Note de la fic :
Publié le 27/03/2011 à 20:45:19 par maxarus
Vu que la fic est devenu fic du mois d'Avril depuis le vote d'hier vous avez droit à une triple portion !
La suite maintenant la semaine prochaine si tout va bien !
-Il est en train de mourir ? Lui demande Chanlon .
-Oui... je n'ai rien pour le soigner . Explique Joran en s'épongeant le front .
Duviver s'approche alors avec Luc sous le bras, il le pose à terre près du pauvre jeune homme agonisant puis demande au caporal :
-Et maintenant ?
-Je ne sais pas, je ne sais plus, réplique t'il dans un soupir .
Il pose ses mains sur ses yeux puis d'une voix en pleures, dans un murmure il dit juste :
-Je veux partir d'ici, j'en ai marre .
Il pleure doucement le caporal, il craque, Jules à côté pose une main fraternelle sur son épaule, Chanlon, un genou à terre, fait une moue triste en serrant l'autre épaule de Joran de sa main .
Le jeune soldat est mort, asphyxié par le sang dans ses poumons .
Chanlon se lève puis bois de sa gourde, il en propose à Joran qui ne répond pas .
-Caporal, commence t'il, des morts vous en verrais partout, surtout à la guerre . Relevez vous maintenant .
Joran s'exécute lentement, sans rechigner, mais en voyant son ami endormi à côté du défunt il s'exclame :
-Merde ! Luc, j'ai failli l'oublier, il lui faut des soins !
Chanlon inspecte Petit puis sort quelque chose de son sac en bandoulière .
-Qu'est ce que c'est ? Demande Joran inquiet .
-De l'adrénaline concentré, si ton pote est juste dans les vapes je vais le faire revenir sur terre très vite .
Le capitaine ouvre la chemise du jeune homme et le pique avec sa seringue dans le ventre juste en dessous du nombril . Peu à peu, Luc se réveille, il ouvre les yeux puis les referment plusieurs fois avant de les garder bien ouvert .
- Et Luc, comment tu te sens ? Questionne Joran .
Luc marmonne, puis d'une voix sèche il répond qu'il souffre un peu des côtes, Chanlon lui donne de l'eau, il ne refuse pas et bois une grosse gorgée goulûment puis il essaye de se relever mais en se pliant il grince des dents, sa blessure lui fait mal .
-Non ne bouge pas Luc, on va t'aider . Lance Joran sur de lui .
-Bon je prends son épaule gauche, vous prenez la droite Joran . Affirme Chanlon .
Ils s'exécutent, Chanlon explique que son équipe et situé un peu plus loin dans une maison à l'ouest, qu'il se sont retranchés après avoir entendu les coups de feux .
-C'est votre groupe qui a morflé en premier, non ? Demande Chanlon .
-Exact, on était dans une ruelle avec le chef du groupe et mes amis quand une grenade a explosé près de nous, je ne sais même pas comment nous avons fait pour survivre . Souffle Joran .
-Ca arrive quelques fois, une grenade un peu défectueuse, mal préparée, pas assez de poudre, vous avez eu beaucoup de chance...
Le dialogue se termine là, les deux se concentrent plutôt sur la possibilité d'un ennemi pouvant surgir d'un angle de mur ou même posté à une fenêtre attendant son prochain meurtre .
Duvivier est tout aussi concentré, tremblant un peu, il n'est toujours pas tout à fait remis de l'attaque surprise, les souvenirs du sergent avec des parties du corps en moins le hante .
Les quatre soldats qui tracent leur route s'arrêtent enfin par l'ordre de Chanlon, le capitaine s'approche du taudis en face de lui, vraiment peu reconnaissable par rapport à tout les autres de la rue où ils se trouvent, il toque à la porte, plusieurs fois de longueur plus ou moins courte : du langage morse .
Quelqu'un ouvre après la fin du message, un soldat trapu est devant la porte, il leur fait signe de rentrer en agitant la tête vers la droite puis il ferme la porte .
