Note de la fic :
Publié le 07/08/2010 à 02:49:38 par Redapple
Je me ruai dans la salle d'opération!
Je ne trouvai là qu'un corps intégralement recouvert d'un drap bleu, ma mère. Le personnel soignant, ainsi que les chirurgiens, devaient déjà avoir quitté la pièce car hormis le matériel et le corps sans vie, elle était vide... Du moins, c'est ce que je pensais.
Des mains gantées s'abattirent violemment sur ma nuque et, alors que je sentais la puissance de la poigne comprimer mes artères, une voix masculine me susurra à l'oreille:
-Désolé petit, t'aurais jamais du entrer ici...
La main droite de mon agresseur relâcha alors ma nuque pour très vite être remplacée par la pression froide et circulaire d'un canon d'arme à feu.
A partir de ce moment précis, tout devint très flou. Moi même, parfois, je m'interroge sur la véracité de mes souvenirs... La seule chose dont je suis sur, est que la minute qui suivit mon interruption dans la pièce décida du chemin qu'allait prendre le reste de ma vie...
Je n'avais jamais été vraiment soumis au danger et au stress. J'avais bien sur participé à quelques bagarres de lycéens, arrogant comme je l'était, mais jamais je n'avais été soumis à une telle situation.
Tout ralentit, je me rappelle m'être demandé si j'allais voir ma vie défiler devant mes yeux, et puis mon corps pivota. J'étais conscient d'absolument tout ce qui se passait dans la pièce, la respiration de mon adversaire, chaque pore de sa peau, les gouttes de sueur qui perlaient à la racine de ses cheveux d'un noir de jais, l'ordinateur qui ronronnait près de la table d'opération, mes propres battements de coeur, tout. Ma main gauche vint agripper le poignet droit de mon agresseur, détourna son arme, tandis que ma main droite, refermée en poing, vint percuter son nez.
L'inconnu recula jusqu'au mur adjacent à la porte en retenant un juron. Je sentit la pression en moi se relâcher lorsqu'il toucha son nez ensanglanté, afin de s'assurer qu'il n'était pas brisé. L'homme releva la tête, et me dévisagea une fraction de seconde avec un air d'incrédulité. Puis il leva le canon de son arme, et je sentit une douleur atroce au niveau du cou. Alors que je m'écroulais, je vis mon père entrer dans la pièce.
Je restai conscient, seulement, mon corps ne réagissait plus. C'est un terrible sentiment d'impuissance que de se savoir à la merci du premier venu, essayez, vous verrez. Alors que je pensais que mon père allais suivre le même traitement que moi, il resta très calme et s'adressa simplement à l'inconnu:
-Ma femme est morte, prenez ce que vous avez à prendre, mais laissez mon fils.
-Après la petite démonstration que ton fils nous a fait, je peux pas le laisser, c'est mon boulot, répondit l'homme au cheveux noirs.
-Je vais le revoir?
-Ca dépendra de lui.
Mon père hocha la tête, me jeta un regard indéfinissable, puis quitta la pièce sans un mot.
A l'époque, cela m'avait choqué de voir mon père s'en aller sans une protestation, sans une réaction, mais je compris plus tard qu'il n'y avait aucun choix possible, il ne pouvais faire autrement...
L'homme passa derrière moi. Etant couché sur le flanc, je ne pouvais voir ce qu'il faisait. Je l'entendis déplacer le tissu qui recouvrait ma mère. S'ensuivit une suite de bruits hétéroclites que je ne pu à cette époque là identifier, et l'homme reparu dans mon champ de vision, portant un étrange cube d'environ trente centimètres de coté. Sans m'adresser un regard, il me chargea sur son épaule et sauta par la fenêtre ouverte.
La chambre de ma mère était située au troisième étage.
Je ne trouvai là qu'un corps intégralement recouvert d'un drap bleu, ma mère. Le personnel soignant, ainsi que les chirurgiens, devaient déjà avoir quitté la pièce car hormis le matériel et le corps sans vie, elle était vide... Du moins, c'est ce que je pensais.
Des mains gantées s'abattirent violemment sur ma nuque et, alors que je sentais la puissance de la poigne comprimer mes artères, une voix masculine me susurra à l'oreille:
-Désolé petit, t'aurais jamais du entrer ici...
La main droite de mon agresseur relâcha alors ma nuque pour très vite être remplacée par la pression froide et circulaire d'un canon d'arme à feu.
A partir de ce moment précis, tout devint très flou. Moi même, parfois, je m'interroge sur la véracité de mes souvenirs... La seule chose dont je suis sur, est que la minute qui suivit mon interruption dans la pièce décida du chemin qu'allait prendre le reste de ma vie...
Je n'avais jamais été vraiment soumis au danger et au stress. J'avais bien sur participé à quelques bagarres de lycéens, arrogant comme je l'était, mais jamais je n'avais été soumis à une telle situation.
Tout ralentit, je me rappelle m'être demandé si j'allais voir ma vie défiler devant mes yeux, et puis mon corps pivota. J'étais conscient d'absolument tout ce qui se passait dans la pièce, la respiration de mon adversaire, chaque pore de sa peau, les gouttes de sueur qui perlaient à la racine de ses cheveux d'un noir de jais, l'ordinateur qui ronronnait près de la table d'opération, mes propres battements de coeur, tout. Ma main gauche vint agripper le poignet droit de mon agresseur, détourna son arme, tandis que ma main droite, refermée en poing, vint percuter son nez.
L'inconnu recula jusqu'au mur adjacent à la porte en retenant un juron. Je sentit la pression en moi se relâcher lorsqu'il toucha son nez ensanglanté, afin de s'assurer qu'il n'était pas brisé. L'homme releva la tête, et me dévisagea une fraction de seconde avec un air d'incrédulité. Puis il leva le canon de son arme, et je sentit une douleur atroce au niveau du cou. Alors que je m'écroulais, je vis mon père entrer dans la pièce.
Je restai conscient, seulement, mon corps ne réagissait plus. C'est un terrible sentiment d'impuissance que de se savoir à la merci du premier venu, essayez, vous verrez. Alors que je pensais que mon père allais suivre le même traitement que moi, il resta très calme et s'adressa simplement à l'inconnu:
-Ma femme est morte, prenez ce que vous avez à prendre, mais laissez mon fils.
-Après la petite démonstration que ton fils nous a fait, je peux pas le laisser, c'est mon boulot, répondit l'homme au cheveux noirs.
-Je vais le revoir?
-Ca dépendra de lui.
Mon père hocha la tête, me jeta un regard indéfinissable, puis quitta la pièce sans un mot.
A l'époque, cela m'avait choqué de voir mon père s'en aller sans une protestation, sans une réaction, mais je compris plus tard qu'il n'y avait aucun choix possible, il ne pouvais faire autrement...
L'homme passa derrière moi. Etant couché sur le flanc, je ne pouvais voir ce qu'il faisait. Je l'entendis déplacer le tissu qui recouvrait ma mère. S'ensuivit une suite de bruits hétéroclites que je ne pu à cette époque là identifier, et l'homme reparu dans mon champ de vision, portant un étrange cube d'environ trente centimètres de coté. Sans m'adresser un regard, il me chargea sur son épaule et sauta par la fenêtre ouverte.
La chambre de ma mère était située au troisième étage.
Commentaires
- CoinCoin
07/08/2010 à 03:43:02
Je ne peux que réclamer une sweet