Note de la fic :
Le Festin des Cannibales
Par : King_Yugo
Genre : Horreur, Fantastique
Statut : C'est compliqué
Chapitre 8 : La puanteur d'un potage à la cervelle
Publié le 23/12/2010 à 01:22:12 par King_Yugo
Lorsqu' Alphonse reçoit le texto, il est prit de panique : « Gros problème, tout est annulé, dit à Mère de démarrer la voiture, ouvre les portes dans 2 minutes ». C'est une force de la nature, un colosse, un rempart, mais son manque d'éducation et le fait que sa mère lui prépare chaque jours ses petits plats ne l'aide pas à s'émanciper. Il est lent, son sens de la logique n'est pas spécialement développé et il ne serait même pas capable de se faire cuir des spaghettis. Heureusement que ce genre de met ne fait pas partie de son alimentation. Ses gros doigts tapotent le numéro sur un vieux motorola daté du début des années 2000, au moins.
« Oui ?
- Mère, tout est annulé, faîtes chauffer la camionnette, ils arrivent dans deux minutes. »
Catherine a calé son portable entre son épaule et sa tête car sa seconde main se charge de tourner le cerveau de Tobe dans un bouillon plein de bons légumes : On y trouve des carottes, des chicons, des poireau ainsi que des pommes de terre. Pour l'assaisonnement, quelques oignons et trois branches de thym. Un agréable fumet est diffusée dans toute la camionnette, masquant celui du cadavre qui pourrit déjà. On voit à l'expression de Tobe qu'il a été fort surprit, certainement pendant l'acte sexuel (il est nu comme un ver). Ses yeux sont grands ouverts, comme sa bouche par laquelle dégouline un filet de sang. Il est encore assit sur le canapé, comme un vivant, la jambe droite croisée sur le genou gauche, les deux coudes posés sur le dossier en bois. Une posture que vous et moi pourrions adopter sans gêne, à l'exception prêt que nous n'aurions pas le crâne ouvert et sectionné comme une citrouille que l'on vide. C'était l'un des vices les plus pervers de Catherine. Elle aimait se faire regarder, même par ses dîners. On peut dire qu'Elle et Ruben se sont bien trouvés.
Paniquée, elle laisse son pot-au-feu de côté, prend soin d'éteindre le feu et démarre la voiture. Elle est déçue pour son mari et se demande déjà comment le satisfaire ce soir.
****
Jericho saute du podium et atterrit deux mètres plus bas sur ses deux jambes, vif et habile comme un félin. Il veut se frayer un chemin dans la populasse qui s'est amassé autour de la porte d'entrée, mais il doit rester sur ses gardes : Les Beauregard ne sont pas loin et profiterons certainement de son inattention pour accomplir leurs plus basses besognes. Il faut y aller se dit-il, avant qu'il ne soit trop tard. Un coup de fusil à pompe suffirait à détruire cette porte.
Et puis quelqu'un sort de la foule. C'est ce jeune homme blond avec lequel il a parlé tout à l'heure, dans les toilettes. Il a toujours l'air aussi embêté, se dirige d'un pas rapide vers ces mêmes toilettes, les yeux rivés sur l'écran de son téléphone portable. Soit ce gamin est incontinent, soit inconscient : S'il avait vraiment prit ses mots au mot, il serait parti d'ici avec ses potes. Ses potes qu'il doit sans doute chercher. Maja jaillit discrètement de sous le bar et lui emboîte le pas. Discrètement, peut-être, mais pas assez pour que le chasseur ne la remarque pas. C'est le portrait craché de sa jumelle, celle qu'il a défiguré quelques minutes plus tôt, impossible de s'y méprendre. Et impossible de ne pas penser qu'elle a une idée bien macabre derrière la tête. Obsédé par son devoir, celui qui se transmet de génération en génération dans sa famille, Jericho se dit qu'il vaut mieux éliminer cette féroce cannibale avant qu'elle ne fasse une nouvelle victime. Comme tout héros, il possède en lui certains défauts qui l'empêche d'agir dans l'intérêt commun. Pas une seconde il ne se dit qu'elle ne doit pas être seule, que Ruben doit être dans la salle également, tapi dans l'ombre et prêt à surgir à la moindre absence, mais tant pis. Recharge son arme à feu, et par à l'assaut de cette garce aux dents pointues.
« Oui ?
- Mère, tout est annulé, faîtes chauffer la camionnette, ils arrivent dans deux minutes. »
Catherine a calé son portable entre son épaule et sa tête car sa seconde main se charge de tourner le cerveau de Tobe dans un bouillon plein de bons légumes : On y trouve des carottes, des chicons, des poireau ainsi que des pommes de terre. Pour l'assaisonnement, quelques oignons et trois branches de thym. Un agréable fumet est diffusée dans toute la camionnette, masquant celui du cadavre qui pourrit déjà. On voit à l'expression de Tobe qu'il a été fort surprit, certainement pendant l'acte sexuel (il est nu comme un ver). Ses yeux sont grands ouverts, comme sa bouche par laquelle dégouline un filet de sang. Il est encore assit sur le canapé, comme un vivant, la jambe droite croisée sur le genou gauche, les deux coudes posés sur le dossier en bois. Une posture que vous et moi pourrions adopter sans gêne, à l'exception prêt que nous n'aurions pas le crâne ouvert et sectionné comme une citrouille que l'on vide. C'était l'un des vices les plus pervers de Catherine. Elle aimait se faire regarder, même par ses dîners. On peut dire qu'Elle et Ruben se sont bien trouvés.
Paniquée, elle laisse son pot-au-feu de côté, prend soin d'éteindre le feu et démarre la voiture. Elle est déçue pour son mari et se demande déjà comment le satisfaire ce soir.
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Jericho saute du podium et atterrit deux mètres plus bas sur ses deux jambes, vif et habile comme un félin. Il veut se frayer un chemin dans la populasse qui s'est amassé autour de la porte d'entrée, mais il doit rester sur ses gardes : Les Beauregard ne sont pas loin et profiterons certainement de son inattention pour accomplir leurs plus basses besognes. Il faut y aller se dit-il, avant qu'il ne soit trop tard. Un coup de fusil à pompe suffirait à détruire cette porte.
Et puis quelqu'un sort de la foule. C'est ce jeune homme blond avec lequel il a parlé tout à l'heure, dans les toilettes. Il a toujours l'air aussi embêté, se dirige d'un pas rapide vers ces mêmes toilettes, les yeux rivés sur l'écran de son téléphone portable. Soit ce gamin est incontinent, soit inconscient : S'il avait vraiment prit ses mots au mot, il serait parti d'ici avec ses potes. Ses potes qu'il doit sans doute chercher. Maja jaillit discrètement de sous le bar et lui emboîte le pas. Discrètement, peut-être, mais pas assez pour que le chasseur ne la remarque pas. C'est le portrait craché de sa jumelle, celle qu'il a défiguré quelques minutes plus tôt, impossible de s'y méprendre. Et impossible de ne pas penser qu'elle a une idée bien macabre derrière la tête. Obsédé par son devoir, celui qui se transmet de génération en génération dans sa famille, Jericho se dit qu'il vaut mieux éliminer cette féroce cannibale avant qu'elle ne fasse une nouvelle victime. Comme tout héros, il possède en lui certains défauts qui l'empêche d'agir dans l'intérêt commun. Pas une seconde il ne se dit qu'elle ne doit pas être seule, que Ruben doit être dans la salle également, tapi dans l'ombre et prêt à surgir à la moindre absence, mais tant pis. Recharge son arme à feu, et par à l'assaut de cette garce aux dents pointues.