Note de la fic :
Le Festin des Cannibales
Par : King_Yugo
Genre : Horreur, Fantastique
Statut : C'est compliqué
Chapitre 4 : suite
Publié le 01/12/2010 à 00:48:14 par King_Yugo
Tobe a suivit Catherine ainsi que son mari dans la caisse de ce dernier. C'est une fourgonnette blanche. Ils ont un peu discuté dans la banquette installée à l'arrière. La conversation s'est rapidement mise à tourner autour du sexe. Le mari se fait appeler Ruben et apprécie le fait que sa femme couche avec d'autres homme devant lui. Pour lui, c'est un plaisir partagé, une parfaite communion amoureuse. Une liberté de jouir sans entrave qu'il juge essentielle dans un couple. Catherine en vient à déboutonner la braguette de Tobe. Ce dernier regrette de ne pas s'être lavé avant de sortir et espère que l'état crasseux de son membre n'empêchera pas la jouissance de Catherine, ni celle de son conjoint.Le visage de Ruben est blanc comme s'il s'était frotté dans la farine et ses longs cheveux argentés sont noués en une queue de cheval façon Steven Seagal. Il porte des collants de velours et des bottes en croco, où une matière dans le même style.
Avec son air épanoui et son regard mystérieux, il propose un verre à Tobe. Tobe accepte, boit le verre, grimace. Ce liquide est un foutu tord boyaux, on dirait de l'eau de javel, pense-t-il.
« C'est quoi ce truc ? C'est hyper dégueulasse !
- C'est... susurre Catherine en cherchant ses mots. Une recette familiale. »
Elle embrasse Tobe, pose la main sur son sexe, le tâte avec vigeur. Néanmoins, Tobe a tout de même peur de la réaction de Ruben. Mais bon, ça à l'air de lui faire plaisir. Bizarre comme fantasme, mais pourquoi pas, pense-t-il en dégrafant les premiers boutons d'une chemisette blanche.
****
Paul ne trouve même plus sa voiture. Il est incapable de se rappeler à quel endroit il s'est garé . A vrai dire, il ne sait même pas dans quel coin chercher. Trois types qui tape un speed lumineux et presque aveuglant sur le capot d'une voiture l'interpelle, lui propose ce genre de poudre fluorescente, il refuse.
« Vous avez pas vu un mec d'à peu près ma taille, habillé à peu près pareil que moi passer sur le parking accompagné d'une femme rousse et d'un type avec des cheveux blancs et un veston à épaulette ?
- Tu te fous de notre gueule, où quoi ? Lance l'un des types camés, celui avec la mâchoire la plus carrée.
- Nan, je suis sérieux, c'est dangereux ce soir les mecs. Il se passe un truc grave. »
Un deuxième mec, capuche et blouson sans manches, s'approche de Paul et observe ses pupilles.
« Je sais pas ce que t'as pris, mais ça à l'air puissant.
- Ouais, carrément, » approuvent les deux autres.
Paul n'est pas beau a voir, il est vrai qu'au premier abord on pourrait croire qu'il fait un mauvais trip. De plus, ce genre de truc est monnaie courante sur le parking de l'Encularium. Sans rien ajouter, il continue sa route, passe les voitures au peigne fin. Il ne peut pas percevoir les ombres qui dansent à l'intérieur des voitures, à cause de l'humidité qui s'amoncèlent sur leurs vitres. Trop stressé, et surtout trop peu habitué à gérer une situation si impromptue, il ne pense pas à cette camionnette garée au fond du parking sous un vieux chêne. Une fine couche de brouillard l'enveloppe, certes, mais il faut vraiment être aveugle pour ne pas voir qu'elle bouge dans tous les sens, et qu'il doit se passer un truc bizarre à l'intérieur. Il sort une clope, décide de reprendre ses esprits et s'appuie sur la capot d'une ford des années 2000. Le conducteur klaxonne, Paul sursaute et fait tomber sa cigarette dans une flaque d'eau. Le mec au volant, un blond avec une casquette « erotix » baisse la vitre et laisse passer sa tête.
« Hey, connard, tu t'es crus chez ta grand-mère ?
- J'ai plus de grand-mère, marmonne Paul en maudissant son paquet de clope vide.
- Ta gueule. »
Paul enlève sa capuche, s'apprête à répondre mais quelque chose l'en empêche. Le mec de Catherine arrive et sa dégaine datée depuis des siècles n'affole personne. Bizarre, pense-t-il. C'est pas une soirée déguisée, pourtant. Peu importe, il décide de l'interpeller.
« Excusez-moi monsieur ? »
Ruben se retourne. Ses yeux sont immenses et mis en valeur par des sourcils épilés qui lui donne l'air interrogateur.
« Plait-il ?
- Euh... hésite Paul, perturbé par ce type d'un autre âge. Je cherche mon pote, vous savez Tobe, le brun avec les yeux bleus.
- Oui. Présentement, il baise ma femme.
- Quoi ?
