Note de la fic :
L'homme qui valait trois cartouches.
Par : Conan
Genre : Polar, Action
Statut : Terminée
Chapitre 9 : Nouvelle vie
Publié le 14/02/2011 à 19:04:07 par Conan
Je suis la voiture de Jack à moto jusqu'à une de ses planques. Ma nouvelle bécane est assez sympa à piloter, bien que vibrante. Il faut bien l'avoir en main. Nous arrivons à une ruelle dans laquelle sont alignés plusieurs box abandonnés. Jack se dirige tout au fond et sort de sa voiture. Il ouvre le dernier box de la longue file et pénètre à l'intérieur du petit cube. Dedans sont entreposées plusieurs caisses et boites. Je coupe le moteur de ma bécane et entre dans le box à mon tour.
-Il te faut quelque chose de facile à transporter en bécane.
-Si t'avais un M4 ou un FAMAS je dirais pas non.
-Hé, je fais dans la contrebande, pas les commandes militaires de l'Oncle Sam. La plupart du matos ici a déjà connu le conflit Irlandais. Mais attention, tout est en bon état... Bon voyons voir. Ah, j'ai peut être un truc.
Il sort un fusil d'assaut court en bois et métal, ressemblant étrangement à une carabine M1 améliorée avec une crosse métallique rabattable sur le coté.
-Le Ruger AC 556. Carabine automatique développée par les Ricains dans les années 70. Le mécanisme est le même que le M14 avec l'encombrement d'une US M1. C'est la version militaire de la Ruger Mini-14. Idéale pour le combat urbain. Il y a trois chargeurs pleins de 30 coups et 100 autres cartouches de 5.56 avec.
Je prends l'arme en main. Pas trop lourde, pratique à manier, mécanisme assez simple. J'achète. Je donne 3000 euros à Jack et planque la pétoire dans un sac de sport avant de remonter sur ma moto.
-Allez, salut Jack, on s'appelle. Merci et bonne année!
En retournant à l'hôtel, je m'arrête dans un magasin automobile pour m'acheter un casque intégral noir, un autre casque jet au cas où j'aurais un passager, un U et une cagoule... Pour le froid bien entendu.
J'attache la bécane contre un panneau au pied de l'hôtel et monte dans ma chambre. Il me reste encore un peu plus de 5000 euros. Je planque mon revolver sous l'oreiller et mon fusil mitrailleur sous le lit dans le sac de sport puis m'endors quelques heures, tout habillé, sur mon plumard.
Je me réveille vers 18 heures. Je reprends mes esprits, vais me passer un peu d'eau sur le visage. J'enfile mon manteau. Il faudrait que je pense à m'acheter des fringues, en plus des affaires que j'ai sur moi je n'ai qu'un t shirt, deux caleçons, deux paires de chaussettes, un pull et quelques affaires de toilette.. Je sors en direction du premier magasin de vêtements sur ma route. J'y achète une veste en cuir, des chaussures de sécurité, des sweats, jeans, des sous vêtements... Quand j'ai tout ce qu'il faut, je remonte dans ma chambre, prends mon rasoir et me met la boule à zéro.
Je monte sur ma moto et vais retrouver Jack dans le XIIIème arrondissement. J'entre dans le squat et le vois seul dans le local. Il charge un Colt 45.
-Holà, y'a du grabuge?
-Non, tu tombes bien j'ai besoin de toi mec.
-Qu'est ce qu'il t'arrive?
-T'as une arme?
-Ouais, mon 357.
-Ça ira. On prends ta bécane je t'expliquerais en route.
J'enfile mon tour de cou et mon casque dont je replie la visière tandis que O'Reilly met une cagoule et le casque jet que j'ai dans le top-case.
Je roule à plus de 100 kilomètres par heure le long des quais de Seine. L'eau est éclairée de mille feux dans la nuit par toutes les lumières alentours.
-Alors, c'est quoi le topo? Demandé-je à Jack, bien agrippé derrière moi.
-Tu sais Ivan, il a été visité par des mecs d'Issamou quelques heures après qu'on soit passé le voir! Il en a refroidi un mais les deux autres se sont barrés, faut qu'on aille les flinguer! Un de nos contacts les a repérés dans un resto assez chic du Sud de Paris!
-Apparemment je suis pas le seul à avoir des problèmes avec le gros Youssouf!
-Issamou est un connard de première! La moitié du milieu Parisien veut le dégommer, mais il a bien trop de pouvoir, d'appuis et de protections!
-En tout cas ses deux gus vont pas s'en tirer aussi facilement que lui!
-Allez, mets la gomme, le resto est dans le XVème arrondissement!
