Note de la fic :
Publié le 07/11/2009 à 23:08:25 par [no_PGM]
Suite un peu plus longue que la moyenne, bonne lecture
Chapitre X:
Attaque Nocturne
Nous y voila. Depuis trois jours nous observons la base, nous avons put déterminer les tours de gardes, les rondes et autres systèmes de défenses. Grâce a Susanna qui observe le site avec la lunette de son SVD, nous connaissons le nombre approximatifs d’ennemis. La base est situé au Sud du Mexique, près de la frontière. Le site est occupé par les américains.
Selon nos supérieurs, les chercheurs des Etats-Unis y pratiquent des recherches sous la protection de marines. Toujours selon les supérieurs, ils se pourrait que ce qui se prépare est une nouvelle sorte d’arme qui pénétrerait les boucliers défensifs qui empêchent pour le moment la guerre nucléaire. Finalement, on nous a pas mentit au briefing, ça va être dur mais c’est crucial.
Notre plan est simple: l’attaque commencera à vingt-trois heure vingt-sept, juste après la relève des gardes. Susanna neutralisera les sentinelles pendant que moi, Julian, Carlos et Maria on s’occupe des gardes et on s’infiltre. Estéban et Alejandro restent avec Susanna pour couvrir notre fuite.
Il est dix-sept heure, l’attaque approche et tout le monde est à cran, c’est le calme avant la tempête. L’attente est pire que l’action, on appréhende, on a peur. On voudrait bouger, mais on peut pas, alors on reste à se morfondre dans ses craintes, les yeux dans le vide, vers un quelconque lieu très loin de tout ça. L’heure approche, les hommes se sentent de plus en plus mal, ça va être difficile, il y aura sans doutes des pertes, mais qui? Un ami proche? Soit même? ‘L’heure approche’… ces mots résonnent en moi comme une fatalité, l’attente de la sentence. Est-ce mon dernier jour sur cette planète? J’ai peur bien sur, mais comme chaque fois, j’ai une envie plus forte que celle de partir: celle d’aider ce monde à s’en sortir, contre ces connards qui dirigent ce même monde. Ils estiment qu’ils protègent leur pays, mais là n’est pas la question. A quoi ça sert d’avoir un pays riche si cet argent ne sert pas? Pourquoi ne pas donner un peu d’argent aux pays en difficultés si ça peut les aider? Parce qu’ils ont peur! Ils ont peur que ces pays les rattrapent, les surpassent! Ils ont peur de ne plus être parmi les meilleurs. Du coup, ils gardent tout leur argent, même s’il ne sert à rien, et ils ont le culot de dire que ce sont les étrangers qui font que leur pays va mal. Bande d’hypocrites! Ils se voilent juste la face avec des excuses de merde! Le vrai problème vient de l’intérieur mais ils préfèrent fermer les yeux et se dire que ce n’est pas de leur faute. Mais tout ça va changer! L’ELA va tout faire changer. C’est pour cet objectif qu’on risque tous nos vies, pour un monde plus juste. C’est notre force, et c’Est-ce qui nous donnera la victoire!
Nous passons tout en revue, nous vérifions l’équipement.
Je glisse mon Ruger er son silencieux dans le holster passé autour de mes épaules et mon M16 pareillement équipé en bandoulière. Susanna s’équipe quant à elle de son Dragunov. Julian d’un FN-P90 et d’un Beretta, Estéban de sa bonne vieille mitrailleuse SAW. Quant aux autres, ils restaient plus sobres, M16 de bases et colts.
Tout est près. Nous mangeons nos barres énergétiques et buvons un peu d’eau puis allons vers nos positions.
Une heure avant l’assaut. Alors que je suit mon groupe, je regarde une dernière fois en arrière pour voir Susanna allongée dans l’herbe en train de poser son fusil sur son bipied. Estéban est accroupie à côté d’elle, il regarde la base américaine à travers ses jumelles. Alejandro, en revanche, n’était visible nulle part.
Nous prenons place hors de vue des soldats et attendons
le début de l’opération dans trente minutes.
Nous attendons… Il est l’heure, les gardes se lèvent alors que d’autres arrivent. Ils sont deux. Le premier comme à son habitude, rentre dans la cabane de surveillance alors que l’autre échange quelques mots avec les hommes qu’il relève. Ensuite, comme à son habitude, il reste à côté de la cabane pour se grille une cigarette.
Un impacte apparait sur la vitre de la cabane. L’opération commence. Je sors des fourrés avec Carlos. Sur notre gauche, je vois Maria tuer le deuxième garde pendant que Julian replace son Beretta dans son holster. Dans les miradors, aucun signe de sentinelle. J’attrapes les jambes du garde qui fumait pendant que Carlos lui attrape les épaules. Nous le mettons dans la cabanes sous le bureau et faisons de même pour son collègue, puis nous sortons.
