. Elle allait bien trop vite pour s'arrêter d'un seul coup, mais elle y arriverait un jour, elle en était certaine. Le pire, c'est que maintenant, elle devait s'entraîner clandestinement car son père lui avait formellement interdit de pratiquer le shunpo à l'intérieur. Ce qui revenait à ne pas s'entraîner du tout, puisqu'elle n'avait pas le droit de sortir... son père en avait eu assez de devoir faire soigner ses subordonnés à cause de « sa maladresse ». C'est vrai qu'on ne pouvait pas s'en prendre à eux, il leur était totalement impossible de distinguer lucidement Yoruichi en plein shunpo. Tout ce qu'il pouvait entrevoir, c'était une petite ombre violette se précipiter droit sur eux. Il n'avait nullement le temps de l'esquiver. Et une fracture en plus, une ! Les stock de soins commençaient dangereusement à s'amenuiser. Dorénavant, elle s'assurait de ne le pratiquer que lorsque les couloirs qu'elle empruntait étaient vides. Comment ? En se concentrant pour sentir la présence des autres, tout simplement. C'est ce qu'elle fit avant de se lancer dans sa course folle à destination de sa cage dorée...
Elle ralentit et stoppa net devant le seuil de sa chambre. Elle se retourna lentement face au couloir... « D'où peut bien provenir une telle énergie vitale ? Je ne l'avais jamais sentit auparavant... ». Elle marcha prudemment vers l'endroit d'où venait l'énergie. Elle s'arrêta finalement devant la porte d'une chambre qui se trouvait a à peine quelques pas de la sienne. « Aucun doute possible, ça vient bien de là-derrière. ». Elle ouvrit silencieusement la porte et passa la tête à l'intérieur de la pièce. Personne. Elle entra. Après avoir jeté un rapide coup d'oeil dans toute la salle, elle découvrit un berceau. Son berceau. Celui où elle avait sommeiller quelques années plus tôt. « Étrange, pourquoi l'a-t-on réaménagé ? ». Elle s'avança jusqu'à lui et pencha la tête. « Mais que... ah ! Oui, bien sûr... » se souvint-elle. « Alors te voilà, petite soeur. » la salua-t-elle, et elle sembla l'avoir entendu, car elle ouvrit enfin ses yeux à ce moment-là. « Par Brahma ! Mais qu'est-ce que ça signifie ?! ». De fulgurants yeux turquoises la dévisagèrent. Une couleur jamais vue pour une prétendue indienne. Ils contrastaient extrêmement avec son teint sombre et ses récents cheveux noirs de jais. « Mais d'où est-ce que tu sors toi... » elle entreprit de la prendre dans ses bras pour l'amener à ses parents, mais lorsque ses mains allaient l'atteindre, l'enfant attrapa ses doigts entre ses mains minuscules. « Eh ! Tu as une sacrée prise pour un nourrisson de quelques mois ! » dit-elle en riant. Le bébé sourit aussi, comme si il comprenait tout ce que sa soeur disait. « Allez, laisse-toi faire, sauvageonne. Tu vas faire connaissance avec papa et maman. J'ai hâte de voir leur tête... »
Lorsqu'elle arriva dans la salle du trône, Agni était avec eux.
- Princesse !
- Ne t'avais-je pas ordonné de rester dans ta...
- Tais-toi et regarde ça !
- Sacre bleu ! Qu'ils sont... clairs... et... splendides !
- Cet enfant à quelque chose de divin, c'est indéniable ! ajouta Agni.
- Sombres crétins ! C'est tout ce que vous trouvez à dire ? Il n'y a qu'a ça que vous pensez ? Bien sûr qu'ils sont radieux, mais que dira-t-elle dans 10 ans ? Que pensera-t-elle lorsqu'elle s'apercevra qu'elle est différente de nous, qu'elle n'a aucune ressemblance physique avec sa soi-disant famille ? Elle comprendra qu'elle a été adoptée, tout simplement ! Et comment réagira-t-elle d'après vous ?
Personne ne su que répondre. Elle avait bigrement raison. Son apparence ne rappelait en rien celle des membres de la famille Asman Kadar. Dans la famille royal, tout le monde arborait fièrement une chevelure d'un violet majestueux, leurs transcendantes prunelles dorées et leur superbe peau bronzée bien plus flamboyante que celle des autres indiens. Tôt ou tard, elle finirait par se rendre compte qu'on l'avait trompé...
- Et bien dans ce cas, nous lui diront la vérité le moment venu.
- Je ne te crois pas. Tu auras trop peur de sa réaction...
- Crois ce que bon te semble. Je lui dirais tout, j'en fais le serment.
- C'est ça...
Le repas du soir se déroula dans un silence religieux. Personne ne parla, tous étaient préoccupés par cette histoire, mais n'osait pas en reparler. Tout en dégustant son poulet au curry, Yoruichi essayait de visualiser la scène où son père dévoilerait la vérité à sa fille.
Tout ceci allait mal finir, elle le pressentait...