Après une course contre la montre dans les rues de Paris, nous arrivons devant un grand restaurant luxueux. J'arrête ma bécane et nous entrons dans l'établissement sans enlever nos casques. Un serveur se présente à nous :
-Bonsoir messieurs, une table pour deux?
-Bonsoir, nous venons rejoindre des amis.
-Je vous en prie allez-y.
Tout en espérant qu'ils soient encore là, nous parcourons la salle du regard.
Mes yeux se posent sur deux types assis à une table. Un blanc maigrichon et un noir obèse, style branleurs de cité. Ils pillavent de la vodka comme du petit lait. Nom de Dieu transformer cette boisson phare en un simple moyen de se torcher la gueule. C'est vraiment donner de la confiture aux cochons, autant leur filer un vulgaire alcool de patate qui a macéré dans une baignoire pleine de poils de cul, le résultat sera de toute manières le même.
Je tape du coude dans le bras de Jack :
-C'est pas eux là?
-Si... Je m'occupe du gros.
-Ça marche.
Nous avançons vers les deux gars. Je suis face au blanc. Il lève les yeux vers moi. Je dégaine mon révolver et lui colle deux pruneaux dans la tête. Il s'écroule sur la banquette de tout son long. Dans le même temps, Jack tire trois ou quatre balles dans les seins du gros gangsta qui s'affale sur la table et renverse tout ce qu'il y a dessus. La foule en train de manger se met à crier et à courir partout. Nous allons vite vers la sortie mais la porte s'ouvre et deux types armés de Mac-10 entrent. Nous avons juste le temps de nous jeter derrière le comptoir avant que leurs rafales ne nous transpercent. Nous ripostons, blessant un des deux gars. Les mecs sortent du restaurant en tirant encore quelques rafales. Nous les poursuivons jusqu'à l'extérieur. Leur véhicule est garé de l'autre coté de la rue. Celui que nous avons blessé est lent, je n'ai donc pas de mal à lui tirer une balle entre les omoplates. Il tombe sur le macadam avant de se faire percuter par une voiture qui freine un peu plus loin. Son acolyte se planque derrière son gros 4x4 et continue de nous arroser. Nous nous mettons à couvert derrière une voiture garée devant le restaurant. J'ouvre mon barillet et compte le nombre de balles que je peux encore tirer. Seulement une. Jack finit son chargeur dans les vitres du SUV et recharge. Je profite du fait que notre adversaire en fasse de même pour prendre appui sur le toit de la bagnole et aligner le type dès qu'il se sera relevé. Lorsque le bout de sa chevelure dépasse, je tire ma dernière balle qui va se coller dans la caboche du gars qui s'écroule, raide.
Nous remontons sur ma moto tandis qu'au loin les sirènes de police se rapprochent et je repars en trombe dans la nuit.
-Il te faut quelque chose de facile à transporter en bécane.
-Si t'avais un M4 ou un FAMAS je dirais pas non.
-Hé, je fais dans la contrebande, pas les commandes militaires de l'Oncle Sam. La plupart du matos ici a déjà connu le conflit Irlandais. Mais attention, tout est en bon état... Bon voyons voir. Ah, j'ai peut être un truc.
Il sort un fusil d'assaut court en bois et métal, ressemblant étrangement à une carabine M1 améliorée avec une crosse métallique rabattable sur le coté.
-Le Ruger AC 556. Carabine automatique développée par les Ricains dans les années 70. Le mécanisme est le même que le M14 avec l'encombrement d'une US M1. C'est la version militaire de la Ruger Mini-14. Idéale pour le combat urbain. Il y a trois chargeurs pleins de 30 coups et 100 autres cartouches de 5.56 avec.
Je prends l'arme en main. Pas trop lourde, pratique à manier, mécanisme assez simple. J'achète. Je donne 3000 euros à Jack et planque la pétoire dans un sac de sport avant de remonter sur ma moto.
-Allez, salut Jack, on s'appelle. Merci et bonne année!
En retournant à l'hôtel, je m'arrête dans un magasin automobile pour m'acheter un casque intégral noir, un autre casque jet au cas où j'aurais un passager, un U et une cagoule... Pour le froid bien entendu.
J'attache la bécane contre un panneau au pied de l'hôtel et monte dans ma chambre. Il me reste encore un peu plus de 5000 euros. Je planque mon revolver sous l'oreiller et mon fusil mitrailleur sous le lit dans le sac de sport puis m'endors quelques heures, tout habillé, sur mon plumard.