Nous passons l’enceinte sans problèmes et nous déplaçons d’ombres en ombres entre les bâtiments.
Au détour, Carlos, juste devant moi se cogne contre un soldat. Il est seul, nous sommes quatre, mais il peut donner l’alerte ce con. Ni une, ni deux, je dégaine mon couteau et me jette sur le type. Il est totalement surpris et choqué, il ne se débat pas. Avant qu’il n’ait put comprendre quoi que ce soit, il était mort la gorge ouverte.
Le bâtiment à infiltrer se trouve devant nous. D’après nos rapports, il s’étend sur plusieurs sous-sols.
Soudain, une voix surgit de nulle part:
« - Allo, les gars? Ça va de votre côté? »
Je sursaute violement avant de reconnaitre la voix de Susanna. Waouh, elle m’a fait peur. Je suis un peu tendu apparemment, et je suis pas le seul, on a tous plus ou moins réagis quand Susanna à parlé, sauf Julian, imperturbable.
« - Ouais, mais nous fait pas des frayeurs pareils, on a faillis faire un infarctus collectif! »
Susanna rit pendant deux secondes puis reprends la parole:
« - Rien en vue de mon côté, j’ai abattu les six sentinelles, mais le camps autours de la base semble désert, y a un truc qui cloche…
- Mais non, c’est toi qui stress, y a rien qui cloche. Si ca peut te rassurer, je viens de dessouder un mec y a pas deux minutes.
- Mouais, soyez quand même prudents. Fin de transmission… »
Je raccroche la radio à ma ceinture, puis nous continuons.
Deux gardes rentrent dans notre champ de vision, un de chaque côté de la porte.
Notre groupe s’arrête au coin d’un bâtiment proche des gardes. Je regarde dans leur direction, ils ne nous ont pas vus, ouf!
Julian se jette dans l’allée devant les gardes et se planque derrière le mur d’en face. J’en profite pour sortir et tirer sur les deux gardes. Ils sont également surpris, ils ne s’y attendaient pas. Je tue le premier avant que l’autre n’ait dégainer. Je me recache derrière le mur pour recharger pendant que Julian abat le dernier garde.
Une fois le lieux nettoyé, nous cachons les cadavres et ouvrons la porte du bâtiment et avançons.
Il n’y a pas âme qui vive et nous tombons bien vite sur une grande pièce noire. Je sors ma lampe de poche et l’allume.
Maria crie, Carlos se retourne pour vomir et moi-même subit un violent haut le cœur…
Chapitre X:
Attaque Nocturne
Nous y voila. Depuis trois jours nous observons la base, nous avons put déterminer les tours de gardes, les rondes et autres systèmes de défenses. Grâce a Susanna qui observe le site avec la lunette de son SVD, nous connaissons le nombre approximatifs d’ennemis. La base est situé au Sud du Mexique, près de la frontière. Le site est occupé par les américains.
Selon nos supérieurs, les chercheurs des Etats-Unis y pratiquent des recherches sous la protection de marines. Toujours selon les supérieurs, ils se pourrait que ce qui se prépare est une nouvelle sorte d’arme qui pénétrerait les boucliers défensifs qui empêchent pour le moment la guerre nucléaire. Finalement, on nous a pas mentit au briefing, ça va être dur mais c’est crucial.
Notre plan est simple: l’attaque commencera à vingt-trois heure vingt-sept, juste après la relève des gardes. Susanna neutralisera les sentinelles pendant que moi, Julian, Carlos et Maria on s’occupe des gardes et on s’infiltre. Estéban et Alejandro restent avec Susanna pour couvrir notre fuite.
Il est dix-sept heure, l’attaque approche et tout le monde est à cran, c’est le calme avant la tempête. L’attente est pire que l’action, on appréhende, on a peur. On voudrait bouger, mais on peut pas, alors on reste à se morfondre dans ses craintes, les yeux dans le vide, vers un quelconque lieu très loin de tout ça. L’heure approche, les hommes se sentent de plus en plus mal, ça va être difficile, il y aura sans doutes des pertes, mais qui? Un ami proche? Soit même? ‘L’heure approche’… ces mots résonnent en moi comme une fatalité, l’attente de la sentence. Est-ce mon dernier jour sur cette planète? J’ai peur bien sur, mais comme chaque fois, j’ai une envie plus forte que celle de partir: celle d’aider ce monde à s’en sortir, contre ces connards qui dirigent ce même monde. Ils estiment qu’ils protègent leur pays, mais là n’est pas la question. A quoi ça sert d’avoir un pays riche si cet argent ne sert pas? Pourquoi ne pas donner un peu d’argent aux pays en difficultés si ça peut les aider? Parce qu’ils ont peur! Ils ont peur que ces pays les rattrapent, les surpassent! Ils ont peur de ne plus être parmi les meilleurs. Du coup, ils gardent tout leur argent, même s’il ne sert à rien, et ils ont le culot de dire que ce sont les étrangers qui font que leur pays va mal. Bande d’hypocrites! Ils se voilent juste la face avec des excuses de merde! Le vrai problème vient de l’intérieur mais ils préfèrent fermer les yeux et se dire que ce n’est pas de leur faute. Mais tout ça va changer! L’ELA va tout faire changer. C’est pour cet objectif qu’on risque tous nos vies, pour un monde plus juste. C’est notre force, et c’Est-ce qui nous donnera la victoire!
