Note de la fic :
L'homme qui valait trois cartouches.
Par : Conan
Genre : Polar, Action
Statut : Terminée
Chapitre 12 : L'enlèvement
Publié le 14/02/2011 à 20:24:38 par Conan
En sortant, je m'arrête dans une boutique afin d'acheter une carte sim jetable et un portable. J'appelle Ritchie et tombe sur son répondeur, puis j'appelle Jack.
-Allô?
-Jack? C'est moi, j'aurais besoin de fleurs pour ma copine.
-Rejoins moi à la boutique dans une heure, je te ferais un beau bouquet.
Une heure plus tard, je suis sur ma moto devant le box contenant toutes les armes d'O'Reilly. Il se pointe quelques secondes après mon arrivée dans sa Camaro rutilante.
-Alors, besoin de matos? Me demande-t-il en ouvrant le box.
-Ouais, je suis en affaires avec un gars du genre gros caïd et mon 357 a déjà buté 3 mecs, j'ai peur que les flics ne remontent ma trace.
-Alors, en arme de poing, voyons... J'ai du 9mm, du 45, du 38...
-Fais voir ce que t'as en 9?
-Tiens, ça devrait te plaire, un Ruger SR9. Flingue très récent, celui là n'a jamais servi. 17 balles, plus une dans la chambre, solide, pratique, efficace. Je te le laisse pour 700 euros, avec trois chargeurs et deux boites de bastos.
-Je vais prendre celui là. T'as quelque chose pour la cheville en cas de problème?
-Ouais, un Smith & Wesson, chambré en 38 spécial. Canon de 2 pouces, Discret et léger.
-Quel prix?
-Je te vends les deux flingues pour 1000 euros.
-Va pour 1000 euros, au moins ceux-la seront dépensés utilement.
-De quoi tu parles?
-Je t'expliquerais... Au fait, t'as pas de nouvelles de Ritchie?
-Non, aucune.
-Tant pis... Merci pour le prix.
Je remonte sur ma moto, direction l'hôtel. J'espère qu'on va me proposer du boulot, il me faut du blé. Arrivé devant l'hôtel je monde dans ma chambre. Une enveloppe est glissée sous la porte. Je l'ouvre. A l'intérieur, une photo de Ritchie, attaché sur une chaise entouré de deux types cagoulés et armés de Kalash. Au dos est inscrit : "150 000€ pour revoir ton ami vivant et avoir la paix, square Courteline avant 0h."
Merde, merde merde! Je cours jusqu'à la réception et demande au type à l'accueil :
-Est ce que ce matin des gens sont venus à ma chambre?
-Vous êtes monsieur?
-Douaumont.
-Oui, ils sont passés à 11 heures et m'ont demandé de vous remettre ceci.
Il me tends une enveloppe que j'ouvre dehors. A l'intérieur, une autre photo de Ritchie, visiblement passé à tabac, et une mèche de ses cheveux, avec un petit papier "a 0h ça sera ses doigts".
150 000 euros, où trouver une telle somme? Et pire encore, avant minuit. Je grimpe sur ma moto et fonce au Dandy où Scorni doit être en train de faire ses comptes.
Je rentre dans le club et monte au bureau du patron.
-Monsieur Scorni? Ritchie a été enlevé.
-Comment ça? Par qui?
-Apparemment par les hommes de Youssouf Issamou. J'ai eu des problèmes avec ce gars et il me réclame 150 000 billets avant minuit pour le relâcher.
-Ne perds pas ton sang froid. Où doit se trouver le lieu de l'échange?
-Au square Courteline.
-Un lieu public... Quel différent as-tu eu avec cet Issamou?
-J'ai flingué 3 de ses gars et braqué son casino clandestin.
-Ah, forcément ça doit l'énerver. Je n'ai pas une telle somme à te donner tout de suite, mais je peux essayer de trouver l'adresse officieuse de ton gugusse et envoyer des mecs chercher Ritchie.
-Tout ce que je veux, c'est l'adresse.
-Alors va commencer à t'organiser, je t'appelle dans l'heure.
16h. Je suis retourné dans ma chambre d'hôtel. J'ai prévenu Jack et les 7 amis de Ritchie avec qui j'ai pu faire connaissance. Apparemment, trois sont armés et savent utiliser une leurs pétoires, ils sont prêts à aller chercher notre pote. Alors que je nettoie mon AC-556, mon portable vibre. Il s'agit de Scorni :
-J'ai l'adresse où ton gars fait ses petites affaires, c'est un bâtiment abandonné, à Montreuil. Un squat apparemment bien gardé.
-Merci, Monsieur Scorni.
Je donne rendez vous à Jack, Speedy, Karl et Flipo Porte de Montreuil. Karl possède une camionnette qui permettra de tous nous embarquer avec nos flingues. Il nous faudra faire vite et bien.