A l'intérieur une dizaine de soldats attendent, quelque uns nerveux ou angoissés, d'autres calme, un adjudant nettoie son arme au fond de la pièce par terre, un groupe discute vers la gauche, et d'autres dorment à même le sol.
Mais en voyant le capitaine tous se mettent au garde-à-vous, ceux qui dormaient, sont réveillés par leurs voisins .
Chanlon se tiens droit, les mains sur les hanches, la tête haute puis déclare tranquillement :
-Repos .
Les soldats s'affaissent puis attendent la suite .
-Messieurs, il est inutile de continuer ici, le groupe ,d'après les affirmations du caporal Joran ici présent, dit-il en faisant un signe de tête à l'encontre du caporal, m'a bel et bien affirmé qu'ils étaient les seuls rescapés de leur groupe .
Le silence tombe, quelque uns déglutissent, le capitaine prend une légère inspiration puis reprend :
-De plus, nous avons aucune nouvelle du groupe 1, on pense que... eux aussi seraient tombé dans un guet-apens .
-Les soldats qui étaient restés debout pour entendre ce rapport se sont assis, assommés par la nouvelle, les trois groupes étaient composés de soldats qui se connaissaient bien, qui avaient instaurés des liens les jours passant .
-Dans un tel cas, nous n'avons pas le choix, nous rentrons à la base . Affire Chanlon .
-Capitaine, vous êtes sûr qu'on ne devraient pas essayer de les chercher ? Interroge un des soldats .
-Si vous voulez suivre le même chemin que les autres groupes, d'accord . Réplique l'officier . Pour ma part, je préfère la voie du salut, quelqu'un est contre ça ?
-Mais comment on va faire pour descendre, on va se casser la gueule ici ! C?est trop montagneux !
-J'ai déjà chargé Ferrand de nous trouver un passage sûr pour redescendre, alors qui veut rester ici maintenant ?
Personne ne s'affirme, personne ne veut mourir d'une balle traître dans un coin obscur ou de la sournoise balle de fusil à longue portée qui rarement ne rate pas sa cible .
-Bien, préparez vos affaires . Ordonne le capitaine la mine fatiguée mais sur de lui .
La suite maintenant la semaine prochaine si tout va bien !
-Il est en train de mourir ? Lui demande Chanlon .
-Oui... je n'ai rien pour le soigner . Explique Joran en s'épongeant le front .
Duviver s'approche alors avec Luc sous le bras, il le pose à terre près du pauvre jeune homme agonisant puis demande au caporal :
-Et maintenant ?
-Je ne sais pas, je ne sais plus, réplique t'il dans un soupir .
Il pose ses mains sur ses yeux puis d'une voix en pleures, dans un murmure il dit juste :
-Je veux partir d'ici, j'en ai marre .
Il pleure doucement le caporal, il craque, Jules à côté pose une main fraternelle sur son épaule, Chanlon, un genou à terre, fait une moue triste en serrant l'autre épaule de Joran de sa main .
Le jeune soldat est mort, asphyxié par le sang dans ses poumons .
Chanlon se lève puis bois de sa gourde, il en propose à Joran qui ne répond pas .
-Caporal, commence t'il, des morts vous en verrais partout, surtout à la guerre . Relevez vous maintenant .
Joran s'exécute lentement, sans rechigner, mais en voyant son ami endormi à côté du défunt il s'exclame :
-Merde ! Luc, j'ai failli l'oublier, il lui faut des soins !
Chanlon inspecte Petit puis sort quelque chose de son sac en bandoulière .
-Qu'est ce que c'est ? Demande Joran inquiet .
-De l'adrénaline concentré, si ton pote est juste dans les vapes je vais le faire revenir sur terre très vite .
Le capitaine ouvre la chemise du jeune homme et le pique avec sa seringue dans le ventre juste en dessous du nombril . Peu à peu, Luc se réveille, il ouvre les yeux puis les referment plusieurs fois avant de les garder bien ouvert .
- Et Luc, comment tu te sens ? Questionne Joran .
