Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Une vie, Une fille, Un changement.


Par : S-Turindo
Genre : Sentimental
Statut : Terminée



Chapitre 100


Publié le 21/03/2010 à 21:08:19 par S-Turindo

~ [Chapitre 100 : Suite et fin de l'histoire. A venir : Épilogue, & playlist. ]~





Alors finalement, c'est comme ça, c'est comme ça que ça doit se finir tout ça ? C'est demain qu'elle doit partir ? Est ce vraiment comme ça que mes vacances doivent s'achever ?
Pourquoi, je me demande pourquoi le sort s'acharne lorsqu'on va déjà mal, c'est souvent comme ça, une mauvaise chose vous arrive, puis une autre, puis encore une autre, un enchainement de conneries. J'ai du mal à réaliser, à chaque fois que j'essaye de voir le bon dans le mauvais, je fini toujours par me faire calmer, j'en viens à perdre espoir. L'espoir tiens , parlons en, il me venait d'où cet espoir, de Coralie je présume, cette envie de continuer, cette envie d'avancer, oui c'est surement liée tout ça, sauf que maintenant je me demande comment je vais faire.
je vais passer mon temps à pleurer ? A m'apitoyer sur mon propre sort peut être, ou bien même à dire à longueur de temps que la vie est injuste, après tout, c'est le cas non ? Je ne vois pas pourquoi je devrais dire que c'est comme ça et que ça devais arrivé, non ça ne devait pas arrivé, je ne voulais pas que ça arrive, et je ne veux pas que demain soit mon dernier jours auprès d'elle. Ce que je veux ? C'est simple, juste elle, à mes cotés. Je ne demande rien de plus, rien de plus que sa présence, que son sourire que ses lèvres que ses caresses, est ce pourtant trop demander ?
Je ne sais pas quoi penser, des fois j'aimerai même ne plus avoir à réfléchir, ça me ferai du bien tiens. Je m'engouffre de plus en plus dans une noirceur infinie, je sombre dans une profonde tristesse au fur et à mesure que le temps passe, je suis rattrapé par cette réalité implacable qui me rappelle combien je vais avoir mal, combien je vais connaitre la souffrance du coeur, combien mes larmes vont coulé lorsque je réaliserai que tout ça appartient au passé.
Un passé qui formera mon futur mais qui sera également très douloureux.
Des souvenirs, beaucoup de souvenirs, mais la plupart ne m'apporteront que d'avantage de nostalgie.
Et puis, il faut que je sois réaliste, je ne peux plus profiter maintenant, profiter de quoi ? D'une dernière journée ? Oui peut être bien, mais de toute façon elle passera trop vite, comme toutes les autres, si ce n'est encore plus.
Alors, en définitive je fais quoi ? Je reste la à rien faire, je reste dans mes pensées, je reste souffrant à n'afficher qu'une pitoyable expression de tristesse ?
Non, je ne peux pas, non pas que j'en sois incapable, ce n'est pas ça non, je dois le faire pour Coralie, j'ai beau être très mal en ce moment même, je suppose qu'elle l'est tout autant que moi, et c'est pour cette raison précise que je ne dois pas la laisser tomber, pas maintenant, c'est justement le moment ou elle à le plus besoin de moi, alors je ne peux pas me renfermer sur moi même, il faut que je sois la pour elle que je sois le mieux possible et cela immédiatement.
Je n'ai pas vraiment le choix, enfin si, je pourrai choisir de m'en foutre, mais je l'aime, donc je ne peux pas.
Elle est toujours dans mes bras, je ne cesse de la serré, toujours plus fort, je sens son corps, je sens sa respiration, je sens toutes ces choses qui vont bientôt disparaitre, et je ne veux pas, alors je ferme mes yeux encore plus fort, et je nous imagine en arrière, je me remémore tous les moments que nous avons partagé, toutes ces choses uniques qui m'ont forgé une nouvelle personnalité, toutes ces choses qui ont su me faire changer.
Je pense encore et encore à ces premières fois, tout me parait si loin.
Coralie ne pleure plus, elle se contente de me serrer aussi fort qu'elle le peux, elle est épuisé, je sens qu'elle n'en peut plus, qu'elle ne désire qu'une seule chose : Rester et ne plus entendre parler d'un quelconque déménagement.
J'aimerai aussi, oh oui j'aimerai.. tout le monde aimerai, mais c'est impossible.
Alors voila ou j'en suis maintenant, je suis la, assis, je tiens la fille que j'aime dans mes bras, je suis triste, elle aussi, un vrai couple de déprimer.
Comment remonter la pente, alors que je tombe au plus bas demain, bonne question, mais je ne suis pas certains qu'on puisse trouver une réponse adéquate tout de suite.