-Je pense que c'est là. Prévient Karl après quelques minutes de trajet.
Il passe devant un hangar abandonné à l'écart de la ville, surveillé par deux types encapuchonnés postés à l'entrée.
-Il va être 19 heures. Faut pas perdre de temps.
Karl gare sa camionnette à cinq cent mètres du bâtiment. Je sors ma carabine de mon sac de sport. Jack se pare d'une MP5, Karl d'un fusil à pompe, Flipo d'un 45. et Speedy d'un MAC-10. Nous marchons vers le squat en cachant nos armes sous nos manteaux ou dans des sacs. Flipo s'approche d'un des deux types :
-Hé, il est là Issamou?
-Qu'est ce que tu lui veux à Issamou sale nabot.
Nous sortons nos armes et braquons les deux types.
-C'est personnel, enculé.
Flipo et Speedy prennent en otage les deux gardes après les avoir désarmés. Nous entrons arme au poing dans le squat rempli de toxicos et de dealers. Quelques mecs arrivent vers nous armés de pistolets.
-Hé vous êtes qui bande d'enculés?!
-On veut notre ami, sinon on bute les otages! Crie Jack.
-Mais de qui vous parlez putain?
Je jette la photo de Ritchie.
-De lui!
-Mais il est pas là votre pote bande de bâtards!
-Et il est où alors?!
-Crevez! Hurle un autre gars sur une passerelle avant de nous arroser avec son AK. Nous ripostons et tuons les 3 gardes qui nous font face. Un des otages a été tué pendant la fusillade. Je profite du fait que l'acrobate au dessus de nous ne recharge son fusil d'assaut pour lui tirer une rafale qui le fait dégringoler de 15 mètres de haut.
Deux autres types sortent d'un bureau tout au fond. Jack les farcit de balles de 9mm avec son PM. Il ne reste plus que nous, quelques toxicos trop défoncés pour comprendre et un otage dans le squat. Nous sommes bien décidés à lui faire cracher le morceau.
-Si Ritchie n'est pas là, où l'avez vous planqué?!
-Me faites pas de mal, je suis juste un guetteur moi!
-Parle et on te fera pas souffrir. Dit Speedy.
-On m'a parlé d'un gars qu'Issamou retiendrait en otage directement chez lui, dans son appart de la Courneuve.
-Pourquoi il prendrait ce risque?
-J'en sais rien moi!
-Alors direction la Courneuve. Dit Jack.
Flipo et moi retenons le wesh au sol afin que Karl lui colle une cartouche dans la tête.
Son crane éclate et nous éclabousse au passage. Nous remontons dans la camionnette de Karl qui reprend le volant.
-Allô?
-Jack? C'est moi, j'aurais besoin de fleurs pour ma copine.
-Rejoins moi à la boutique dans une heure, je te ferais un beau bouquet.
Une heure plus tard, je suis sur ma moto devant le box contenant toutes les armes d'O'Reilly. Il se pointe quelques secondes après mon arrivée dans sa Camaro rutilante.
-Alors, besoin de matos? Me demande-t-il en ouvrant le box.
-Ouais, je suis en affaires avec un gars du genre gros caïd et mon 357 a déjà buté 3 mecs, j'ai peur que les flics ne remontent ma trace.
-Alors, en arme de poing, voyons... J'ai du 9mm, du 45, du 38...
-Fais voir ce que t'as en 9?
-Tiens, ça devrait te plaire, un Ruger SR9. Flingue très récent, celui là n'a jamais servi. 17 balles, plus une dans la chambre, solide, pratique, efficace. Je te le laisse pour 700 euros, avec trois chargeurs et deux boites de bastos.
-Je vais prendre celui là. T'as quelque chose pour la cheville en cas de problème?
-Ouais, un Smith & Wesson, chambré en 38 spécial. Canon de 2 pouces, Discret et léger.
-Quel prix?
-Je te vends les deux flingues pour 1000 euros.
-Va pour 1000 euros, au moins ceux-la seront dépensés utilement.
-De quoi tu parles?
-Je t'expliquerais... Au fait, t'as pas de nouvelles de Ritchie?
-Non, aucune.
-Tant pis... Merci pour le prix.
Je remonte sur ma moto, direction l'hôtel. J'espère qu'on va me proposer du boulot, il me faut du blé. Arrivé devant l'hôtel je monde dans ma chambre. Une enveloppe est glissée sous la porte. Je l'ouvre. A l'intérieur, une photo de Ritchie, attaché sur une chaise entouré de deux types cagoulés et armés de Kalash. Au dos est inscrit : "150 000€ pour revoir ton ami vivant et avoir la paix, square Courteline avant 0h."
Merde, merde merde! Je cours jusqu'à la réception et demande au type à l'accueil :
-Est ce que ce matin des gens sont venus à ma chambre?
-Vous êtes monsieur?
