Note de la fic :
Publié le 03/04/2011 à 19:42:03 par ghost
Chapitre 5 :
La scène se déroulait sous un ciel nuageux, les quatre hybrides avaient dégainé leurs armes et faisaient face au jeune homme qui venait à peine de finir sa phrase. Le silence était de plomb, aucune brise ne venait caresser le rivage.
Un bruit d’os brisés se fit entendre lorsque Glenn se propulsa comme un dément sur l’une des créatures. L’action ne dura pas plus de deux secondes, aucun des monstres encore en vie ne comprit exactement ce qui venait de se passer. Leur étonnement laissa la place à une terrifiante certitude, ils étaient condamnés. Comme un pantin articulé, le jeune homme finit de brisé la nuque de sa première victime, son visage ne laissé transparaitre aucune émotion, seul sa résolution à tuer était perceptible. Ses mouvements n’avaient rien de gracieux mais sa vitesse et sa force compensaient largement son manque d’expérience au combat.
Au même moment, une rafale de vent balaya l’endroit ou ils étaient, Glenn en profita pour contourner ses adversaires par la droite et les prendre à revers. Sa vitesse augmentait à mesure que le combat avançait, il provoquait d’important déplacement d’air et sa silhouette était de moins en moins visible. D’un bond, il agrippa ce qui devait être une tête et la propulsa de toute ses forces vers un des monstres, un terrible craquement retentit et d’importantes trainés de sang furent enfin visible sur le sol.
Un épais nuage de poussière mélangé à du sable empêchait quiconque de voire ce qui c’était passé. Glenn était encore debout et à sa manière de scruter les environs, il avait hâte de provoquer la mort de nouveau. Enfin, aussi rapidement qu’il s’était créé, le nuage de poussière se déplaça et laissa la place à une impressionnante scène de carnage. Quatre formes gisaient sur le sol, elles baignaient dans une marre de sang et la quatrième essayait tant bien que mal à se relever. Une partie de son bras gauche pendait lamentablement sur le sol, seulement rattaché au reste du corps par des ligaments. Glenn la regarda lutter avec la mort puis subitement il se retrouva à coté de sa victime.
-Je suis … impressionné. Finit par articuler Nyf, le défunt chef du groupe. Je ne pensais pas que tu serais un aussi redoutable combattant. J’ai manqué de prudence. Acheva-t-il.
-
Le silence qui s’ensuivit obligea Nyf à relever la tête pour voire le visage de Glenn. Ce qu’il vit confirma ses craintes, le garçon ne ferait preuve d’aucune pitié. Il avait un instant espéré que le jeune homme l’épargnerait, du fait de sa jeunesse mais il s’était trompé. Les yeux sombre du garçon, pareil aux profondeurs de l’océan en disait long sur ce qui allait arriver.
-Je vois … Expliqua-t-il après avoir crashé du sang. Avant de m’achever, tu dois savoir qu’ils en enverront d’autre pour te tuer, c’est inévitable. Ses informations sont ta récompense pour avoir gagner ce combat. Tu es le dernier de ton clan et mes seigneurs ne l’accepteront pas. Je ne te demanderais qu’une seule chose, tue moi rapidement. Conclut Nyf.
A ce moment là, il redouta que Glenn ne le torture et ne le transforme en bouilli de chair et de sang comme ses compagnons. C’est pourquoi il fut totalement surpris lorsque Glenn s’adressa a lui.
-Je te remercie, Nyf. Malgré ce que tu as fais subir à mes amis, tu m’as fourni des informations sans que je ne te demande rien. Je vais donc accéder à ta demande.
Il finit sa tirade en lui écrasant la nuque avec une précision de chirurgien.
Quelques minutes s’écoulèrent avant que Glenn ne retrouva ses esprits. Le soleil était déjà haut dans le ciel et le clocher faisait entendre son doux carillon. A sa montre il était midi et son bras lui faisait terriblement mal. La zone du combat se trouvait à quelques mètres et il était couvert de sang, les cadavres commencèrent à fumer pour une raison inexpliqué et il n’en resta bientôt plus que des os.
-Je deviens fou ! S’exclama-t-il en pouffant de rire.
La peur de mourir et d’être surpris par quelqu’un sur cette scène de massacre laissa la place à un immense soulagement. Il pu gouter à quelques secondes de liberté, une joie indescriptible parcouru tout son être. Il était en vie ! Une grande bouffée d’iode au bord de la mer lui fit le plus grand et bien et lui remonta le moral.