-Je t'aime Damien.. je veux pas..

Sa voix est cassé par ses larmes, je continue de la prendre bien contre moi, je ne sais quoi répondre, je me demande même si j'ai la force de répondre, tu ne veux pas ? Je te comprends, moi aussi je ne veux pas, j'ai cette impression, cette impression horrible que tout ce que j'ai accompli jusqu'à maintenant n'aura servi à rien, que mon changement finalement ne m'aura apporté que tristesse et déception. Mais, est ce vraiment le cas ?

-Chh.. moi non plus je ne veux pas Coralie.
C : - Putain.. demain quoi.. c'est trop prêt..
-Hmm..
C : J'en ai marre la..

Elle se met face à moi, puis me regarde dans les yeux, avec ce regards qui me fait fondre.

C : - Dit moi ce qu'on doit faire maintenant.
-Dormir le plus tôt possible pour être en forme demain.
C : - .. Tu crois ?
-C'est toujours mieux que de pleurer tu crois pas.. ?
C : - Ouais.. sans doute.
-On passe notre dernière nuit ensemble, et demain tu prépareras tes affaires.
C : - J'aimerai mieux ne pas avoir à le faire..
-Rassure toi moi aussi, mais je crois que cette fois tu n'as plus le choix.
C : - Oui..
-Alors on va faire comme ça, je suppose que t'a pas faim la ?
C : - Non pas du tout et toi ?
-Nan.. On à cas commencer un peu, après on descend boire un truc et on ira se coucher d'accord ?
C : -D'accord.. je t'aime.. je t'aime tellement si tu savais..

C'est vraiment dure, de voir son sac ouvert au milieu de la chambre, de devoir enlever le peu d'affaires qu'il reste.. chaque minutes qui s'écoulent est un nouveau pas vers la séparation, vers ce lendemain que je redoute, et qu'elle redoute aussi.
Je n'ai plus de temps maintenant, je n'ai que cette soirée, et cette nuit, juste ça. J'aurai voulu plus, évidement que j'aurai voulu plus, si ça ne tenais qu'à moi d'ailleurs elle serait resté, mais ce n'est pas le cas.. les choses ne se passent pas toujours comme on le souhaite hein, et j'en ai la très grand preuve. Elle à du mal, à prendre les vêtements et les mettre dans le sac, elle à du mal à choisir comment elle va s'habiller demain, elle à du mal à rester concentré, elle ne veux pas, elle se dit que c'est impossible, que ça ne peut pas finir comme ça, et moi, moi je me dit la même chose, non, pourquoi, pourquoi dois-je subir une telle souffrance de coeur maintenant ?
Après dix minutes à préparer ce fichu sac, elle arête, elle n'a pas la force de continuer, après tout elle s'en fou de ce sac, en cet instant même ce n'est pas ça qui l'intéresse, non surement pas.

C : - Viens on va prendre un truc et après on ira se coucher.
-D'accord, je te suis.

On descend les marches, sans dire un mot, le silence deviens de plus en plus présent, on ne sais pas trop quoi dire, on ne sait pas trop quoi se dire surtout.
Sa mère nous aperçois, et lis dans nos yeux le malêtre qui nous ronge, oui c'est sur, nous ne sommes que des ados, mais est ce la une raison pour ne pas prêter attention à nos désirs, à nos envies, à nos ressentis ?
Nous sommes des êtres humains comme tout le monde, nous ressentons des choses, comme tout le monde. Alors je ne vois pas pourquoi on devrai nous laisser de coter, nous existons comme tout le reste.
Un verre d'eau, un verre de jus d'orange, un verre de lait, je m'en fou, n'importe quoi, ma seule envie est d'aller me coucher avec elle au plus vite.

