Note de la fic :
Publié le 27/03/2011 à 15:45:27 par maxarus
Seconde partie de la nouvelle
-Luc !!! S'époumona Joran couvert de poussière et tremblant de peur . Luc meurt pas bordel !!!
Joran tient entre ses mains son ami, les mains sur ses épaules, il ne sait pas où son frère d'armes a été touché, il décide de lui ouvrir sa chemise afin de voir s'il a des blessures graves .
A côté de lui Jules est bouche bée, tout ses membres tremblent, adossé contre un mur, les mains sur la tête, il ne peut s'empêcher de fixer le cadavre de Honchard démembré par l'attaque surprise, le Corse a disparu, soit il est mort, soit il s'est fait capturé, ou peut-être qu'il s'est enfui après tout ?
Des coups de feu résonnent un peu partout autour des deux survivants et du blessé potentiel . Les coups de feux viennent surtout de la petite place, on peut entendre un peu partout dans la ville des cris, des explosions, des gens qui hurlent des ordres ou qui appellent à l'aide .
Parmi tout ce ramdam, les insurgés font de même, ils gueulent ouvertement, hurlent et s'exclament en arabe .
Ce soir le ciel sera rouge...
-T'inquiètes pas Luc, on va te sortir de là, Jules ! Allez lève ton cul de là on se casse ! S'exclame Joran avec un soupçon de désespoir dans la voix .
Duvivier ne bouge plus, il souffle fort comme s'il venait de courir un marathon, Joran le lève puis l' ordonne de le suivre, puis le caporal défonce une porte d'un des taudis de son pied et tire ses deux amis à l'intérieur .
Il inspecte rapidement chacune des pièces, puis ses yeux se fixent sur une grand table en bois .
Il enlève tout ce qui a dessus d'une main puis soulève son ami et le pose dessus .
-Allez, allez tiens le coup Luc, tiens le coup ! Implore t'il .
Il finit de déboutonner la chemise de Luc, et fouille entièrement de ses yeux son tronc .
Une vilaine blessure apparaît à ses yeux, la zone des côtes droite est touchée . Un trou rouge de quatre centimètres y est dessiné .
Une voix se fait soudain entendre tout près du refuge des trois soldats, ce n'est pas très clair puis d'un coup quelqu'un hurle :
-Rahoum l-temm !
-Yallah yallah !
Le sang de Joran ne fait qu'un tour, il cherche son arme du regard, il ne la trouve pas .
-Je l'ai sûrement oublié dehors . Se dit-il dans sa tête .
Le pauvre soldat prend alors son 9mm dans son holster et le braque sur la porte en face .
Les coups de feux sont déjà moins bruyants que tout à l'heure, le combat s'épuise doucement à mesure que les soldats meurent .
Le silence est fait dans la tête du caporal, il fixe la porte du regard...
La porte s'ouvre...
Deux hommes armés...
Ils n'auront pas eu le temps de tirer, Joran vide tout son chargeur vers leur direction .
Ils tombent à terre, dans un râle ils prononceront quelques paroles incompréhensibles pour le soldat français .
Il accoure vers eux puis referme la porte ne prêtant même pas attention aux deux insurgés .
Joran reviens près de son frère d'armes, et commence à lui faire un bandage avec son foulard de soie . Le coeur de Luc bat encore, il est en vie, il a réussi à survivre...
Joran soupire et s'éponge le front, il observe Duvivier, il est encore sous le choc : Par terre, les jambes repliés, la tête dans les mains il est figé, le caporal s'approche de lui et lui murmure :
-Eh, Jules, ça va allez, on s'en est sorti . T'inquiètes pas on va se tirer vite fait, crois moi .
-On va pas s'en sortir, bredouille Duvivier, ils vont nous retrouver je te dis, ils vont nous tuer !
Bien sur que non ! Souffla Joran, ils sont déjà dans la merde avec les autres, ils vont même pas nous voir ! Allez lève toi !
Jules lève la tête pour regarder le caporal,ses yeux montre une grande amertume, malgré cela il se lève, le caporal l'encourage puis lui demande de traîner Luc avec lui .
Ils sortent par là ou ils sont rentrés puis se dirigent vers la petite place .