- Il saute ma femme. Maintenant excusez-moi, mais j'ai à faire. »
Ruben sourit poliment, découvrant des dents extrêmement blanches. Elles sont taillées en pointe et très écartées. Et ses lèvres, fines et rouges vives. Sans un mot de plus, il tourne les talons et se dirige vers l'Encularium d'un pas pressé. Chamboulé, Paul lui emboîte le pas.
Avec son air épanoui et son regard mystérieux, il propose un verre à Tobe. Tobe accepte, boit le verre, grimace. Ce liquide est un foutu tord boyaux, on dirait de l'eau de javel, pense-t-il.
« C'est quoi ce truc ? C'est hyper dégueulasse !
- C'est... susurre Catherine en cherchant ses mots. Une recette familiale. »
Elle embrasse Tobe, pose la main sur son sexe, le tâte avec vigeur. Néanmoins, Tobe a tout de même peur de la réaction de Ruben. Mais bon, ça à l'air de lui faire plaisir. Bizarre comme fantasme, mais pourquoi pas, pense-t-il en dégrafant les premiers boutons d'une chemisette blanche.
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Paul ne trouve même plus sa voiture. Il est incapable de se rappeler à quel endroit il s'est garé . A vrai dire, il ne sait même pas dans quel coin chercher. Trois types qui tape un speed lumineux et presque aveuglant sur le capot d'une voiture l'interpelle, lui propose ce genre de poudre fluorescente, il refuse.
« Vous avez pas vu un mec d'à peu près ma taille, habillé à peu près pareil que moi passer sur le parking accompagné d'une femme rousse et d'un type avec des cheveux blancs et un veston à épaulette ?
- Tu te fous de notre gueule, où quoi ? Lance l'un des types camés, celui avec la mâchoire la plus carrée.
- Nan, je suis sérieux, c'est dangereux ce soir les mecs. Il se passe un truc grave. »
Un deuxième mec, capuche et blouson sans manches, s'approche de Paul et observe ses pupilles.
« Je sais pas ce que t'as pris, mais ça à l'air puissant.
- Ouais, carrément, » approuvent les deux autres.
Paul n'est pas beau a voir, il est vrai qu'au premier abord on pourrait croire qu'il fait un mauvais trip. De plus, ce genre de truc est monnaie courante sur le parking de l'Encularium. Sans rien ajouter, il continue sa route, passe les voitures au peigne fin. Il ne peut pas percevoir les ombres qui dansent à l'intérieur des voitures, à cause de l'humidité qui s'amoncèlent sur leurs vitres. Trop stressé, et surtout trop peu habitué à gérer une situation si impromptue, il ne pense pas à cette camionnette garée au fond du parking sous un vieux chêne. Une fine couche de brouillard l'enveloppe, certes, mais il faut vraiment être aveugle pour ne pas voir qu'elle bouge dans tous les sens, et qu'il doit se passer un truc bizarre à l'intérieur. Il sort une clope, décide de reprendre ses esprits et s'appuie sur la capot d'une ford des années 2000. Le conducteur klaxonne, Paul sursaute et fait tomber sa cigarette dans une flaque d'eau. Le mec au volant, un blond avec une casquette « erotix » baisse la vitre et laisse passer sa tête.
« Hey, connard, tu t'es crus chez ta grand-mère ?
- J'ai plus de grand-mère, marmonne Paul en maudissant son paquet de clope vide.
- Ta gueule. »
Paul enlève sa capuche, s'apprête à répondre mais quelque chose l'en empêche. Le mec de Catherine arrive et sa dégaine datée depuis des siècles n'affole personne. Bizarre, pense-t-il. C'est pas une soirée déguisée, pourtant. Peu importe, il décide de l'interpeller.
« Excusez-moi monsieur ? »
Ruben se retourne. Ses yeux sont immenses et mis en valeur par des sourcils épilés qui lui donne l'air interrogateur.
« Plait-il ?
- Euh... hésite Paul, perturbé par ce type d'un autre âge. Je cherche mon pote, vous savez Tobe, le brun avec les yeux bleus.
- Oui. Présentement, il baise ma femme.
- Quoi ?
- Il saute ma femme. Maintenant excusez-moi, mais j'ai à faire. »
Ruben sourit poliment, découvrant des dents extrêmement blanches. Elles sont taillées en pointe et très écartées. Et ses lèvres, fines et rouges vives. Sans un mot de plus, il tourne les talons et se dirige vers l'Encularium d'un pas pressé. Chamboulé, Paul lui emboîte le pas.
Commentaires
- Pseudo supprimé
05/12/2010 à 14:46:58
Dantesque
- Pseudo supprimé
05/12/2010 à 11:38:26
Je me suis toujours dit que se faire couper le pénis à un moment comme ça doit provoquer une hémorragie assez spectaculaire, je vois que tu partages mon point de vue
Sinon, c'est intéressant, donc j'aimerais bien la suite - Pseudo supprimé
04/12/2010 à 19:33:40
Gore. Mais sympathique