C : - Tu veux quoi ?
-La première chose que t'attrape, j'men fou.
C : - Hmm.. du jus d'orange alors.
-Ca me va.
C : - Tiens. :)

Elle me serre un verre, et je vois apparaitre sur son visage d'ange un sourire, si beau, je lui rends, ça fait du bien de la voir sourire dans un moment pareil.
Je mange aussi un peu de chocolat, puis je remonte dans la chambre, tandis qu'elle va voir sa mère.
Je me pose sur le lit, et je regarde par la fenêtre.
Je fixe les nuages, qui vont et viens au grès du vent, si beau, mais pourtant si lointains, si éphémères.
Je souffle, et je passe ma tête dans mes mains. Je me rends compte que mal grès tout ce que je peux entreprendre, rien ne changera, je dois me rendre à l'évidence, Coralie part demain, pour de bon.
Je l'entends qui monte, je me tourne vers la porte, elle s'ouvre.
Coralie s'approche de moi doucement puis se met prés de moi.

C : - Ma mère est vraiment désolé.. je comprends que ce n'est pas de sa faute.. on à déjà du repousser pour le camping c'était déjà bien, on pars demain vers 18h00, je peux plus rien faire maintenant..
-Je sais Coralie, je sais.
C : - Je veux que cette dernière nuit reste gravé en toi d'accord ?
-Fait moi confiance, elle le sera.

Elle m'esquisse un sourire, puis m'embrasse.
Pendant qu'elle est dans la salle de bain à se changer et faire je ne sais quoi, j'appelle Nicolas pour le prévenir, et surtout pour qu'il prévienne tout le monde, parce que j'ai pas la force de le faire moi même.

*...*
*...*
*...*

-Allo ?
-Nico c'est moi.
-Ah salut mec, tu vas bien depuis tout à l'heure ? Pourquoi tu m'appelles ?
-Nan je vais pas bien nan, on à un gros problème Nico..
-Houla, quesqui ce passe ?
-Coralie part plus tôt que prévue, elle part demain.

Il y à à ce moment la un gros blanc.

-Oh putain c'est pas vrai.. mais pourquoi elle part demain c'est quoi cette merde ?
-Les derniers cartons sont prêt tout ça tout ça, et son père l'attends, elle peux plus repousser maintenant.
-Oh putain mec je suis désolé la.. j'suis blasé pour toi.. merde..
-Hmm.. fin. voila je t'appelai pour que tu le saches déjà, et pour que tu appelles les autres pour les prévenirs, elle part demain en fin d'après midi, alors il faut que toi et les autres soient la un peu avant vers 17h30 parce qu'elle pars à 18h00, pour lui dire au revoir.. tu vois ?
-Ouais pas de soucis je m'occupe de tout.. je suis vraiment désolé..
-Faut pas.. je suppose que c'est la vie.
-Putain de vie tu parles..
-Merci de le faire en tout cas, moi j'en ai pas la force.
-Je comprends va t'en fais pas pour ça.
-Merci.
-Derien, aller je vais le faire maintenant, tiens le coup profite des derniers instants, aller à demain.
-A d'main.

Je raccroche, Coralie viens me rejoindre.

C : - Il t'a répondu quoi ?
-Qu'il était triste pour moi, et que ça le faisait bien chier que tu partes demain, comme pour moi, et comme pour tous les autres lorsqu'ils seront au courant.
C : - Prend moi dans tes bras.

Je m'excecute, je la serre contre moi.
Elle ferme un volet sur deux, parce que j'aime bien pouvoir regardé par la fenêtre pour réfléchir ou tout simplement pour m'endormir, puis se couche, je met mon réveil pour 9h puis vais prés d'elle et l'embrasse, elle fait de même, je la prend de nouveau dans mes bras, petit à petit on se déshabille, on se désire, on à envie l'un de l'autre, je continue de l'embrassé, elle passe ses mains sur mon corps, je fait de même, elle descend pour enlever mon jean, puis mon boxer, ce soir sera le dernier soir ou nous ferons l'amour, avant son départ. Je sens ses mains chaude, je sens mon corps contre le sien, lorsqu'elle se retrouve nue à son tour, elle me murmure quelques mots à l'oreille.

C : - je t'aime.. j'ai envie de toi.
-Moi aussi j'ai envie de toi..

