Note de la fic :
Publié le 04/02/2010 à 20:53:31 par ghost
Une heure avait passé et mes compagnons ne m'avaient pas adressé la parole.
Je su qu'Emira avait compris ce qui m'était arrivé.. elle-même étant une elfe, le pouvoir de la magie n'avait pas de secret .. Sauf que son pouvoir était mille fois inférieur au miens.
Je les avais tous mis en danger.. Je me détestais pour ça !
Et puis .. Je ne me reconnaissais plus dans mes actes ! Il y a 3 semaines, je parcourais les chemins au gré des vents en chantant de magnifique chansons et maintenant je suis réduis à détruire tout ce qui m'oppose ! Ce ne pouvait être moi !
Tout en ressassant mes pensés, nous commençâmes notre repas.
- Bon bah moi, je vais me coucher ! Marmonna Moran dans son coin.
- De même ! Continua Emira.
A cet instant je me sentis lâche ; je n'avais pas pu sauver mon oncle de la mort, j'avais tué des dizaines de personne.
Ce pouvoir n'était pas un don mais une malédiction !
Ou plutôt non ! Je devais faire en sorte d'utiliser ce pouvoir pour faire le bien et uniquement le bien ! Je n'étais pas assez fort jusqu'à présent pour le contrôler.
Mais pour cela, je devais m'éloigner de mes compagnons. Plus ils resteront loin de moi, moins ils seront en danger !
J'avais pris une décision qui était sans doute la plus importante de ma misérable vie.
- C'est parti ! Chuchotais-je au vent.
Je m'éloignais alors de notre petit camp furtivement. Je me sentis plus libre que je ne l'avais jamais été, je courus à travers de nombreuses prairies, sans aucunes fatigue, sans aucun doute. J'avais tracé ma vie ! Enfin ...
J'avais l'impression d'être porté par une force invisible, comme si un vent soufflait dans mon dos et me poussait inexorablement vers ma destiné.
J'arrivais dans un espace avec de petites collines, un chemin de terre commençait à la lisière de la forêt par lequel je venais de sortir puis continuait jusqu'à se perdre à l'horizon. Hélas, je ne pouvais voir les détails de se magnifique paysage car le soleil commençait tout juste à pointer le bout de son nez..
Mon état de transe s'arrêta soudainement et je pris conscience que j'avais couru pendant au moins six heures ! Une tel chose me paraissait inimaginable mais les esprits semblaient être de mon coté !.. Contrairement à ce que je pensais, je ne me sentais pas du tout fatigué, j'étais remplie d'une nouvelle force.
Plein de joie et heureux d'être enfin moi même, je me mis sur une des petites collines surplombant la plaine en face de moi. Le soleil me faisait face, j'écartais alors les bras puis je fis ce que je pensais être le mieux à faire.
-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHH !
Mon cris résonna de nombreuses secondes et pendant ce temps, je sentis une douce chaleur m'envelopper. Mon pouvoir s'était réveillé face à ce surplus d'émotion et un vent envoya des pétales de fleurs tourbillonné autour de moi, celle-ci s'enflammèrent au contact de ma peau. J'avais gardé la même position et je ne m'étais pas rendu compte que j'avais fait sortir mes lames de mon gant.
Après avoir fini cet acte qui me semblait être capital pour le début de ma nouvelle vie, je me dirigeais vers la côte, là ou mon destin m'attendait.
Plus tard, une famille de gremlins raconta qu'ils avaient vu un ancien Dieu enveloppé d'une pluie de feu et portant des lames au poignet crier sa rage de vivre au ciel. Cette histoire fit le tour de Tharamar et arriva aux oreilles d'Emira et de Téophile...
Je su qu'Emira avait compris ce qui m'était arrivé.. elle-même étant une elfe, le pouvoir de la magie n'avait pas de secret .. Sauf que son pouvoir était mille fois inférieur au miens.
Je les avais tous mis en danger.. Je me détestais pour ça !
Et puis .. Je ne me reconnaissais plus dans mes actes ! Il y a 3 semaines, je parcourais les chemins au gré des vents en chantant de magnifique chansons et maintenant je suis réduis à détruire tout ce qui m'oppose ! Ce ne pouvait être moi !
Tout en ressassant mes pensés, nous commençâmes notre repas.
- Bon bah moi, je vais me coucher ! Marmonna Moran dans son coin.
- De même ! Continua Emira.
A cet instant je me sentis lâche ; je n'avais pas pu sauver mon oncle de la mort, j'avais tué des dizaines de personne.
Ce pouvoir n'était pas un don mais une malédiction !
Ou plutôt non ! Je devais faire en sorte d'utiliser ce pouvoir pour faire le bien et uniquement le bien ! Je n'étais pas assez fort jusqu'à présent pour le contrôler.
Mais pour cela, je devais m'éloigner de mes compagnons. Plus ils resteront loin de moi, moins ils seront en danger !
J'avais pris une décision qui était sans doute la plus importante de ma misérable vie.
- C'est parti ! Chuchotais-je au vent.
Je m'éloignais alors de notre petit camp furtivement. Je me sentis plus libre que je ne l'avais jamais été, je courus à travers de nombreuses prairies, sans aucunes fatigue, sans aucun doute. J'avais tracé ma vie ! Enfin ...
J'avais l'impression d'être porté par une force invisible, comme si un vent soufflait dans mon dos et me poussait inexorablement vers ma destiné.
J'arrivais dans un espace avec de petites collines, un chemin de terre commençait à la lisière de la forêt par lequel je venais de sortir puis continuait jusqu'à se perdre à l'horizon. Hélas, je ne pouvais voir les détails de se magnifique paysage car le soleil commençait tout juste à pointer le bout de son nez..
Mon état de transe s'arrêta soudainement et je pris conscience que j'avais couru pendant au moins six heures ! Une tel chose me paraissait inimaginable mais les esprits semblaient être de mon coté !.. Contrairement à ce que je pensais, je ne me sentais pas du tout fatigué, j'étais remplie d'une nouvelle force.
Plein de joie et heureux d'être enfin moi même, je me mis sur une des petites collines surplombant la plaine en face de moi. Le soleil me faisait face, j'écartais alors les bras puis je fis ce que je pensais être le mieux à faire.
-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHH !
Mon cris résonna de nombreuses secondes et pendant ce temps, je sentis une douce chaleur m'envelopper. Mon pouvoir s'était réveillé face à ce surplus d'émotion et un vent envoya des pétales de fleurs tourbillonné autour de moi, celle-ci s'enflammèrent au contact de ma peau. J'avais gardé la même position et je ne m'étais pas rendu compte que j'avais fait sortir mes lames de mon gant.
Après avoir fini cet acte qui me semblait être capital pour le début de ma nouvelle vie, je me dirigeais vers la côte, là ou mon destin m'attendait.
Plus tard, une famille de gremlins raconta qu'ils avaient vu un ancien Dieu enveloppé d'une pluie de feu et portant des lames au poignet crier sa rage de vivre au ciel. Cette histoire fit le tour de Tharamar et arriva aux oreilles d'Emira et de Téophile...
Commentaires
- Sheyne
05/02/2010 à 00:37:09
waw... super...