Note de la fic :
Le Dernier Conflit
Par : [no_PGM]
Genre : Action
Statut : C'est compliqué
Chapitre 13 : Rats de laboratoire
Publié le 19/08/2013 à 01:13:13 par [no_PGM]
Devant nous se trouve le cadavre mutilé d’un homme allongé sur une table d’autopsie. Il n’a plus de lèvres ni de joues, son corps est ouvert de l’aine jusqu’à la gorge, ses jambes semblent avoir éclatées de l’intérieur…
Julian dit qu’il a trouvé un interrupteur, il l’actionne et la lumière se fait dans la salle. Je range ma lampe torche et m’approche du cadavre. Ses yeux sont grand ouverts… ses yeux… ses yeux sont jaunes. D’un jaune très pale, comme celui du pus qui envahit les yeux des aveugles.
Je recouvre le cadavre pendant que les autres fouillent la pièce en essayant de pas regarder vers le corps mutilé.
Julian nous appel, il à sans doutes trouver quelque chose. Nous allons le voir, il nous désigne une pièce. Nous entrons. Cette fois, c’est moi qui rends mes tripes.
Devant nous s’étalent des rangées de bocaux, emplis pour la plus part de liquide de différentes couleurs. Dans chaque bocal contient une forme vague, qui s’avère être un fœtus humain. Tous sont mutilés, difformes, sans doutes des essais ratés pour une quelconque expérience sur la mutation. Au centre de la pièce, des dossiers sont posés sur la table. Pendant que Maria les récupères, je me dirige au fond de la salle où se trouve une grande porte métallique à double battant, comme dans les hôpitaux. Je me dis que cet endroit ressemble de plus en plus à un hôpital des horreurs… Mais aucun signe d’une quelconque arme de destruction massive!
Je pousse le battant… Il ne bouge pas. Julian me met une légère claque sur le sommet du crâne et m’indique du menton un interrupteur… Ah oui, je suis con, c’est comme dans les hôpitaux. Julian et Carlos se placent de chaque côté de la porte pendant que Maria s’abrite derrière la table des dossiers. Tout le monde est prêt, j’appuis!
Les battants s’écartent dans un bruit de caoutchouc ripant sur le sol, bref, comme dans un hôpital. Mais merde à la fin! Ont est là pour trouver une arme et pas des putains de monstres! Je commence à flipper, rien ne se passe comme prévu!
Un bruit retentit, mes nerfs déjà à vifs me lâchent je sursaute en poussant un grognement, prêt à frapper. Carlos a les dents serrées et les lèvres retroussées, ses doigts s’ouvrent et se ferment autour de son arme. Maria à les doigts si crispés qu’ils en sont blancs. Même Julian ne cesse de regarder autour de lui en vérifiant toutes les deux secondes que ses armes sont sur lui. Le bruit recommence et ce coup-ci, on l’identifie tout de suite: le bruit de la radio. Une vague de soulagement gagne le groupe, de lourds soupires se font entendre. Je décroche la radio:
« Ici Diego, je t’écoutes Susana. »
Je lui laisse quelques secondes pour répondre. Aucune réponse ne vient.
« Susana? C’est Diego, tu m’entends? »
Toujours pas de réponse, je commence à avoir peur.
« Susana? T’es là? C’est Diego, rep… »
Un choc sur l’arrière de mon crâne m’interrompt, je me retourne prêt à me battre. Mais seul Julian est là, c’est lui qui m’a mis une claque sur la tête. Encore.
« T’as pas bientôt fini? Imagine qu’ils soient tombés sur un groupe d’ennemis et qu’ils doivent se cacher, tu risque de révéler leur position à gueuler comme tu fait! »
Je m’y attendais pas à celle-là! Je bafouille une excuse. On décide de continuer et de rappliquer vite fait au cas où ils auraient besoin d’aide. Bon, ok, je suis tout le monde, mais j’ai quand même un taux bileux qui atteint des sommets plus hauts que l’Everest. La pièce où nous pénétrons est obscur et pas d’interrupteur en vue, on va devoir s’accommoder de la lumière de nos torche.
La pièce ressemble à une morgue, et sur les tables d’autopsie reposent des cadavres nus de femmes. Leurs visages bien que jeunes, sont marqués par la douleur intense qui a du précéder leurs morts. Sur chaque ventre s’étale une ouverture dans les chaires, dans le genre des césariennes.