Je me réveille vers 18 heures. Je reprends mes esprits, vais me passer un peu d'eau sur le visage. J'enfile mon manteau. Il faudrait que je pense à m'acheter des fringues, en plus des affaires que j'ai sur moi je n'ai qu'un t shirt, deux caleçons, deux paires de chaussettes, un pull et quelques affaires de toilette.. Je sors en direction du premier magasin de vêtements sur ma route. J'y achète une veste en cuir, des chaussures de sécurité, des sweats, jeans, des sous vêtements... Quand j'ai tout ce qu'il faut, je remonte dans ma chambre, prends mon rasoir et me met la boule à zéro.
Je monte sur ma moto et vais retrouver Jack dans le XIIIème arrondissement. J'entre dans le squat et le vois seul dans le local. Il charge un Colt 45.
-Holà, y'a du grabuge?
-Non, tu tombes bien j'ai besoin de toi mec.
-Qu'est ce qu'il t'arrive?
-T'as une arme?
-Ouais, mon 357.
-Ça ira. On prends ta bécane je t'expliquerais en route.
J'enfile mon tour de cou et mon casque dont je replie la visière tandis que O'Reilly met une cagoule et le casque jet que j'ai dans le top-case.
Je roule à plus de 100 kilomètres par heure le long des quais de Seine. L'eau est éclairée de mille feux dans la nuit par toutes les lumières alentours.
-Alors, c'est quoi le topo? Demandé-je à Jack, bien agrippé derrière moi.
-Tu sais Ivan, il a été visité par des mecs d'Issamou quelques heures après qu'on soit passé le voir! Il en a refroidi un mais les deux autres se sont barrés, faut qu'on aille les flinguer! Un de nos contacts les a repérés dans un resto assez chic du Sud de Paris!
-Apparemment je suis pas le seul à avoir des problèmes avec le gros Youssouf!
-Issamou est un connard de première! La moitié du milieu Parisien veut le dégommer, mais il a bien trop de pouvoir, d'appuis et de protections!
-En tout cas ses deux gus vont pas s'en tirer aussi facilement que lui!
-Allez, mets la gomme, le resto est dans le XVème arrondissement!
Après une course contre la montre dans les rues de Paris, nous arrivons devant un grand restaurant luxueux. J'arrête ma bécane et nous entrons dans l'établissement sans enlever nos casques. Un serveur se présente à nous :
-Bonsoir messieurs, une table pour deux?
-Bonsoir, nous venons rejoindre des amis.
-Je vous en prie allez-y.
Tout en espérant qu'ils soient encore là, nous parcourons la salle du regard.
Mes yeux se posent sur deux types assis à une table. Un blanc maigrichon et un noir obèse, style branleurs de cité. Ils pillavent de la vodka comme du petit lait. Nom de Dieu transformer cette boisson phare en un simple moyen de se torcher la gueule. C'est vraiment donner de la confiture aux cochons, autant leur filer un vulgaire alcool de patate qui a macéré dans une baignoire pleine de poils de cul, le résultat sera de toute manières le même.
Je tape du coude dans le bras de Jack :
-C'est pas eux là?
-Si... Je m'occupe du gros.
-Ça marche.
Nous avançons vers les deux gars. Je suis face au blanc. Il lève les yeux vers moi. Je dégaine mon révolver et lui colle deux pruneaux dans la tête. Il s'écroule sur la banquette de tout son long. Dans le même temps, Jack tire trois ou quatre balles dans les seins du gros gangsta qui s'affale sur la table et renverse tout ce qu'il y a dessus. La foule en train de manger se met à crier et à courir partout. Nous allons vite vers la sortie mais la porte s'ouvre et deux types armés de Mac-10 entrent. Nous avons juste le temps de nous jeter derrière le comptoir avant que leurs rafales ne nous transpercent. Nous ripostons, blessant un des deux gars. Les mecs sortent du restaurant en tirant encore quelques rafales. Nous les poursuivons jusqu'à l'extérieur. Leur véhicule est garé de l'autre coté de la rue. Celui que nous avons blessé est lent, je n'ai donc pas de mal à lui tirer une balle entre les omoplates. Il tombe sur le macadam avant de se faire percuter par une voiture qui freine un peu plus loin. Son acolyte se planque derrière son gros 4x4 et continue de nous arroser. Nous nous mettons à couvert derrière une voiture garée devant le restaurant. J'ouvre mon barillet et compte le nombre de balles que je peux encore tirer. Seulement une. Jack finit son chargeur dans les vitres du SUV et recharge. Je profite du fait que notre adversaire en fasse de même pour prendre appui sur le toit de la bagnole et aligner le type dès qu'il se sera relevé. Lorsque le bout de sa chevelure dépasse, je tire ma dernière balle qui va se coller dans la caboche du gars qui s'écroule, raide.
Nous remontons sur ma moto tandis qu'au loin les sirènes de police se rapprochent et je repars en trombe dans la nuit.