Il s’avança vers la marre de sang qui commençait à sécher afin de se regarder avec plus d’attention. Malgré la teinte rougeâtre, il pouvait voire que ses yeux reprenait petit à petit leur couleur initiale.
Brusquement, il se sentit observé. Malgré le fait qu’il n’y est personne aux alentours, un sentiment de malaise vint flotter dans son esprit. Mais vu ce qui venait d’arriver, il se dit que c’était normal d’être à cran.
Après avoir lavé ses vêtements et s’être baigné dans la mer, il prit la direction de sa maison. La fatigue se faisait sentir et il devait soigner sa blessure au bras. Arrivé devant chez lui, il remarqua que ses grands parents étaient encore absents. Que pouvait donc bien faire des retraités ? C’est avec cette pensée qu’il s’engagea dans sa chambre puis qu’il s’écroula sur son lit.
Etrangement, il ne trouva pas le sommeil. Une multitude de questions le torturaient et malgré tous ses efforts, il ne trouvait aucune réponse. Le matin même, il s’était sentit plus rapide, plus fort et malgré tout le sang qu’il avait versé, il y avait trouvé du plaisir. C’était sans doute le plus inquiétant. Enfin, non. Il avait apprit que ses amis étaient mort et cela ne lui avait fait ni chaud ni froid. De plus, des créatures qui n’étaient pas de son monde étaient venues pour le tuer et lui, au lieu de mourir comme n’importe quel humain normal l’aurait fait, il avait tout bonnement massacré ces monstres.
-C’est un cauchemar, je vais me réveiller. Se répéta-t-il en boucle.
La sonnerie de son portable le ramena à la réalité. C’était Hélène, la fille qu’il avait accompagné devant la bibliothèque qui voulait avoir de ses nouvelles. Il lui répondit et profita de l’occasion pour retourner au lycée afin de la connaître d’avantage.
- Ca me permettra de voire si on remarque la disparition de Sarah. Marmonna t-il sur le trajet du lycée. Et puis peut-être que je pourrai faire semblant d’être normal au moins pendant cette fin de journée. Pensa t-il avec un sourire.
La scène se déroulait sous un ciel nuageux, les quatre hybrides avaient dégainé leurs armes et faisaient face au jeune homme qui venait à peine de finir sa phrase. Le silence était de plomb, aucune brise ne venait caresser le rivage.
Un bruit d’os brisés se fit entendre lorsque Glenn se propulsa comme un dément sur l’une des créatures. L’action ne dura pas plus de deux secondes, aucun des monstres encore en vie ne comprit exactement ce qui venait de se passer. Leur étonnement laissa la place à une terrifiante certitude, ils étaient condamnés. Comme un pantin articulé, le jeune homme finit de brisé la nuque de sa première victime, son visage ne laissé transparaitre aucune émotion, seul sa résolution à tuer était perceptible. Ses mouvements n’avaient rien de gracieux mais sa vitesse et sa force compensaient largement son manque d’expérience au combat.
Au même moment, une rafale de vent balaya l’endroit ou ils étaient, Glenn en profita pour contourner ses adversaires par la droite et les prendre à revers. Sa vitesse augmentait à mesure que le combat avançait, il provoquait d’important déplacement d’air et sa silhouette était de moins en moins visible. D’un bond, il agrippa ce qui devait être une tête et la propulsa de toute ses forces vers un des monstres, un terrible craquement retentit et d’importantes trainés de sang furent enfin visible sur le sol.
Un épais nuage de poussière mélangé à du sable empêchait quiconque de voire ce qui c’était passé. Glenn était encore debout et à sa manière de scruter les environs, il avait hâte de provoquer la mort de nouveau. Enfin, aussi rapidement qu’il s’était créé, le nuage de poussière se déplaça et laissa la place à une impressionnante scène de carnage. Quatre formes gisaient sur le sol, elles baignaient dans une marre de sang et la quatrième essayait tant bien que mal à se relever. Une partie de son bras gauche pendait lamentablement sur le sol, seulement rattaché au reste du corps par des ligaments. Glenn la regarda lutter avec la mort puis subitement il se retrouva à coté de sa victime.