Une fois la salle fouillée, nous cherchons une porte mais il n’y en a pas. Nous refouillons cet hôpital cauchemardesque sans rien dégotter de plus. Nous décidons de sortir et de partir. Tant mieux, je m’inquiète pour ma sœur!
Une fois sortis, je décroche ma radio et appel celle de Susana, toujours pas de réponse. J’ai un mauvais pressentiment…
Nous arrivons à la sortie du camp quand nous apercevons entre les portes ouvertes Susana et Esteban agenouillés sur le sable, les mains dans le dos. Esteban est blessé à l’épaule, et ça saigne bien.
Nous nous cachons et commençons à reculer quand derrière nous des hommes en treillis apparaissent et nous braquent de leurs armes. Derrière Susana et Esteban, une autre ligne d’ennemis se met en place, les armes pointées vers nous.
Un des hommes s’avance et nous parle en espagnol impeccable. Il nous ordonne de déposer nos armes, sans gestes brusques. Il s’y connait, pas comme les scénaristes de télé, une arme jetée présente une forte chance pour se déclencher avec le choc, tirant un projectile par inadvertance. Nous obtempérons. Alors qu’il s’approche de nous, Esteban se relève, le frappe d’un coup de tête en plein visage et le pousse de l’épaule en courant vers le cercle extérieur. Grossière erreur, une fois la surprise passée, le chef ennemie attrape les épaules du jeune révolutionnaire, lui décoche un coup de genou dans le plexus solaire tout en détachant la sécurité de son holster. Son Colt se lève pour tirer dans l’épaule valide d’Esteban, qui est poussé en arrière. Il crie pendant la chute. Avant qu’il n’est touché le sol, les fusils des américains s’illuminent pendant que le corps est réduit en charpie. Un tir l’atteint à la gorge et transforme son cri en gargouillis horrible. Il rampe sur le sol vers l’extérieur, répandant son sang sur le sol mexicain. Son agonie est lente et douloureuse, la vie le quitte avec le même débit que ce sang noir sortant à gros bouillons de sa gorge déchiquetée. Bien vite, il arrête de ramper et reste là, pleurant en attendant la mort. Son corps se convulse puis retombe sans vie.
Les soldats évacuent leurs chargeurs vides et les remplacent pas de nouveaux. Prêts à resservir leur pays.
La douleur et la colère m’empêche de détourner les yeux du jeune homme mort trop tôt, mort pour son pays, mort pour la liberté.
Julian reste stoïque, malgré la rage qui inonde son regard. Carlos n’a de regard que pour l’américain. Susana garde la tête basse, ses cheveux cachant ses yeux. Maria pleure.
Julian dit qu’il a trouvé un interrupteur, il l’actionne et la lumière se fait dans la salle. Je range ma lampe torche et m’approche du cadavre. Ses yeux sont grand ouverts… ses yeux… ses yeux sont jaunes. D’un jaune très pale, comme celui du pus qui envahit les yeux des aveugles.
Je recouvre le cadavre pendant que les autres fouillent la pièce en essayant de pas regarder vers le corps mutilé.
Julian nous appel, il à sans doutes trouver quelque chose. Nous allons le voir, il nous désigne une pièce. Nous entrons. Cette fois, c’est moi qui rends mes tripes.
Devant nous s’étalent des rangées de bocaux, emplis pour la plus part de liquide de différentes couleurs. Dans chaque bocal contient une forme vague, qui s’avère être un fœtus humain. Tous sont mutilés, difformes, sans doutes des essais ratés pour une quelconque expérience sur la mutation. Au centre de la pièce, des dossiers sont posés sur la table. Pendant que Maria les récupères, je me dirige au fond de la salle où se trouve une grande porte métallique à double battant, comme dans les hôpitaux. Je me dis que cet endroit ressemble de plus en plus à un hôpital des horreurs… Mais aucun signe d’une quelconque arme de destruction massive!
Je pousse le battant… Il ne bouge pas. Julian me met une légère claque sur le sommet du crâne et m’indique du menton un interrupteur… Ah oui, je suis con, c’est comme dans les hôpitaux. Julian et Carlos se placent de chaque côté de la porte pendant que Maria s’abrite derrière la table des dossiers. Tout le monde est prêt, j’appuis!
Les battants s’écartent dans un bruit de caoutchouc ripant sur le sol, bref, comme dans un hôpital. Mais merde à la fin! Ont est là pour trouver une arme et pas des putains de monstres! Je commence à flipper, rien ne se passe comme prévu!