Ils vont lentement pour ne pas faire souffrir Luc, ils arrivent avec peine jusqu'à la place, le spectacle est horrible : des corps jonchent le sol, Joran voit peu d'insurgés parmi le groupe de cadavres, apparemment c'était une embuscade, les fellagas savaient que les soldats devaient venir .
Quelqu'un est par terre, la tête adossé contre un mur, agonisant, c'est un soldat français .
Joran ordonne à Jules de bien tenir Luc puis il se dirige vers l'homme mal en point en marchant rapidement la main sur son sac .
-Eh tu m'entends ? Allez, dis moi que tu m'entends ! Implore t'il .
-J'ai mal... pleure le soldat .
Le pauvre jeune homme doit avoir à peine 18 ans, peut-être même 17, il fait pression sur son ventre, des larmes coulent sur ses joues .
-Laisse moi voir ça.. prie le caporal doucement .
La chemise du garçon avait pris une teinte rouge, a genoux à côté de lui, Joran examine la blessure, une balle lui avait traversé le ventre .
Il n'y a rien à faire, Joran le sait il a fait des études de médecin avant la guerre, dans peu de temps l'hémorragie sera trop forte, le gosse perd trop de sang, de plus, il commence à cracher du sang, ce qui signifie que les poumons sont en train de se remplir d'hémoglobine qui entraînera une mort lente et douloureuse par asphyxie .
Soudain un bruit se fait entendre, le bruit de quelqu'un qui marche sur une planche de bois grinçante . Joran se retourne et fait signe à Jules de se planquer .
Le bruit vient d'une maison à sa gauche, il prend lentement l'arme à côté du blessé grave et vise le taudis .
-Ne tirez pas ! Je vous vois ! S'exclame une voix en provenance de la maison délabrée .
-Qui êtes vous ? Déclinez votre identité ! Commande Joran nerveux .
-Capitaine Chanlon, du 52ème mais de toute façon je pense qu'on est du même régiment ! Informe l'individu .
-Venez ici, je veux vous voir ! Exige le caporal .
Le capitaine Chanlon ouvre la porte et avance de trois pas pour se faire voir, c'ést un homme d'une taille imposante, mince, les cheveux en bataille, mal rasé et les yeux sombres comme la nuit .
-Luc !!! S'époumona Joran couvert de poussière et tremblant de peur . Luc meurt pas bordel !!!
Joran tient entre ses mains son ami, les mains sur ses épaules, il ne sait pas où son frère d'armes a été touché, il décide de lui ouvrir sa chemise afin de voir s'il a des blessures graves .
A côté de lui Jules est bouche bée, tout ses membres tremblent, adossé contre un mur, les mains sur la tête, il ne peut s'empêcher de fixer le cadavre de Honchard démembré par l'attaque surprise, le Corse a disparu, soit il est mort, soit il s'est fait capturé, ou peut-être qu'il s'est enfui après tout ?
Des coups de feu résonnent un peu partout autour des deux survivants et du blessé potentiel . Les coups de feux viennent surtout de la petite place, on peut entendre un peu partout dans la ville des cris, des explosions, des gens qui hurlent des ordres ou qui appellent à l'aide .
Parmi tout ce ramdam, les insurgés font de même, ils gueulent ouvertement, hurlent et s'exclament en arabe .
Ce soir le ciel sera rouge...
-T'inquiètes pas Luc, on va te sortir de là, Jules ! Allez lève ton cul de là on se casse ! S'exclame Joran avec un soupçon de désespoir dans la voix .
Duvivier ne bouge plus, il souffle fort comme s'il venait de courir un marathon, Joran le lève puis l' ordonne de le suivre, puis le caporal défonce une porte d'un des taudis de son pied et tire ses deux amis à l'intérieur .
Il inspecte rapidement chacune des pièces, puis ses yeux se fixent sur une grand table en bois .
Il enlève tout ce qui a dessus d'une main puis soulève son ami et le pose dessus .
-Allez, allez tiens le coup Luc, tiens le coup ! Implore t'il .
Il finit de déboutonner la chemise de Luc, et fouille entièrement de ses yeux son tronc .
Une vilaine blessure apparaît à ses yeux, la zone des côtes droite est touchée . Un trou rouge de quatre centimètres y est dessiné .
Une voix se fait soudain entendre tout près du refuge des trois soldats, ce n'est pas très clair puis d'un coup quelqu'un hurle :
-Rahoum l-temm !
