Note de la fic :
Publié le 16/12/2008 à 15:29:36 par Rumble22
Des retrouvailles inattendues
« -Surprise !! s’exclama ma mère, le visage illuminé par un sourire rutilant qui creusait dans ses joues ces irrésistibles fossettes.
-Mais, ‘man, tu… tu m’avais pas dit qu’ils seraient là ! C’est génial, rétorquai-je, balbutiant d’émotion. »
Sur le perron du chalet que nous allions investir durant ces vacances paysannes se tenaient les Höftlen, une famille franco- allemande, amie lointaine de mes parents. J’allai les retrouver sur le pallier et les gratifiai d’une bise chaleureuse. Bien que le fait de les revoir m’enchantait, j’étais tout particulièrement excité à l’idée de renouer avec leur fille, Florentine, qui avait été ma petite amie trois ans auparavant. Que de mémorables souvenirs que ces embrassades interminables, moi enlacé dans ses bras en bord de mer, où nous avions partagé un amour fougueux, savourant l’instant et se délectant du son du coulis de l’eau sur les rochers marins. Je me remémorai alors la délicieuse saveur de ses lèvres et son adorable figure.
Désormais, l’eau ruisselait plus particulièrement sur mon front, abondant des généreux nuages gris qui nimbaient le ciel de Lorraine. Mais qu’importe, j’allais la retrouver et c’était bien l’essentiel.
« - Eh, euh… m’hasardai-je, où est donc Flo’, madame Höflten ?
-Elle est partie se promener dans le coin ; elle était ravie de venir ici, et surtout folle d’impatience de te revoir.
-Je crois que tu lui as tapé dans l’œil, avoua Monsieur Höftlen en me glissant un discret clin d’œil qui fit poudroyer immédiatement mes pommettes.
-Elle revient d’ici une heure, tu pourras la voir à son retour. »
L’air rêveur, j’allai presser le bouton du coffre qui s’ouvrit dans un grincement abominable, découvrant mes affaires. Je m’en emparai et tandis que les parents tenaient une discussion avec leurs amis autour d’un café, j’allai les poser dans ma chambre où je les abandonnai sur le lit. Je me retournai et remarquai la présence d’une seconde couche. Je redescendis les marches quatre à quatre qui craquèrent sous mes pas pressés et je débouchai sur la terrasse où les adultes conversaient encore.
« -Maman, pourquoi y a deux lits dans ma chambre ?
-Florentine va la partager avec toi, Anto ‘.
-Waouh, sérieux ?
-Bien entendu.
-C’est gén… bien, me ravisai-je, afin de masquer mon engouement déjà suffisamment perceptible.
Je gagnai à nouveau ma pièce, empreint de rêverie et m’affalai sur le lit, faisant basculer mon sac à même le sol. Je croisai les bras derrière la tête et l’esprit plein de nuages, je m’assoupis.
Dans une heure elle serait là. J’allais enfin retrouver mon magnifique ange…
« -Surprise !! s’exclama ma mère, le visage illuminé par un sourire rutilant qui creusait dans ses joues ces irrésistibles fossettes.
-Mais, ‘man, tu… tu m’avais pas dit qu’ils seraient là ! C’est génial, rétorquai-je, balbutiant d’émotion. »
Sur le perron du chalet que nous allions investir durant ces vacances paysannes se tenaient les Höftlen, une famille franco- allemande, amie lointaine de mes parents. J’allai les retrouver sur le pallier et les gratifiai d’une bise chaleureuse. Bien que le fait de les revoir m’enchantait, j’étais tout particulièrement excité à l’idée de renouer avec leur fille, Florentine, qui avait été ma petite amie trois ans auparavant. Que de mémorables souvenirs que ces embrassades interminables, moi enlacé dans ses bras en bord de mer, où nous avions partagé un amour fougueux, savourant l’instant et se délectant du son du coulis de l’eau sur les rochers marins. Je me remémorai alors la délicieuse saveur de ses lèvres et son adorable figure.
Désormais, l’eau ruisselait plus particulièrement sur mon front, abondant des généreux nuages gris qui nimbaient le ciel de Lorraine. Mais qu’importe, j’allais la retrouver et c’était bien l’essentiel.
« - Eh, euh… m’hasardai-je, où est donc Flo’, madame Höflten ?
-Elle est partie se promener dans le coin ; elle était ravie de venir ici, et surtout folle d’impatience de te revoir.
-Je crois que tu lui as tapé dans l’œil, avoua Monsieur Höftlen en me glissant un discret clin d’œil qui fit poudroyer immédiatement mes pommettes.
-Elle revient d’ici une heure, tu pourras la voir à son retour. »
L’air rêveur, j’allai presser le bouton du coffre qui s’ouvrit dans un grincement abominable, découvrant mes affaires. Je m’en emparai et tandis que les parents tenaient une discussion avec leurs amis autour d’un café, j’allai les poser dans ma chambre où je les abandonnai sur le lit. Je me retournai et remarquai la présence d’une seconde couche. Je redescendis les marches quatre à quatre qui craquèrent sous mes pas pressés et je débouchai sur la terrasse où les adultes conversaient encore.
« -Maman, pourquoi y a deux lits dans ma chambre ?
-Florentine va la partager avec toi, Anto ‘.
-Waouh, sérieux ?
-Bien entendu.
-C’est gén… bien, me ravisai-je, afin de masquer mon engouement déjà suffisamment perceptible.
Je gagnai à nouveau ma pièce, empreint de rêverie et m’affalai sur le lit, faisant basculer mon sac à même le sol. Je croisai les bras derrière la tête et l’esprit plein de nuages, je m’assoupis.
Dans une heure elle serait là. J’allais enfin retrouver mon magnifique ange…
Commentaires
- Liez
16/12/2008 à 16:32:38
Pas mal. Une petite description de toi ?
- Pseudo supprimé
16/12/2008 à 15:41:28
S
W
E
E
T
pas d'histoire de no-life apparemment ;)