Un bruit retentit, mes nerfs déjà à vifs me lâchent je sursaute en poussant un grognement, prêt à frapper. Carlos a les dents serrées et les lèvres retroussées, ses doigts s’ouvrent et se ferment autour de son arme. Maria à les doigts si crispés qu’ils en sont blancs. Même Julian ne cesse de regarder autour de lui en vérifiant toutes les deux secondes que ses armes sont sur lui. Le bruit recommence et ce coup-ci, on l’identifie tout de suite: le bruit de la radio. Une vague de soulagement gagne le groupe, de lourds soupires se font entendre. Je décroche la radio:
« Ici Diego, je t’écoutes Susana. »
Je lui laisse quelques secondes pour répondre. Aucune réponse ne vient.
« Susana? C’est Diego, tu m’entends? »
Toujours pas de réponse, je commence à avoir peur.
« Susana? T’es là? C’est Diego, rep… »
Un choc sur l’arrière de mon crâne m’interrompt, je me retourne prêt à me battre. Mais seul Julian est là, c’est lui qui m’a mis une claque sur la tête. Encore.
« T’as pas bientôt fini? Imagine qu’ils soient tombés sur un groupe d’ennemis et qu’ils doivent se cacher, tu risque de révéler leur position à gueuler comme tu fait! »
Je m’y attendais pas à celle-là! Je bafouille une excuse. On décide de continuer et de rappliquer vite fait au cas où ils auraient besoin d’aide. Bon, ok, je suis tout le monde, mais j’ai quand même un taux bileux qui atteint des sommets plus hauts que l’Everest. La pièce où nous pénétrons est obscur et pas d’interrupteur en vue, on va devoir s’accommoder de la lumière de nos torche.
La pièce ressemble à une morgue, et sur les tables d’autopsie reposent des cadavres nus de femmes. Leurs visages bien que jeunes, sont marqués par la douleur intense qui a du précéder leurs morts. Sur chaque ventre s’étale une ouverture dans les chaires, dans le genre des césariennes.
Une fois la salle fouillée, nous cherchons une porte mais il n’y en a pas. Nous refouillons cet hôpital cauchemardesque sans rien dégotter de plus. Nous décidons de sortir et de partir. Tant mieux, je m’inquiète pour ma sœur!
Une fois sortis, je décroche ma radio et appel celle de Susana, toujours pas de réponse. J’ai un mauvais pressentiment…
Nous arrivons à la sortie du camp quand nous apercevons entre les portes ouvertes Susana et Esteban agenouillés sur le sable, les mains dans le dos. Esteban est blessé à l’épaule, et ça saigne bien.
Nous nous cachons et commençons à reculer quand derrière nous des hommes en treillis apparaissent et nous braquent de leurs armes. Derrière Susana et Esteban, une autre ligne d’ennemis se met en place, les armes pointées vers nous.
Un des hommes s’avance et nous parle en espagnol impeccable. Il nous ordonne de déposer nos armes, sans gestes brusques. Il s’y connait, pas comme les scénaristes de télé, une arme jetée présente une forte chance pour se déclencher avec le choc, tirant un projectile par inadvertance. Nous obtempérons. Alors qu’il s’approche de nous, Esteban se relève, le frappe d’un coup de tête en plein visage et le pousse de l’épaule en courant vers le cercle extérieur. Grossière erreur, une fois la surprise passée, le chef ennemie attrape les épaules du jeune révolutionnaire, lui décoche un coup de genou dans le plexus solaire tout en détachant la sécurité de son holster. Son Colt se lève pour tirer dans l’épaule valide d’Esteban, qui est poussé en arrière. Il crie pendant la chute. Avant qu’il n’est touché le sol, les fusils des américains s’illuminent pendant que le corps est réduit en charpie. Un tir l’atteint à la gorge et transforme son cri en gargouillis horrible. Il rampe sur le sol vers l’extérieur, répandant son sang sur le sol mexicain. Son agonie est lente et douloureuse, la vie le quitte avec le même débit que ce sang noir sortant à gros bouillons de sa gorge déchiquetée. Bien vite, il arrête de ramper et reste là, pleurant en attendant la mort. Son corps se convulse puis retombe sans vie.
Les soldats évacuent leurs chargeurs vides et les remplacent pas de nouveaux. Prêts à resservir leur pays.
La douleur et la colère m’empêche de détourner les yeux du jeune homme mort trop tôt, mort pour son pays, mort pour la liberté.
Julian reste stoïque, malgré la rage qui inonde son regard. Carlos n’a de regard que pour l’américain. Susana garde la tête basse, ses cheveux cachant ses yeux. Maria pleure.