-Douaumont.
-Oui, ils sont passés à 11 heures et m'ont demandé de vous remettre ceci.
Il me tends une enveloppe que j'ouvre dehors. A l'intérieur, une autre photo de Ritchie, visiblement passé à tabac, et une mèche de ses cheveux, avec un petit papier "a 0h ça sera ses doigts".
150 000 euros, où trouver une telle somme? Et pire encore, avant minuit. Je grimpe sur ma moto et fonce au Dandy où Scorni doit être en train de faire ses comptes.
Je rentre dans le club et monte au bureau du patron.
-Monsieur Scorni? Ritchie a été enlevé.
-Comment ça? Par qui?
-Apparemment par les hommes de Youssouf Issamou. J'ai eu des problèmes avec ce gars et il me réclame 150 000 billets avant minuit pour le relâcher.
-Ne perds pas ton sang froid. Où doit se trouver le lieu de l'échange?
-Au square Courteline.
-Un lieu public... Quel différent as-tu eu avec cet Issamou?
-J'ai flingué 3 de ses gars et braqué son casino clandestin.
-Ah, forcément ça doit l'énerver. Je n'ai pas une telle somme à te donner tout de suite, mais je peux essayer de trouver l'adresse officieuse de ton gugusse et envoyer des mecs chercher Ritchie.
-Tout ce que je veux, c'est l'adresse.
-Alors va commencer à t'organiser, je t'appelle dans l'heure.
16h. Je suis retourné dans ma chambre d'hôtel. J'ai prévenu Jack et les 7 amis de Ritchie avec qui j'ai pu faire connaissance. Apparemment, trois sont armés et savent utiliser une leurs pétoires, ils sont prêts à aller chercher notre pote. Alors que je nettoie mon AC-556, mon portable vibre. Il s'agit de Scorni :
-J'ai l'adresse où ton gars fait ses petites affaires, c'est un bâtiment abandonné, à Montreuil. Un squat apparemment bien gardé.
-Merci, Monsieur Scorni.
Je donne rendez vous à Jack, Speedy, Karl et Flipo Porte de Montreuil. Karl possède une camionnette qui permettra de tous nous embarquer avec nos flingues. Il nous faudra faire vite et bien.
-Je pense que c'est là. Prévient Karl après quelques minutes de trajet.
Il passe devant un hangar abandonné à l'écart de la ville, surveillé par deux types encapuchonnés postés à l'entrée.
-Il va être 19 heures. Faut pas perdre de temps.
Karl gare sa camionnette à cinq cent mètres du bâtiment. Je sors ma carabine de mon sac de sport. Jack se pare d'une MP5, Karl d'un fusil à pompe, Flipo d'un 45. et Speedy d'un MAC-10. Nous marchons vers le squat en cachant nos armes sous nos manteaux ou dans des sacs. Flipo s'approche d'un des deux types :
-Hé, il est là Issamou?
-Qu'est ce que tu lui veux à Issamou sale nabot.
Nous sortons nos armes et braquons les deux types.
-C'est personnel, enculé.
Flipo et Speedy prennent en otage les deux gardes après les avoir désarmés. Nous entrons arme au poing dans le squat rempli de toxicos et de dealers. Quelques mecs arrivent vers nous armés de pistolets.
-Hé vous êtes qui bande d'enculés?!
-On veut notre ami, sinon on bute les otages! Crie Jack.
-Mais de qui vous parlez putain?
Je jette la photo de Ritchie.
-De lui!
-Mais il est pas là votre pote bande de bâtards!
-Et il est où alors?!
-Crevez! Hurle un autre gars sur une passerelle avant de nous arroser avec son AK. Nous ripostons et tuons les 3 gardes qui nous font face. Un des otages a été tué pendant la fusillade. Je profite du fait que l'acrobate au dessus de nous ne recharge son fusil d'assaut pour lui tirer une rafale qui le fait dégringoler de 15 mètres de haut.
Deux autres types sortent d'un bureau tout au fond. Jack les farcit de balles de 9mm avec son PM. Il ne reste plus que nous, quelques toxicos trop défoncés pour comprendre et un otage dans le squat. Nous sommes bien décidés à lui faire cracher le morceau.
-Si Ritchie n'est pas là, où l'avez vous planqué?!
-Me faites pas de mal, je suis juste un guetteur moi!
-Parle et on te fera pas souffrir. Dit Speedy.
-On m'a parlé d'un gars qu'Issamou retiendrait en otage directement chez lui, dans son appart de la Courneuve.
-Pourquoi il prendrait ce risque?
-J'en sais rien moi!
-Alors direction la Courneuve. Dit Jack.
Flipo et moi retenons le wesh au sol afin que Karl lui colle une cartouche dans la tête.
Son crane éclate et nous éclabousse au passage. Nous remontons dans la camionnette de Karl qui reprend le volant.