Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Jeff pour les intimes


Par : briandu22
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 6 : VI – After Work place


Publié le 10/11/2010 à 22:12:55 par briandu22

VI ? After Work place


Nous quittons ces mystérieux locaux en repassant devant le nain qui nous dévisage, moi et mon mètre quatre vingt dix (allez, soies pas jaloux !). Mon frère le regarde, lui crache dessus et sors comme si de rien n?était. Le nain sort un 45mm de sous son pull, mais avant qu?il n?ait eu le temps de commencer à relever son bras, il s?est retrouvé plaqué par terre avec une clé de bras tirée de mes apprentissages en art martiaux.

-Ne rejoue pas à ça mon coco, la prochaine fois, je ne t?épargnerai pas.
-Il se prend pour qui à me cracher dessus ?! s?indigne le petit homme
-Faut il que je serre plus fort pour que tu comprennes que tu n?es pas en position de te plaindre ?
-Allez cassez vous bande de guignols j?ai autre chose à faire !

Je me relève en prenant son arme et me dirige vers la porte que Zack avait déjà franchi, indifférent à la scène.
TCHAC !
Un couteau très bien affuté vient se figer juste à gauche de ma tête, dans le montant de la porte. Je le retire calmement et le donne à Zack qui le lance dans le bras d?un passant. Je l?entends hurler et partir en courant. Je me tourne pour regarder le nain qui avait l?air fier de lui. Il me semblait lui avoir dit de pas jouer au plus malin? Je l?abats tranquillement avec son propre pistolet et laisse un mot pour Monsieur Kuepps en lui disant de surveiller ses pitoyables employés.

Il fait toujours aussi mauvais dehors. Zack a disparu? Je ne me fais pas de soucis pour lui, je suis persuadé que l?on se reverra bientôt. Ce Kuepps m?intrigue. Son côté mystérieux me donne envie d?en apprendre davantage à son sujet. Je n?ai pas compris son rôle dans cet « organisme » (que je pense ne jamais rejoindre?) mais il a l?air d?avoir d?excellents contacts. Il est possible que ça puisse me servir, seulement, j?ai fait sans jusque ici, je ne vois pas pourquoi j?en aurais besoin?

Je suis tiraillé entre deux options : continuer mes ½uvres en solo et avoir ma réputation bien taillée, ou partager mes secrets avec une bande de fous comme moi et perdre toutes les saveurs du travail d?artiste solitaire que je mène depuis quelques années? Le choix prendra du temps, peut être qu?en attendant je n?agirai plus, peut être que je chercherai une aide quelconque, peut être que j?y réfléchirai trop, peut être que je me rendrai compte de ce que je fais à ces pauvres gens. Je rigole bien sur, j?m?en tape ! J?aurais des remords, ça ferait longtemps que j?aurais arrêté. C?est trop important pour moi, j?en suis dépendant je l?avoue? Décortiquer les gens, les dépouiller, les vider de tous leurs organes, ça me rend joyeux, j?en bave?

Cela fait 15min que je marche (que j?erre serait plus juste?) dans la rue. Je suis devant un bar, le « After work ». Quel nom attirant (ironique bien entendu). Je rentre quand même, il me faut un remontant. Je m?assoie à une table, seul, et je contemple les lieux. C?est un petit pub charmant, une lumière rouge tamisée donne un côté bar de nuit alors qu?il est 16h. Les murs sont tapissés d?icones Anglais : des cabines téléphoniques, des bus rouges dont j?ai oublié le nom, des policiers de Scotland Yard, et d?autres images. Les couleurs sont chaudes et cet ensemble d?images est mal organisé, c?est agressant. Un bar circulaire en vieux bois est entouré de tables et le comptoir est assiégé par de vieux ivrognes qui ont du commencer à boire il y a déjà plusieurs heures. Le barman est accompagné d?une ravissante blonde, elle illumine les alcooliques avec ses yeux verts et doit subir les assauts romanesques de ces clients fidèles.

La serveuse se présente à ma table. Je lui demande un cognac avec des glaçons. Très important les glaçons. Elle me rend un sourire que je soupçonne trop prononcé. Elle revient 30 secondes plus tard avec ma commande et toujours ce grand sourire. Je pense qu?elle n?a pas bu que de l?eau elle non plus? J?enfile mon cognac, brrr, il me fait frissonner. J?ai choisi une table à côté d?une fenêtre et celle-ci est ouverte. Je la claque violemment ce qui a le dont d?énerver un type au bar :

-Nan mais eh oh toi ! (hips !) tu te crois où ?! (hips !)

Il a le physique d?un déménageur et personne ne lui dit rien. Moi, je n?en ai rien à faire, s?il faut qu?il y passe, il y passera !

-Fais pas le fou toi, t?es complètement défoncé?

Il se lève quand même et vient jusqu?à ma table. Il commence à marmonner de la merde. Je vois le barman sourire? Visiblement, c?est monnaie courante ici. Il me fait un signe : il frappe de sa main gauche dans la paume de sa main droite. Le message est clair

-Tu pourrais au moins (hips !) me regarder quand je te parle !

Il ose alors me mettre une claque? Ni une, ni deux, je me lève, je le chope par le col et lui envoi un bon uppercut dans le menton. Il est couché, pour la nuit. Tout le monde applaudit? Le barman vient me voir et m?explique que ce type emmerde tout le monde depuis des années et qu?il était grand temps que quelqu?un ose le faire taire proprement. Il m?invite à m?asseoir avec eux, ce que je fais sans grogner (bel effort !). Tournée générale du patron ! Suivie de nombreuses autres? Je finis par être complètement fait, à draguer moi aussi la belle blonde, qui, blasée, ne réponds même plus que par de simples sourires.

Je me réveille le lendemain, sur une couchette du bar. Il est 10h et c?est cette serveuse qui ne faisait que de me sourire qui me tire su sommeil profond de l?alcool. Elle m?annonce qu?on a « dormi » ensemble avec un clin d?½il. Paf, agression dès le matin? Le patron lui aurait laissé les clés quand elle lui assura de me ramener chez elle. Finalement, on a squatté son établissement pour profiter de la vie comme diraient les anciens. Je me relève, elle est en sous-vêtements, pas complexée par sa peau d?orange visiblement? Elle m?éc½ure, je regrette déjà. Je ne reprends plus jamais autant d?alcool d?un coup, fini !

Je m?éclipse en espérant ne plus revoir les gens qui côtoient ce bar?


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