Mes mains passent sur son visage, puis sur ses lèvres que j'embrasse par la suite, puis sur sa poitrine, avant de descendre vers son ventre puis encore plus bas, au bout de quelques minutes, le désir est trop intense, elle ouvre le tiroir près de son lit pour en sortir un préservatif, elle se met ensuite sur moi, je me sens bien, j'entre en elle, je suis en elle, et je prends un plaisir fou à l'être, je sens que ça lui fait du bien à elle aussi, alors je continue, je veux que cette nuit soit inoubliable, pour moi comme pour elle.
Après avoir fait l'amour, on s'endort chacun dans les bras de l'autre.
Enfin, moi je ne m'endors pas tout de suite, elle est contre moi, elle se laisse emporter par le sommeil et la fatigue, mes yeux sont encore ouvert, je regarde ce ciel noir par la fenêtre, et petit à petit mes yeux finissent par se fermer, je ne veux pas lutter contre le sommeil, j'ai juste besoin de dormir, juste besoin de m'enfuir de ce monde durant une nuit, juste besoin de faire le vide. Je m'endors.


La nuit passe, mes yeux s'ouvrent doucement, mon réveil sonne. Je déplace ma main jusqu'à mon portable puis le saisi pour arrêter cette sonnerie.
Je le repose puis m'étire à plusieurs reprises, les rayons du soleil éclairent la chambre, au moins il fait beau.
Je sens Coralie qui se réveille aussi, je l'embrasse délicatement pour ne pas la brusqué, ses petits yeux s'ouvrent.
Je lui fait un sourire, elle me le rend.
Tandis que je me lève, elle se remet sous la couette, elle n'a pas envie de se lever pour le moment, elle à bien raison, autant en profiter le plus possible.
J'enfile mon jean et mon T-shirt puis passe dans la salle de bain, je me met face au miroir, et me regarde.
Dans ce genre de moment, j'ai tendance à parler tout seul, c'est comme un automatisme.

-Alors c'est aujourd'hui hein..

J'ouvre l'eau froide et passe mes mains dessous avant de me frotté le visage, ya pas à dire ça réveille.
je me sèche le visage avec la serviette pendue derrière la porte, puis je descends les escaliers jusqu'au salon, sa mère est déjà lever, elle regarde si elle n'a rien oublié.

-Bonjour Damien, tu vas bien ?
-Euh oui et vous ?
-Oui ça va, prends toi ce que tu veux hein il reste quelques trucs pour ce matin dans le placard.
-D'accord merci.

Lorsqu'on me demande si je vais bien, en général je réponds toujours oui, je n'aime pas me plaindre, je n'aime pas devoir raconté mes problèmes aux autres, mis à part à mes amis vraiment proche. La véritable réponse à cette question, c'est que non ça ne va pas, c'est aujourd'hui que Coralie pars, je ne réalise pas que c'est aujourd'hui que tout prends fin, c'est beaucoup trop dur à réaliser ce genre de choses, surtout pour moi.
Je prends de nouveau des tartines de Nutella, de toute façon je n'ai pas vraiment faim..
une quinzaine de minutes plus tard Coralie me rejoins, elle prend un verre de jus d'orange et s'installe à coter de moi pour se faire des tartines, elle m'embrasse sans que j'ai le temps de placer ne serai-ce qu'un seul petit mot.

C : - Coucou monsieur qui laisse sa copine toute seule dans le lit et qui va manger ses tartines au nutella. :p)
-Je te laissais te reposer ro !
C : - Ouais c'est ça trouve pas d'excuses !
-Tu as bien dormi ?
C : - Oh oui très bien et toi ?
-Moi aussi.

Une fois que le déjeuner est terminer, on remonte dans sa chambre, pour finir de préparer le sac, au bout d'une heure environ, tout est bon, on descend au salon le poser prés de la porte.
le temps passe plutôt vite, et l'après midi passe très rapidement, on passe notre temps à se faire des câlins, à s'embrasser, à se dire que c'est impossible que tout s'arrête comme ça, et pourtant..

C : - Damien je t'aime, je veux pas te perdre..
-Moi aussi je t'aime Coralie.; et je veux pas te perdre non plus..

