Note de la fic :
Publié le 22/10/2010 à 12:19:19 par Tobimaru
Il est des personnes négligeables que nous délaissons précautionneusement dans le calice de l'oublie.
Il est des personnes que l'on rencontre, celles-là même qui nous captivent un temps pour n'en devenir que plus insignifiantes.
Mais il est aussi de celles que le doute transit ; qui vous captivent légèrement, bien que vous pensiez les négliger à moitié...
Des mois défilèrent.
Début février plus qu'un vaste souvenir, la vie étudiante reprenait, ses aléas pour récompenses : Querelles sociales, inquiétudes scolaires, démotivation.
L'homme revigoré des semaines plus tôt retombait presque dans ses travers... seulement, l'envie de faire le tri dans sa vie sociale perpétrait.
Celle qui fut un tant sa meilleure amie, sa confidente et bien plus encore, celle-la même placée sur un piédestal devint une personne insignifiante.
A l'inverse, de cette inconnue plutôt négligée, naquit un étrange et soudain intérêt.
La curiosité inspirée par cette demoiselle des semaines plus tôt perpétuait. En guise d'affection, je parlais d'elle avec un incroyable détachement.
Au fil de conversations msn, je clamais devenir amoureux de Mathilde. J'en arrivais parfois, rieur, à tomber dans mon propre jeu, persuadé que ça en serait le cas. Il ne fallu pas longtemps avant espérer la revoir et attirer son attention.
A vrai dire, cela m'importait. Indirectement, je jouais. Et j'appréciais ..
Je ne connaissais pas cette fille, et j'ignorais complètement ce qui résulterait de cet humour particulier.
Si une espérance naissait au fond de moi ? Bien sur. Je le désirai et la crée moi-même à travers ces conversations. C'était la toute la subtilité. Me bluffer à travers un processus d'auto-dérision par lequel je cachais malgré l'aveu, l'entrain et mon désir de découvrir Mathilde.
Cet acte pas si irréfléchi fonctionnait parfaitement. Mon meilleur ami bercé par le délire en vint rapidement à rapporter nos conversations, et/ou inviter celle-ci à en lire des extraits; parfois dans mon ignorance.
Ainsi se cumulèrent des archives msn arguant un amour pour Mathilde; de longs moments de détentes et plaisanteries cachant pourtant un but précis au travers d'un espoir insoupçonné.
Il est des personnes que l'on rencontre, celles-là même qui nous captivent un temps pour n'en devenir que plus insignifiantes.
Mais il est aussi de celles que le doute transit ; qui vous captivent légèrement, bien que vous pensiez les négliger à moitié...
Des mois défilèrent.
Début février plus qu'un vaste souvenir, la vie étudiante reprenait, ses aléas pour récompenses : Querelles sociales, inquiétudes scolaires, démotivation.
L'homme revigoré des semaines plus tôt retombait presque dans ses travers... seulement, l'envie de faire le tri dans sa vie sociale perpétrait.
Celle qui fut un tant sa meilleure amie, sa confidente et bien plus encore, celle-la même placée sur un piédestal devint une personne insignifiante.
A l'inverse, de cette inconnue plutôt négligée, naquit un étrange et soudain intérêt.
La curiosité inspirée par cette demoiselle des semaines plus tôt perpétuait. En guise d'affection, je parlais d'elle avec un incroyable détachement.
Au fil de conversations msn, je clamais devenir amoureux de Mathilde. J'en arrivais parfois, rieur, à tomber dans mon propre jeu, persuadé que ça en serait le cas. Il ne fallu pas longtemps avant espérer la revoir et attirer son attention.
A vrai dire, cela m'importait. Indirectement, je jouais. Et j'appréciais ..
Je ne connaissais pas cette fille, et j'ignorais complètement ce qui résulterait de cet humour particulier.
Si une espérance naissait au fond de moi ? Bien sur. Je le désirai et la crée moi-même à travers ces conversations. C'était la toute la subtilité. Me bluffer à travers un processus d'auto-dérision par lequel je cachais malgré l'aveu, l'entrain et mon désir de découvrir Mathilde.
Cet acte pas si irréfléchi fonctionnait parfaitement. Mon meilleur ami bercé par le délire en vint rapidement à rapporter nos conversations, et/ou inviter celle-ci à en lire des extraits; parfois dans mon ignorance.
Ainsi se cumulèrent des archives msn arguant un amour pour Mathilde; de longs moments de détentes et plaisanteries cachant pourtant un but précis au travers d'un espoir insoupçonné.