Le repas se passe tranquillement, puis on sort de table avec Coralie et on commence à marcher.

-Bon bah à toute à l'heure tout le monde bonne après midi.
A : - Merci mec toi aussi.

On marche un peu, on remonte le chemin jusque vers le restaurant, puis on s'installe près de la rembarre, et on s'embrasse.

-On peut enfin se retrouver.
-Ça fait du bien ouai, surtout que j'avais besoin de te voir d'être avec toi de te parler, tu me manques.
-Toi aussi Damien tu sais, je suis désolé pour tout ce qui s'est passé ces derniers jours.
-C'est bon va on en parle plus, je pense à des choses plus importantes moi qui me font chier..
-Ça va pas ?
-J'arrête pas de penser à après, je sais pas, à cette fin de camping, à quand tu va partir à Paris et moi je vais resté ici, je sais pas si je vais tenir sans toi, tous ces premiers jours sans ta présence, même si notre relation est pas super longue j'ai changé grâce à toi j'ai vécu mes premiers moments d'amour avec toi, et j'ai fait ma première fois avec toi, je peux pas rayer tout ça tu comprend..
-Mais tu ne dois pas rayer tout ça au contraire tu dois le garder dans ta tête.
-J'ai pas envie que tu partes.
-J'ai pas envie de partir non plus..
-Ça avait bien commencer j'étais bien et depuis l'annonce du déménagement je remet souvent les choses en questions.
-Quelles choses ?
-Moi, toi , nous, je sais pas mais je me dit que pour une fois ou j'avais réussi à m'ouvrir bah je perd tout la.
-Tu perds pas tout, faut que tu continues et surtout pas que tu te renferme de nouveau d'accord ?
-Ouai je sais bien ça mais je fais comment sans toi ?
-Tu verras que tu réussiras même sans moi près de toi, tu es capable au fond de toi de changer, il suffit de le vouloir c'est toi même qui le dit.
-Mais ya pas que le changement, je sais pas moi je t'aime j'ai pas envie qu'on soit séparé.
-Moi non plus, mais il faut se faire à l'idée parce que c'est inévitable, il faut qu'on se quitte en bon terme, et ne t'en fais pas je viendrai te voir pendant certaines vacances.
-Notre relation va casser quand tu vas déménager, une relation à distance comme ça ne tiendra pas.
-...
-C'est ça qui me ronge le plus.. me dire que tout ce qu'on vit la maintenant va s'effacer dans peu de temps.
-Ça ne va pas s'effacer non, ça restera dans nos têtes, même si nos vies vont quelques peu changer, il faut qu'on garde un bon souvenir de notre relation, un souvenir qui nous permette d'évoluer, tu comprends ?
-Oui, je sais.. je sais bien.
-Alors il faut que tu promettes quelque chose.
-Que je te promette quelque chose ?
-Oui.
-Euh, oui va y je t'écoute.
-Je veux que tu me fasse la promesse que tu continueras à avancer pour moi, mais surtout pour toi, et pour tes amis, pour tous les gens qui t'aime. Je veux que tu ne te laisse pas abattre.
-Tu me demande beaucoup, ton départ va m'exploser le coeur tu le sais très bien.
-Je le sais Damien et c'est pour ça que je te demande de me promettre ça, pour que je sache en partant que mal grès la séparation tu te renfermera pas pour autant sur toi même.
-Je suis obliger ?
-De quoi ?
-De te promettre ça.
-Oui tu es obliger.
-Hmm.. je te promet que je continuerai à avancer, mais je te dis pas quand je continuerai,va me falloir un peu de temps avant que j'aille mieux lorsque tu seras parti, et j'pense que pendant quelques temps je vais plus avoir envie de rien faire.
-N'oublie pas que tu m'as promis hein.
-J'oublie pas nan.
-Ta intérêt.
-Je voudrais que tu m'oublies pas trop vite hein..
-Je t'oublierai jamais t'es fou ! Tu te rend pas compte le bonheur que tu mas fait vivre en peu de temps, et t'es un garçon exceptionnel, je t'aime tu sais.
-Merci, mais c'est toi qui es exceptionnelle, parce que grâce à toi mon caractère à évoluer et ça m'a fait du bien, je regrette que ce changement n'ai pas eu lieu plus tôt tu vois, ça m'aurai vachement avantager pour tout.
-Tu as encore du temps va.
-Hmm.

Je la prend dans mes bras et je la serre fort, très fort, le plus fort possible, ça à beau être une relation amoureuse d'ado, c'est la première pour moi, et je m'y suis attaché, et oui bordel je suis amoureux, alors je m'en fou de ce que peuvent penser les gens, parce que ceux qui l'on vécu savent très bien ce qu'on ressent dans des moments comme ça, ils connaissent très bien la déchirure que cause une séparation de la personne qu'ils aiment. Alors, oui des fois je me dit de toute façon c'est la vie je ferai avec, sauf que de temps en temps je reviens à la réalité, et je me rend compte à quel point les premiers jours d'après son départ vont être dur pou moi, combien le manque va être présent, combien cette envie de revenir dans le passé va me hanter, encore une fois je vais être nostalgique, et rien que d'y penser ça me déprime.
La solution serait de profiter de l'instant présent, oui c'est toujours ce qu'on dit, on se le répète jusqu'à ce qu'on y croit, mais il y à des moments ou ça ne marche pas, le futur nous hante à tel point qu'il deviens impossible de profiter du présent.
Mais je n'ai pas le choix, car si je ne profite pas du temps qu'il me reste en plus de déprimer je vais regretter, et ça c'est clairement hors de question.
Alors il ne me reste d'autre alternatives que de mettre de coter mon malêtre, mes pensées du départ et toute ces conneries, pour rester avec Coralie pendant les quelques jours à venir, je suppose de toute façon que je craquerai bien à un moment ou un autre, et ou tout ce que j'aurai canaliser sortira, une sorte d'explosion de tristesse de peine, pas mal comme truc, ça fait pas du tout le gars déprimer ça.
Je la tiens toujours contre moi, ça fait du bien, ça me fait du bien, je ferme les yeux et prononce son prénom dans ma tête, et je réalise quand même que outre le fait de notre séparation proche, j'ai quand même beaucoup de chance d'avoir vécu autant de choses en peu de temps, quand j'observe Anthony Nicolas ou Maxime par exemple, les gens autour de moi ne sont pas aller aussi rapidement, n'ont pas eu autant d'opportunités, et dieu sait qu'ils étaient beaucoup plus ouvert que moi, alors en définitive j'ai plus de chance que de malchance à la base, enfin je pense.
On va s'installer plus au calme dans un genre de terrain ou il n'y à pas beaucoup de tentes, on s'assoit dans l'herbe près d'un arbre.
J'embrasse Coralie et lui prend la main, elle se met bien contre moi, je lui propose d'écouter un peu de musique, elle accepte, je sors mon ipod, et lance une de mes musiques favorites, certes triste, mais sublime.



Je me vide l'esprit, je ne me concentre que sur une seule chose, une seule et unique chose à cet instant précis : elle.