Note de la fic :
Publié le 20/03/2010 à 10:49:46 par Mr.Bad-Luck
Un gars lui a tiré dessus... cet afro-américain, mon ami, s'est fait tuer par un homme qui ne supporter par sa couleur. J'aurais pu empêcher ça, mais je ne l'ai pas fait car j'ai été trop lâche. Ce fut l'erreur de ma vie. Coincer dans une ruelle, il s'est fait lyncher par une bande de raciste. J'aurais crus qu'ils en seraient restés là, mais non. L'un d'eux a sortit un flingue et a tiré dans le coeur de sa victime. Mort quelques secondes après, je ne pouvais plus rien faire. Mais avant ce coup de feu, j'aurais pu intervenir...faire quelque chose pour que sa vie soit rallongée. Sûrement que, si j'étais venu le défendre, je me serais fait tuer. C'est une excuse que je me suis répété de nombreuse fois, afin de ne pas trop tomber dans la culpabilité. Je me criais dans la tête « ce n'est pas toi qui a tiré ! ». Seulement, ces pensées étaient remplies d'un trop grand égoïsme.
Je ne suis même pas allé à l'enterrement. Personne n'a d'ailleurs compris cet acte. Sa famille, ses amis m'aimaient bien, ils m'attendaient pour les funérailles...je les aient déçu. Ils n'ont plus jamais entendu parler de moi. C'est à peine s'ils ont dû penser que c'était moi le meurtrier. Ce n'était pas moi, pas encore en tout cas. Après cet évènement ? Je suis devenu un mec ordinaire à la vie pourri mais secrète. Seul avec mon chien.
Si vous voulez mon avis. Je mérite d'être condamné à mort. Mais pas pour mon crime.
Toujours Richard à la première loge de mon désespoir, de ma déprime. Aujourd'hui je suis recroquevillé sur moi-même, entouré de page souillé par mon écriture. Je commence enfin à comprendre que chaque minute qui passe me rapproche du salue. Je l'ai souhaiter au plus profond de moi ce moment, mais quand je le vois arriver, bah je tremble. En fait, le plus insupportable n'est pas d'avoir ce destin inéluctable, mais plutôt l'attente. Les dix jours qui me séparent de la tranquillité. Cette dernière, je suis près à mettre la main dessus, même si je dois passer par la mort. Elle arrive bien un jour, j'ai de la chance de savoir quand !
Le noir à la casquette bleu s'est ramené avec un nouveau disque. Johnny Cash. Un grand artiste celui là aussi. Je m'assois au tailleur près de la radio et écoute les paroles attentivement. Je me reconnais dans Folsom prison Blues qui parle d'un prisonnier. Drôle de coïncidence, Richard l'a-t-il fait exprès ? Je ne sais pas, en tout cas il chante en même temps que Cash en imaginant que son balais est un micro. Il me fait sourire ce mec. Drôle de type. A chaque fois que je le vois j'ai l'impression de vivre. Peut être sera-t-il la dernière relation humaine qui me sera permis de nouer avec quelqu'un. Ho non ! Il ne deviendra pas mon ami. Ce sera simplement... Le dernier visage amical de ma vie.
Et bah, comme le temps passe vite...2 jours avant mon exécution. Je ne sais plus quoi écrire. Dois-je donc me forcer à vous parler de la raison qui me poussa à tuer ce type ? Ouaip, j'ai menti. Je ne suis pas un psychopathe et je n'avais aucun plaisir à le voir crever. Je l'ai fais car j'avais besoin de quelque chose d'officiel pour mériter la mort. Un acte d'une telle importance et d'une telle barbarie que personne ne pourrait me le pardonner.
Une semaine avant de buter ce mec, je me suis retrouvé dans une situation qui, pour moi seul, est horrible. Un soir, Ce Soir, en rentrant chez moi, j'ai vu mon chien, seul être vivant qui ne me jugeait pas, allonger sur le tapis. Il était mort. Je ne sais pas comment ni pour quelle raison, mais c'était sans doute ma faute. La nourriture que je lui ai donner était avarié d'une semaine, puis l'animal avait accès à tous les produits médicaux de l'appartement. J'ai bien retrouvé une boite de médicament au sol, mais je suis incapable de dire si c'est lui qui l'a fait tomber. En tout cas il était parti. Autre chose. Au seuil de ma porte une seconde mauvaise nouvelle : lettre d'expulsion. L'hôtel où j'habite me vire, car je suis pour eux un squatter qui n'a même pas la « bonté » de payer la chambre...Bref, une vie de merde. Depuis déjà deux ans je voyage d'auberge en auberge sans trouver un point stable. Et en plus, maintenant, je suis seul.