-Je suis … impressionné. Finit par articuler Nyf, le défunt chef du groupe. Je ne pensais pas que tu serais un aussi redoutable combattant. J’ai manqué de prudence. Acheva-t-il.
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Le silence qui s’ensuivit obligea Nyf à relever la tête pour voire le visage de Glenn. Ce qu’il vit confirma ses craintes, le garçon ne ferait preuve d’aucune pitié. Il avait un instant espéré que le jeune homme l’épargnerait, du fait de sa jeunesse mais il s’était trompé. Les yeux sombre du garçon, pareil aux profondeurs de l’océan en disait long sur ce qui allait arriver.
-Je vois … Expliqua-t-il après avoir crashé du sang. Avant de m’achever, tu dois savoir qu’ils en enverront d’autre pour te tuer, c’est inévitable. Ses informations sont ta récompense pour avoir gagner ce combat. Tu es le dernier de ton clan et mes seigneurs ne l’accepteront pas. Je ne te demanderais qu’une seule chose, tue moi rapidement. Conclut Nyf.
A ce moment là, il redouta que Glenn ne le torture et ne le transforme en bouilli de chair et de sang comme ses compagnons. C’est pourquoi il fut totalement surpris lorsque Glenn s’adressa a lui.
-Je te remercie, Nyf. Malgré ce que tu as fais subir à mes amis, tu m’as fourni des informations sans que je ne te demande rien. Je vais donc accéder à ta demande.
Il finit sa tirade en lui écrasant la nuque avec une précision de chirurgien.
Quelques minutes s’écoulèrent avant que Glenn ne retrouva ses esprits. Le soleil était déjà haut dans le ciel et le clocher faisait entendre son doux carillon. A sa montre il était midi et son bras lui faisait terriblement mal. La zone du combat se trouvait à quelques mètres et il était couvert de sang, les cadavres commencèrent à fumer pour une raison inexpliqué et il n’en resta bientôt plus que des os.
-Je deviens fou ! S’exclama-t-il en pouffant de rire.
La peur de mourir et d’être surpris par quelqu’un sur cette scène de massacre laissa la place à un immense soulagement. Il pu gouter à quelques secondes de liberté, une joie indescriptible parcouru tout son être. Il était en vie ! Une grande bouffée d’iode au bord de la mer lui fit le plus grand et bien et lui remonta le moral.
Il s’avança vers la marre de sang qui commençait à sécher afin de se regarder avec plus d’attention. Malgré la teinte rougeâtre, il pouvait voire que ses yeux reprenait petit à petit leur couleur initiale.
Brusquement, il se sentit observé. Malgré le fait qu’il n’y est personne aux alentours, un sentiment de malaise vint flotter dans son esprit. Mais vu ce qui venait d’arriver, il se dit que c’était normal d’être à cran.
Après avoir lavé ses vêtements et s’être baigné dans la mer, il prit la direction de sa maison. La fatigue se faisait sentir et il devait soigner sa blessure au bras. Arrivé devant chez lui, il remarqua que ses grands parents étaient encore absents. Que pouvait donc bien faire des retraités ? C’est avec cette pensée qu’il s’engagea dans sa chambre puis qu’il s’écroula sur son lit.
Etrangement, il ne trouva pas le sommeil. Une multitude de questions le torturaient et malgré tous ses efforts, il ne trouvait aucune réponse. Le matin même, il s’était sentit plus rapide, plus fort et malgré tout le sang qu’il avait versé, il y avait trouvé du plaisir. C’était sans doute le plus inquiétant. Enfin, non. Il avait apprit que ses amis étaient mort et cela ne lui avait fait ni chaud ni froid. De plus, des créatures qui n’étaient pas de son monde étaient venues pour le tuer et lui, au lieu de mourir comme n’importe quel humain normal l’aurait fait, il avait tout bonnement massacré ces monstres.
-C’est un cauchemar, je vais me réveiller. Se répéta-t-il en boucle.
La sonnerie de son portable le ramena à la réalité. C’était Hélène, la fille qu’il avait accompagné devant la bibliothèque qui voulait avoir de ses nouvelles. Il lui répondit et profita de l’occasion pour retourner au lycée afin de la connaître d’avantage.
- Ca me permettra de voire si on remarque la disparition de Sarah. Marmonna t-il sur le trajet du lycée. Et puis peut-être que je pourrai faire semblant d’être normal au moins pendant cette fin de journée. Pensa t-il avec un sourire.