Perdre quelqu'un est toujours une épreuve extrêmement difficile, me concernant je ne la perd pas définitivement et la douleur est déjà immense, alors quand j'imagine les gens qui ont véritablement perdu quelqu'un, j'ai mal pour eux. Le manque d'une personne est quelque chose d'horrible, déjà, le manque en lui même est quelque chose d'horrible, et pourtant je vais le ressentir chaque jours à partir de demain, rien que d'y penser..
Oui mes amies seront la, oui j'aurai du soutien, mais je n'aurai pas avec moi ce dont j'ai le plus besoin.
Souvent dans ce genre de moments, nous n'avons besoin que d'une seule chose, une seule et uniques chose pour retrouver notre moral, pour retrouver un sourire, pour retrouver notre joie notre envie, pour nous faire renaitre. Rien ne peut remplacer cette chose, c'est elle ou rien.
Il est déjà 16h30, nous sommes tout deux l'un contre l'autre sur le lit, et je ferme les yeux, comme si j'espérai qu'un phénomène surnaturel se produise et que je puisse retourné dans le temps.
Si seulement, si seulement elle ne partait pas.. elle était ma seule attache mon seul bonheur quotidien, notre relation n'était pas longue et passionné comme certaines autres, mais qu'importe tout cela, c'était elle et moi, qu'importe le temps ou le degrés d'amour, c'était nous.
Je n'oublierai jamais tout ce que j'ai vécu avec elle, c'est certain, je ne peux pas, ça fait parti de moi plus que n'importe quoi, à présent je vivrais avec mes souvenirs, et j'avancerai avec mes expériences.
vers 17h environ, mon portable sonne, c'est Nicolas.

-Ouais.
-Damien c'est moi.
-J'sais, ça va ?
-Ouais fin ça pourrai aller mieux quoi.. et toi ?
-Tu connais déjà la réponse j'crois..
-Pardon désolé..
-Pas grave.
-Je te téléphone parce qu'on va partir avec Antho la, donc on se donne rendez vous à 17h30 devant chez Coralie comme prévu d'accord ?
-Ok mec, merci..

Je raccroche et fixe mon fond d'écran, c'est une photo d'elle. je pose ensuite mon portable et l'embrasse, j'ai le coeur qui se serre, les larmes qui montent, mais je ne dois pas craqué, il ne faut pas..
Coralie se redresse et m'embrasse encore et encore, puis se lève et ferme les volets.

C : - Il faut qu'on descendes maintenant.
-Je te suis.

On marche jusqu'à la porte, elle vérifie qu'elle n'a rien oublié, je regarde une dernière fois cette chambre, cette chambre qui renferme tellement de souvenir, mais je ne m'attarde pas et je commence à descendre, ça me fait trop mal de rester la à observer un endroit ou j'ai passé du temps avec elle, et surtout ma dernière nuit.
Elle me rejoins peu après, la porte est ouverte, une voiture est devant la maison.
Je sors avec Coralie et j'aperçois sa mère, ainsi qu'une autre dame.

-C'est qui ?
C : - Une amie à ma mère, elle nous emmène à l'aéroport.
-Ah d'accord vous prenez l'avion.
C : - Oui, c'est plus rapide.
-Mais vous avez des cartons non ?
C : - Ma mère en à juste deux, mais c'est pas des trucs fragiles c'est des petits cartons quoi, on doit les faire enregistrés en même temps que les bagages et c'est bon.
-A d'accord.
C : - Tu le savais pas ?
-J'ai jamais pris l'avion de ma vie moi.
C : - Prends le avec moi !
-J'aimerai tellement..

On s'embrasse puis on se dirige vers la voiture, sa mère viens nous voir.

-Coralie je discute un petit moment et après on pars d'accord.
C : - Mes amies vont venir pour me dire au revoir.
-Pas de problème.
C : - Est ce que Damien peut venir avec nous ?
-Oui si tu veux, il y à de la place pour quelqu'un d'autre encore.
C : - Tu demanderas à Nico ou Antho de venir aussi, au moins tu seras pas tout seul sur le chemin du retour.

Seul ou pas seul, de toute façon je me demande bien ce que ça change.
vers 17h30, Nicolas arrive avec Anthony et Maxime, ainsi que Leslie.
Leslie court prendre Coralie dans ses bras, tandis que les autres viennent me voir.