Nous passons tout en revue, nous vérifions l’équipement.
Je glisse mon Ruger er son silencieux dans le holster passé autour de mes épaules et mon M16 pareillement équipé en bandoulière. Susanna s’équipe quant à elle de son Dragunov. Julian d’un FN-P90 et d’un Beretta, Estéban de sa bonne vieille mitrailleuse SAW. Quant aux autres, ils restaient plus sobres, M16 de bases et colts.
Tout est près. Nous mangeons nos barres énergétiques et buvons un peu d’eau puis allons vers nos positions.
Une heure avant l’assaut. Alors que je suit mon groupe, je regarde une dernière fois en arrière pour voir Susanna allongée dans l’herbe en train de poser son fusil sur son bipied. Estéban est accroupie à côté d’elle, il regarde la base américaine à travers ses jumelles. Alejandro, en revanche, n’était visible nulle part.
Nous prenons place hors de vue des soldats et attendons
le début de l’opération dans trente minutes.
Nous attendons… Il est l’heure, les gardes se lèvent alors que d’autres arrivent. Ils sont deux. Le premier comme à son habitude, rentre dans la cabane de surveillance alors que l’autre échange quelques mots avec les hommes qu’il relève. Ensuite, comme à son habitude, il reste à côté de la cabane pour se grille une cigarette.
Un impacte apparait sur la vitre de la cabane. L’opération commence. Je sors des fourrés avec Carlos. Sur notre gauche, je vois Maria tuer le deuxième garde pendant que Julian replace son Beretta dans son holster. Dans les miradors, aucun signe de sentinelle. J’attrapes les jambes du garde qui fumait pendant que Carlos lui attrape les épaules. Nous le mettons dans la cabanes sous le bureau et faisons de même pour son collègue, puis nous sortons.
Nous passons l’enceinte sans problèmes et nous déplaçons d’ombres en ombres entre les bâtiments.
Au détour, Carlos, juste devant moi se cogne contre un soldat. Il est seul, nous sommes quatre, mais il peut donner l’alerte ce con. Ni une, ni deux, je dégaine mon couteau et me jette sur le type. Il est totalement surpris et choqué, il ne se débat pas. Avant qu’il n’ait put comprendre quoi que ce soit, il était mort la gorge ouverte.
Le bâtiment à infiltrer se trouve devant nous. D’après nos rapports, il s’étend sur plusieurs sous-sols.
Soudain, une voix surgit de nulle part:
« - Allo, les gars? Ça va de votre côté? »
Je sursaute violement avant de reconnaitre la voix de Susanna. Waouh, elle m’a fait peur. Je suis un peu tendu apparemment, et je suis pas le seul, on a tous plus ou moins réagis quand Susanna à parlé, sauf Julian, imperturbable.
« - Ouais, mais nous fait pas des frayeurs pareils, on a faillis faire un infarctus collectif! »
Susanna rit pendant deux secondes puis reprends la parole:
« - Rien en vue de mon côté, j’ai abattu les six sentinelles, mais le camps autours de la base semble désert, y a un truc qui cloche…
- Mais non, c’est toi qui stress, y a rien qui cloche. Si ca peut te rassurer, je viens de dessouder un mec y a pas deux minutes.
- Mouais, soyez quand même prudents. Fin de transmission… »
Je raccroche la radio à ma ceinture, puis nous continuons.
Deux gardes rentrent dans notre champ de vision, un de chaque côté de la porte.
Notre groupe s’arrête au coin d’un bâtiment proche des gardes. Je regarde dans leur direction, ils ne nous ont pas vus, ouf!
Julian se jette dans l’allée devant les gardes et se planque derrière le mur d’en face. J’en profite pour sortir et tirer sur les deux gardes. Ils sont également surpris, ils ne s’y attendaient pas. Je tue le premier avant que l’autre n’ait dégainer. Je me recache derrière le mur pour recharger pendant que Julian abat le dernier garde.
Une fois le lieux nettoyé, nous cachons les cadavres et ouvrons la porte du bâtiment et avançons.
Il n’y a pas âme qui vive et nous tombons bien vite sur une grande pièce noire. Je sors ma lampe de poche et l’allume.
Maria crie, Carlos se retourne pour vomir et moi-même subit un violent haut le cœur…