Luc marmonne, puis d'une voix sèche il répond qu'il souffre un peu des côtes, Chanlon lui donne de l'eau, il ne refuse pas et bois une grosse gorgée goulûment puis il essaye de se relever mais en se pliant il grince des dents, sa blessure lui fait mal .
-Non ne bouge pas Luc, on va t'aider . Lance Joran sur de lui .
-Bon je prends son épaule gauche, vous prenez la droite Joran . Affirme Chanlon .
Ils s'exécutent, Chanlon explique que son équipe et situé un peu plus loin dans une maison à l'ouest, qu'il se sont retranchés après avoir entendu les coups de feux .
-C'est votre groupe qui a morflé en premier, non ? Demande Chanlon .
-Exact, on était dans une ruelle avec le chef du groupe et mes amis quand une grenade a explosé près de nous, je ne sais même pas comment nous avons fait pour survivre . Souffle Joran .
-Ca arrive quelques fois, une grenade un peu défectueuse, mal préparée, pas assez de poudre, vous avez eu beaucoup de chance...
Le dialogue se termine là, les deux se concentrent plutôt sur la possibilité d'un ennemi pouvant surgir d'un angle de mur ou même posté à une fenêtre attendant son prochain meurtre .
Duvivier est tout aussi concentré, tremblant un peu, il n'est toujours pas tout à fait remis de l'attaque surprise, les souvenirs du sergent avec des parties du corps en moins le hante .
Les quatre soldats qui tracent leur route s'arrêtent enfin par l'ordre de Chanlon, le capitaine s'approche du taudis en face de lui, vraiment peu reconnaissable par rapport à tout les autres de la rue où ils se trouvent, il toque à la porte, plusieurs fois de longueur plus ou moins courte : du langage morse .
Quelqu'un ouvre après la fin du message, un soldat trapu est devant la porte, il leur fait signe de rentrer en agitant la tête vers la droite puis il ferme la porte .
A l'intérieur une dizaine de soldats attendent, quelque uns nerveux ou angoissés, d'autres calme, un adjudant nettoie son arme au fond de la pièce par terre, un groupe discute vers la gauche, et d'autres dorment à même le sol.
Mais en voyant le capitaine tous se mettent au garde-à-vous, ceux qui dormaient, sont réveillés par leurs voisins .
Chanlon se tiens droit, les mains sur les hanches, la tête haute puis déclare tranquillement :
-Repos .
Les soldats s'affaissent puis attendent la suite .
-Messieurs, il est inutile de continuer ici, le groupe ,d'après les affirmations du caporal Joran ici présent, dit-il en faisant un signe de tête à l'encontre du caporal, m'a bel et bien affirmé qu'ils étaient les seuls rescapés de leur groupe .
Le silence tombe, quelque uns déglutissent, le capitaine prend une légère inspiration puis reprend :
-De plus, nous avons aucune nouvelle du groupe 1, on pense que... eux aussi seraient tombé dans un guet-apens .
-Les soldats qui étaient restés debout pour entendre ce rapport se sont assis, assommés par la nouvelle, les trois groupes étaient composés de soldats qui se connaissaient bien, qui avaient instaurés des liens les jours passant .
-Dans un tel cas, nous n'avons pas le choix, nous rentrons à la base . Affire Chanlon .
-Capitaine, vous êtes sûr qu'on ne devraient pas essayer de les chercher ? Interroge un des soldats .
-Si vous voulez suivre le même chemin que les autres groupes, d'accord . Réplique l'officier . Pour ma part, je préfère la voie du salut, quelqu'un est contre ça ?
-Mais comment on va faire pour descendre, on va se casser la gueule ici ! C?est trop montagneux !
-J'ai déjà chargé Ferrand de nous trouver un passage sûr pour redescendre, alors qui veut rester ici maintenant ?
Personne ne s'affirme, personne ne veut mourir d'une balle traître dans un coin obscur ou de la sournoise balle de fusil à longue portée qui rarement ne rate pas sa cible .
-Bien, préparez vos affaires . Ordonne le capitaine la mine fatiguée mais sur de lui .