N : - Yo mec.
-T'es à l'heure c'est bien..
N : - Ouais ma mère m'a emmené donc voila.
-Ah d'accord.
A : - Comment tu te sens ?
-Je sais pas trop..
M : - Putain j'suis deg la..
-Moi aussi Max' t'en fais pas..
N : - Elle pars à 18h00 donc ?
-Ouais, mais je vais l'accompagné, elle va en voiture avec sa mère jusqu'à l'aéroport, c'est une amie qui l'emmène.
N : - Tu seras avec elle jusqu'au bout comme ça.
-Hmm.. Antho tu peux venir avec moi ?
A : - Euh.. ouais si tu veux mais je peux ?
-Oui ya encore une place, ça te dérange pas Nico ?
N : - Mais nan je vais pas te faire une crise de jalousie j'suis pas une fille hein.
-Merci.

On se regroupe tous, on discute pas mal, tout le monde est vraiment triste, l'heure tourne, et vers 17h50 environ, sa mère sors avec son amie, puis elle ferme la porte. C'est une vision d'horreur, la porte qui se ferme, cette sensation que tout est fini, cette sensation qui me dit qu'au moment ou j'entends ce claquement c'est définitivement la fin de tout ce que j'ai connu.
Elle nous dit bonjours puis demande qui viens.
Je lui répond que je viens avec Anthony, elle nous demandes de monter dans la voiture.
je regarde une dernière fois la maison, puis je serre la mains à Nico et max, et je fais la bise à Leslie, puis je m'installe a l'arrière.
Anthony monte également, et Coralie se colle contre moi, je sors mon ipod, met un écouteur et lui donne le second, puis je lance de la musique.



La voiture démarre, j'attache ma ceinture puis regarde par la fenêtre, la tête de Coralie est posée sur mon épaule. Je vois le paysage qui commence à défilé, je vois la maison qui s'éloigne, tout comme Nicolas et les autres, cette fois je suis partit, vraiment partit.
Je ferme les yeux, je n'arriverai pas à dormir, Anthony me regarde et comprend ma douleur, il y à encore quelques heures j'étais avec elle dans son lit, et maintenant je suis en route pour l'aéroport. C'est dur, c'est trop dur, le paysage défile de plus en plus vite, je ne vois plus la maison, je vois juste qu'on approche de plus en plus de cette séparation, il ne se produira plus rien à présent, plus rien qui empêchera ce départ, je le sais, et c'est bien ça qui me fait mal, me dire que nous arrivons au terme de notre histoire.
Pourquoi, pourquoi les bonnes choses doivent toujours avoir une fin, et si il n'y en avait pas ? Si il n'y avait jamais de fin, ce serait beaucoup mieux. Je ne veux pas de fin moi, je veux une perpétuelle continuité, mais la je suis déjà bien dans le rêve n'est ce pas ? Vulgaires illusions traitresse que d'espérer que les choses redeviendront comme auparavant, car ce ne sera jamais le cas, non probablement jamais. Être confronté à une si dure réalité nous ronge jusqu'au plus profond de notre âme, dans ces instants on se sent inutile, vide, on se sent détruit, tellement détruit..
je fini par fermer mes yeux et me laisser porter par ma musique, je n'ai aucune envies de rester la à penser à toutes ces choses négative, je vais déjà assez mal comme ça.
Le trajet est plutôt long normalement, mais il passe pourtant à une vitesse folle, je sens la voiture qui s'arrête, en effet je suis déjà arriver. Je réveille doucement Coralie par un baiser, puis je sors de la voiture, Anhtony me rejoins, il ne dit pas un mot, il est mal aussi, comme moi.
Coralie sors à son tour et viens me rejoins, je la sens prête à fondre en larme. Je me retiens pour ne pas faire de même.

A : - Je crois qu'il faut suivre sa mère Dam's..
-Ouais, viens Coralie.

On entre et on rejoins sa mère ainsi que son amie.
Je n'ai plus de temps maintenant, c'est l'heure.

-Coralie il est temps de dire au revoir on doit y aller maintenant.

Sa mère s'approche de moi.

-Elle reviendra pendant les vacances t'en fais pas, en tout cas j'étais très heureuse de t'avoir rencontré tu es un garçon vraiment agréable, ça fait plaisir.

Je veux lui répondre mais je sens que je vais pleurer si j'ose formuler ne serait-ce qu'une seule petite phrase, alors je me contente de lui faire un sourire.
Coralie fait la bise à Anthony, puis me regarde dans les yeux.
Non pas ça, surtout pas ça.. putain..
Elle saisi ma main et la serre plus fort que jamais, puis se blotti dans mes bras et commence à pleurer. J'ai de plus en plus de mal à me contenir, c'est horrible.

