Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Un Rêve dans la Réalité


Par : Games
Genre : Science-Fiction
Statut : Terminée



Chapitre 4


Publié le 03/08/2010 à 14:52:48 par Games

Chap3 :

Un rayon de soleil vint pénétrer le volet et m’extirpa de ma torpeur. Je me réveillai peu à peu, observant ce qui m’entourait. Encore une fois ce réveil qui indiquait 10h10 en chiffres blancs. Ben quoi ? Mon réveil a toujours indiqué l’heure de cette manière. Bon, maintenant, direction boulangerie pour aller prendre quelque croissant bien chaud. J’enfilais un jean, un caleçon et T-shirt qui trainais et me prépara à partir… mais… un frisson dans le dos me disait de rester ici. M’en fous des intuitions, je vais finir par devenir paranoïaque, moi. Une fois sortis dans la rue, je remarquai l’absence de voiture et surtout de piéton. Étrange. Pourtant, à cette heure-ci, les gens sortes avant les grandes chaleurs de l’après-midi.

J’arrivai à la boulangerie. Personne. Enfin sauf moi, un chat et la boulangère.

« Bonjour, madame, une baguette et 4 croissants bien chaud s’il vous plaît »

Ma précieuse cargaison emballer, je sortis et entrai en collision avec un passant. L’autre se mis à rire et m’aida à me relever avec un sourire jovial. Il était plutôt mince mais assez baraqué avec une tête blonde et des yeux bleus. Sur ce qu’il venait de faire, j’en avais déduis qu’il n’était pas du genre à ce mettre en colère pour un rien ou a frapper quelqu’un. Un pacifiste en quelque sorte.

« Je suis vraiment désoler j’aurais dû regarder avant de sortir de la boulangerie »

« Mais t’inquiète pas ce n’est pas grave. Moi non plus je regardais pas. Au faite j’m’appelle Blake »

Là j’eu vraiment un bug. J’avais déjà entendus ce prénom quelque part mais où ? Mais où ? Cette question résonnait dans ma tête et pénétrait chaque recoin de ma cervelle.

« Euh ça va ? Ta besoin de quelque chose ? »

« Nan ça va merci … content de t’avoir rencontré »

Il s’en alla avec un sourire inquiet. Il me semble être resté au moins 10 minutes debout tout seules dans la rue. Je regardais le vide. Je fixais les atomes qui constituaient l’air qu’on respire. Ce même air qui nous fait vivre. Ce même air que s’il venait à disparaitre, la Terre serait au même rang que mercure ou pluton : une planète morte dénuée de tout être vivant seulement recouverte de roche et de sable.

« Monsieur, vous allez bien ? »

« Oui ça va merci j’étais… j’étais perdus dans mes pensées »

Je repartis en direction de chez moi, sans me retourner. Je marchais vite, la tête baissé et sentiment de peur inexplicable au ventre.
Arrivé dans ma maison, je déposais le paquet et fila dans ma chambre. Je m’enfermai à clef et une lueur de folie passa dans mes yeux. Je fracassai le réveil contre le mur d’une rage frénétique et sans précédente. Je me rassis en pleurant et tenant à la main la carcasse du réveil. Paisiblement, je m’allongeai.

Pourquoi j’avais fait ça ? Pourquoi ? ce réveil ne m’avait rien fait, alors pourquoi tant de violence ?
Je m’endormis.


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