-Yallah yallah !
Le sang de Joran ne fait qu'un tour, il cherche son arme du regard, il ne la trouve pas .
-Je l'ai sûrement oublié dehors . Se dit-il dans sa tête .
Le pauvre soldat prend alors son 9mm dans son holster et le braque sur la porte en face .
Les coups de feux sont déjà moins bruyants que tout à l'heure, le combat s'épuise doucement à mesure que les soldats meurent .
Le silence est fait dans la tête du caporal, il fixe la porte du regard...
La porte s'ouvre...
Deux hommes armés...
Ils n'auront pas eu le temps de tirer, Joran vide tout son chargeur vers leur direction .
Ils tombent à terre, dans un râle ils prononceront quelques paroles incompréhensibles pour le soldat français .
Il accoure vers eux puis referme la porte ne prêtant même pas attention aux deux insurgés .
Joran reviens près de son frère d'armes, et commence à lui faire un bandage avec son foulard de soie . Le coeur de Luc bat encore, il est en vie, il a réussi à survivre...
Joran soupire et s'éponge le front, il observe Duvivier, il est encore sous le choc : Par terre, les jambes repliés, la tête dans les mains il est figé, le caporal s'approche de lui et lui murmure :
-Eh, Jules, ça va allez, on s'en est sorti . T'inquiètes pas on va se tirer vite fait, crois moi .
-On va pas s'en sortir, bredouille Duvivier, ils vont nous retrouver je te dis, ils vont nous tuer !
Bien sur que non ! Souffla Joran, ils sont déjà dans la merde avec les autres, ils vont même pas nous voir ! Allez lève toi !
Jules lève la tête pour regarder le caporal,ses yeux montre une grande amertume, malgré cela il se lève, le caporal l'encourage puis lui demande de traîner Luc avec lui .
Ils sortent par là ou ils sont rentrés puis se dirigent vers la petite place .
Ils vont lentement pour ne pas faire souffrir Luc, ils arrivent avec peine jusqu'à la place, le spectacle est horrible : des corps jonchent le sol, Joran voit peu d'insurgés parmi le groupe de cadavres, apparemment c'était une embuscade, les fellagas savaient que les soldats devaient venir .
Quelqu'un est par terre, la tête adossé contre un mur, agonisant, c'est un soldat français .
Joran ordonne à Jules de bien tenir Luc puis il se dirige vers l'homme mal en point en marchant rapidement la main sur son sac .
-Eh tu m'entends ? Allez, dis moi que tu m'entends ! Implore t'il .
-J'ai mal... pleure le soldat .
Le pauvre jeune homme doit avoir à peine 18 ans, peut-être même 17, il fait pression sur son ventre, des larmes coulent sur ses joues .
-Laisse moi voir ça.. prie le caporal doucement .
La chemise du garçon avait pris une teinte rouge, a genoux à côté de lui, Joran examine la blessure, une balle lui avait traversé le ventre .
Il n'y a rien à faire, Joran le sait il a fait des études de médecin avant la guerre, dans peu de temps l'hémorragie sera trop forte, le gosse perd trop de sang, de plus, il commence à cracher du sang, ce qui signifie que les poumons sont en train de se remplir d'hémoglobine qui entraînera une mort lente et douloureuse par asphyxie .
Soudain un bruit se fait entendre, le bruit de quelqu'un qui marche sur une planche de bois grinçante . Joran se retourne et fait signe à Jules de se planquer .
Le bruit vient d'une maison à sa gauche, il prend lentement l'arme à côté du blessé grave et vise le taudis .
-Ne tirez pas ! Je vous vois ! S'exclame une voix en provenance de la maison délabrée .
-Qui êtes vous ? Déclinez votre identité ! Commande Joran nerveux .
-Capitaine Chanlon, du 52ème mais de toute façon je pense qu'on est du même régiment ! Informe l'individu .
-Venez ici, je veux vous voir ! Exige le caporal .
Le capitaine Chanlon ouvre la porte et avance de trois pas pour se faire voir, c'ést un homme d'une taille imposante, mince, les cheveux en bataille, mal rasé et les yeux sombres comme la nuit .
Commentaires
- maxarus
27/03/2011 à 16:15:36
Ouais
- Pseudo supprimé
27/03/2011 à 16:11:19
Fic du mois.