C : - Je t'aime Damien, plus que tout au monde, je penserai tout le temps à toi je t'enverrai des sms tous les soirs et je viendrais dés que je pourrai.. je te le promet..

Il faut que je parle..que je formule une réponse.. mais c'est tellement dur..

-Coralie.. je t'aime, sèche tes larmes s'il te plait, il faut que tu partes maintenant, je t'aime aussi plus que tout ce que tu peux imaginé, ta rencontre à changer ma vie.. vraiment, et je veux que tu le saches et que tu n'oublies jamais que tu auras réussis à changer la vie de quelqu'un.

Elle se met à pleurer encore plus, et je sens que je ne peux plus retenir mes larmes, elles commencent à couler le long de mon visage, elle se met face à moi et on s'embrasse une dernière fois, dans ce baiser passe toute ma tristesse tout mon malêtre, absolument tout, pendant quelques secondes je revis, je me sens bien, et puis ses lèvres se séparent des miennes, et je ressent à nouveau cette souffrance qui me parcours le corps et ne cesse pas.

C : - Aller je dois y aller Damien, je t'aime, je t'aime je t'aime je t'aime je t'aime.

Elle lâche ma main et s'éloigne, mes larmes coulent d'avantage, Anthony viens prés de moi et passe sa main sur mon épaule.

A : - Courage mec..

L'amie de sa mère nous demande si c'est bon pour repartir, Anthony répond que oui, je n'ai plus la force de dire quoi que ce soit, je n'ai plus de forces.
Avant de me retourné pour partir, je regarde une dernière fois sa silhouette, puis je remonte dans cette voiture, cette putain de voiture qui me fera quitter ce putain d'aéroport.
J'ai mal.
Une fois installer, je reprends mon ipod, et forcement, je vais m'achever en écoutant de la musique, mais de toute façon je m'en fou, c'est comme ça que ça devait se passer, tant pis.




La voiture démarre, je repars.
Mes larmes s'accentue, cette fois je craque, je fond en larme, j'explose littéralement, Antho me prend contre lui, comme un véritable ami, je ne cesse de pleurer, je veux partir avec elle, je veux retourné au camping, je veux retourné à cette première fois dans le bus, je revois tout ces moments avec elles, tout ce que j'ai vécu depuis le début tout s'efface au fur et à mesure, tout ne deviens que banal souvenirs, je pleure, mes larmes coulent toujours plus, Coralie je t'aime.. ne pars pas, reviens, reviens avec moi, j'ai besoin de toi bordel, j'ai besoin de ta présence..
Le paysage défile, je n'ai même pas la force de fermer les yeux, je vois trouble, je ne fait que chialer, je ne fait que ça, je n'ai pas envie de faire autre chose, c'est la première fois que je pleure autant, ça me fait du bien, ça me libère, mais en parallèle je souffre comme jamais j'ai souffert, j'ai mal au coeur mal au ventre, je veux m'évader de ce monde je veux être avec celle que j'aime.
La nuit tombe peu à peu, au bout d'une quinzaine de minutes je n'ai plus la force nécessaire pour verser une larmes de plus, je suis épuisé, Anthony est toujours avec moi, il ne me lâche pas, il me dit qu'il faut que je sois fort, et que je peux l'être.
Être fort, oui c'est justement ça que je ne fais pas la.. je regarde par la fenêtre, alors voila comment se termine mon aventure avec elle, misérablement et tristement, putain. Je me sens tellement vide.. j'ai tellement mal, je ne pensais pas qu'une séparation puisse être autant douloureuse, pourtant c'est bel et bien le cas. Je fini par fermer mes yeux, je suis fatigué, épuisé de pleurer, épuisé de penser, épuisé de tout.
Le sommeil m'emportera loin de tous ces problèmes, loin de tout.

-Mec je vais dormir la.. réveille moi quand on sera arriver..
A : - T'en fais pas, repose toi va.

Me reposer, c'est exactement ce dont j'ai besoin, du repos, du recul, mais surtout du sommeil, pour m'enfuir loin de mon quotidien.
Je me laisse emporté par ma musique, The Fray - Syndicate, voila donc la musique qui marquera notre séparation voila donc la chanson qui me rendra nostalgique à chaque écoute..
Je m'endors enfin, avec un dernier regard par la fenêtre, et une dernière pensée pour Coralie.


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