Ce ne pouvait plus durer. Il était temps de punir et de me punir. J'enterre mon chien dans le parc le plus proche et je me trouve un flingue d'une façon qui ne regarde personne. Je n'ai jamais été aussi sûr de moi.
Tiens, Richard me questionne. Ce que j’écris ? Mon histoire…celle d’un lâche, un mec totalement ordinaire. Je gratte la feuille de par la pointe de mon stylo, rythmé par l’écoeurant talent de Johnny Cash.
Je ne suis même pas allé à l'enterrement. Personne n'a d'ailleurs compris cet acte. Sa famille, ses amis m'aimaient bien, ils m'attendaient pour les funérailles...je les aient déçu. Ils n'ont plus jamais entendu parler de moi. C'est à peine s'ils ont dû penser que c'était moi le meurtrier. Ce n'était pas moi, pas encore en tout cas. Après cet évènement ? Je suis devenu un mec ordinaire à la vie pourri mais secrète. Seul avec mon chien.
Si vous voulez mon avis. Je mérite d'être condamné à mort. Mais pas pour mon crime.
Toujours Richard à la première loge de mon désespoir, de ma déprime. Aujourd'hui je suis recroquevillé sur moi-même, entouré de page souillé par mon écriture. Je commence enfin à comprendre que chaque minute qui passe me rapproche du salue. Je l'ai souhaiter au plus profond de moi ce moment, mais quand je le vois arriver, bah je tremble. En fait, le plus insupportable n'est pas d'avoir ce destin inéluctable, mais plutôt l'attente. Les dix jours qui me séparent de la tranquillité. Cette dernière, je suis près à mettre la main dessus, même si je dois passer par la mort. Elle arrive bien un jour, j'ai de la chance de savoir quand !
Le noir à la casquette bleu s'est ramené avec un nouveau disque. Johnny Cash. Un grand artiste celui là aussi. Je m'assois au tailleur près de la radio et écoute les paroles attentivement. Je me reconnais dans Folsom prison Blues qui parle d'un prisonnier. Drôle de coïncidence, Richard l'a-t-il fait exprès ? Je ne sais pas, en tout cas il chante en même temps que Cash en imaginant que son balais est un micro. Il me fait sourire ce mec. Drôle de type. A chaque fois que je le vois j'ai l'impression de vivre. Peut être sera-t-il la dernière relation humaine qui me sera permis de nouer avec quelqu'un. Ho non ! Il ne deviendra pas mon ami. Ce sera simplement... Le dernier visage amical de ma vie.
Et bah, comme le temps passe vite...2 jours avant mon exécution. Je ne sais plus quoi écrire. Dois-je donc me forcer à vous parler de la raison qui me poussa à tuer ce type ? Ouaip, j'ai menti. Je ne suis pas un psychopathe et je n'avais aucun plaisir à le voir crever. Je l'ai fais car j'avais besoin de quelque chose d'officiel pour mériter la mort. Un acte d'une telle importance et d'une telle barbarie que personne ne pourrait me le pardonner.
Une semaine avant de buter ce mec, je me suis retrouvé dans une situation qui, pour moi seul, est horrible. Un soir, Ce Soir, en rentrant chez moi, j'ai vu mon chien, seul être vivant qui ne me jugeait pas, allonger sur le tapis. Il était mort. Je ne sais pas comment ni pour quelle raison, mais c'était sans doute ma faute. La nourriture que je lui ai donner était avarié d'une semaine, puis l'animal avait accès à tous les produits médicaux de l'appartement. J'ai bien retrouvé une boite de médicament au sol, mais je suis incapable de dire si c'est lui qui l'a fait tomber. En tout cas il était parti. Autre chose. Au seuil de ma porte une seconde mauvaise nouvelle : lettre d'expulsion. L'hôtel où j'habite me vire, car je suis pour eux un squatter qui n'a même pas la « bonté » de payer la chambre...Bref, une vie de merde. Depuis déjà deux ans je voyage d'auberge en auberge sans trouver un point stable. Et en plus, maintenant, je suis seul.
Ce ne pouvait plus durer. Il était temps de punir et de me punir. J'enterre mon chien dans le parc le plus proche et je me trouve un flingue d'une façon qui ne regarde personne. Je n'ai jamais été aussi sûr de moi.
Tiens, Richard me questionne. Ce que j’écris ? Mon histoire…celle d’un lâche, un mec totalement ordinaire. Je gratte la feuille de par la pointe de mon stylo, rythmé par l’écoeurant talent de Johnny Cash.
Commentaires
- CrazyMarty
20/03/2010 à 12:11:52
Je trouvais le texte assez plat et sans parti pris au début ... Mais j'avance, plus je vois que tu axes l'intrigue sur quelque chose d'intéressant, plein de questionnement.
C'est une belle réussite .